Kelenzi localité voisine d'Aveluma et Bizo se trouvant dans l'extrême nord-est dela Rép dém du Congo


Dans l'espace

L'analyse et le traitement des données que nous aurons recueillies sur le terrain se feront de façon mixte. En effet, certains questionnaires ayant trait à une production mentale de la part de l'enquêté seront dépouillés manuellement alors que ceux qui porterons sur des aspects plus quantifiables et qui nécessiteront des réponses sous la forme de modalités.

Tout au long du voyage nous partons à pied à la rencontre de peuples fiers d'une identité profondément racinée sur leurs terres protectrices, et ancêtral.

Description des outils de collectes

Àl'aide d'un questionnaire rédigé en français et traduit en langue ndruna et swahili, les enquêteurs ont collecté les données auprès des chefs de ménages.

Il s'agit de facteurs démographiques (le sexe, l'âge, l'état - civil, la taille du ménage, la distance du campement au CS), économiques (revenu du ménage, profession du chef de ménage et l'habitation), culturels (niveau d'instruction, type de mariage, usage de la médicine traditionnelle, confession religieuse, automédication), politiques et organisationnels (éducation sanitaire, visite à domicile).

La collecte des données s'est faite du 20 mars 2012 au 26 mars 2013.

C'est pourquoi nous avons souscrit à une approche selon deux axes principaux : la recherche sur la documentation préexistante et les données du terrain.

Avant de passer en revue cette histoire, il est important de présenter la zone d'étude où nous avons mené les investigations, dans le cadre scientifique, démographique, économique, culturel et réalités politiques, car il constitue non seulement une base des données aux futurs chercheurs qui peuvent s'intéresser à la situation du lieu qui reste notre champs d'investigation ; c'est elle le cadre spécial de notre enquête qui révèle que ;

Kelenzi est une localité totalement rurale, se trouvant dans l'axe routier Badjanga-Aveluma, et caractérisée par un habitat plus ou moins concentré, et offrant une forme de vie communautaire », avec la pauvreté perçue comme un manque de facteur de production qui empêche d'exploiter les produits existants, dans la province del'ituri térritoire d'Irumu groupement de Boloma de trouvant dans l'extrême nord-Est dela République démocratique du Congo.

Coordonnées ; 1.23264, 30.03844

🇨🇩SITUATION POLITIQUE ET ADMINISTRATIVE DE LA PROVINCE DE L'ITURI

Région d'Afrique centrale

Depuis 1956, par l'ordonnance no21/379, les territoires de Watsa, Wamba et Faradje furent détachés de district de Kibali-Itruri.

Alors, le district de l'Ituri fut scindé en 5 territoires, la même configuration que la province de l'Ituri garde jusqu'à ce jour à savoir : le territoire de Djugu, Mahagi, Aru, Irumu et Mambasa ainsi que chaque territoire est subdivisé en chefferies jadis des collectivités notamment :

🇨🇩1. Le Territoire de Djugu

Ce territoire est composé de chefferie des Bahema nord, des BahemaBadjere, BahemaBaguru, BahemaBanywagi, des WalenduPitsi, WalenduTatsi, WalenduDjatsi, des Mambisa, des ndoOkebo, des Mabendi et des Banyari Kilo.

🇨🇩2. Le territoire d'Aru

Est composé de chefferie d'Aluru, des Kaliko, des Lu, d'Otso, des Zaki, des Nio-Kamule, des kakwa, et des Ndo-okebo.

🇨🇩3. Le territoire de Mahagi

Est composé de chefferie d'AlurDjuganda, des Djukoth, d'Ang'al, des Wagongo, des Mokambo, des Pandoro, des War-Palara et des WalenduWatsi.

🇨🇩4. Le territoire de Mambasa

Est composé de chefferie des Babombi, des bakwanza, des Bandoka, des Bombo, des Mambasa, des Walesedese et des Walese Kara.

🇨🇩5. Le territoire d'Irumu

Est composé de chefferie des Andisoma, des Babelebe, de Baboa-bokoe, de Basili, de mobala, de Bahema-Boga, de Bahema d'Irumu, de Bahema-Mitego, des Bahema sud, de Walese-Vokutu, de Walendu-Bindi et de Banyari-Tchabi. (LOBI JITSO H., 2002 :12).

🇨🇩CREATION ET HISTORIQUE DE L'EVOLUTION DE LA PROVINCE DE L'ITURI

La province de l'Ituri a été crée d'abord en statut de district par l'arrêt Royal Belge à la date du 22 Mars 1912, avec comme chef lieuIrumu. Mais, c'est le 1er Janvier 1956 que le chef lieu dudit district sera déplacé d'Irumu pour etre ériger à Bunia qui tire son origine d'un ancêtre de tribu Bira appelé Mbunya.

Le décret de 1888 divisait l'Etat en district, était avant comme celui de 1890, un acte de souveraineté. Le district était dès lors pour une part organisé en fonction de protection des frontières.

En 1908, avec la transformation de l'EIC en Congo Belge, régie par une hiérarchie de pouvoir clairement définie, une des premières mesures prises dans le nouveau cadre de la promulgation en 1910 d'un arrêté royal ramenant le nombre de district en 12, où Ituri s'est situé dans le district de Stanley ville.

(SAINT MOULIN L., 1997 :197).

À la Situation politico administrative

Du point de vue administratif, la Chefferie de Walendu-Bindi fût créé par l'ordonnance loi del'Administration colonial belge non encore connus du 5 décembre 1933, avec une superficie éstimée à 2.226 km carrée.

🇨🇩👉🏿Et compte, cinq groupements dont Bukiringi, Boloma, Bavi, Bamuko, et Zadhu.

À cela s'ajoutent, 198 localités.

Les limites naturelles qui bornent cette entité sont

Au Nord-Ouest par, la Chefferie de Basili et Andisoma.

Au au sud-Ouest pat la collectivité, de Walese Vonkutu.

Au sud, qu'il partage ses
limites, avec la chefferie de Bahema Mitego.

 À l'Est, par la Collectivité de Baheme Sud conformément à la situation
géographique.

Les principaaux agglomérations sont Gety, Aveba, Kagaba, Kamatsi-Mukubwa, Olongba, et Songolo qui sont des entités publique chargée de la gestion de certaines compétences économiques pour satisfaire d’autres besoins des ménages.

Avec l’ensemble des produits entrant directement en concurrence des uns par rapport aux autres.

🇨🇩Relief du sol et végétation

Localité présente ; Une petite étendu des terres également encadré par la chaine des montagnes, plateaux, à 1600m d'altitude qui sont essentiellement  composées de sol argilo-argileux, c'est-à-dire sablonneux et caillouteux à certains endroits, sablonneuses, est couvert par une savane arborisant qui attire l'attention et abrite aussi les matériaux de construction : le sable, et les pierres calcaires,...

Le relief est très morcelé, surplombé de collines entrecoupées par des vallées, del'est au sud, qui sont réservés àl'agriculture.

Les sols de bas-fonds sont des sols très fertiles.

Leur fertilité est conditionnée par l'apport des nutriments provenant de l'érosion pluviale des versants de collines.

Les profils de ces types de sols présentent :

-L'horizon A, de couleur noir foncé. Son épaisseur est d'environ 14cm.

Leur profil montre les horizons suivants :

-L'horizon A, superficiel de couleur brun rougeâtre ou brun sombre avec une épaisseur de 6 à 12cm. Il renferme très peu de matières organiques.

-L'horizon B, profond de couleur brun vif et d'une épaisseur de 14 à 18cm. Il est constitué de grains de sable et de petits cailloux.

🇨🇩👉🏿Limites territoriales ;

> A l'Est par la localité Avalu et rivière Angumé

> Au Sud Est par localité Mapanzu et Mususa.

> Au Nord par localité Barahi et Bilima.

> A l'Ouest par les localités Aveluma et Mukato.

L'est est également encadré par la chaine de montagne.

🇨🇩⏱👉🏻Le village
Le Village est situé à environ 1.5 km vers l'est de Aveluma localité voisine, et couvre une superficie d'environ 2,03 Km2 à notre observation sur place, avec une densité sur terres habitables éstimé à moin de 1 ha bitants/km.

Plus grande partie du nord-est et sud-est est une zone agricole, exploitée selon les méthodes traditionnelles.

La fertilité de son sol, la douceur de son climat, l'esprit de paix et de fraternité sont des atouts que les habitants préserve jalousement.

Son centre, au sommet de la colline, est l'ancienne zone naturel d'herbages et de savanes boisées, choisie pour l'Élevages traditionnels rependus dans la plupart des pays sous-développés et qui se pratiquent par les paysans éleveurs.

Et qui peuvent aussi abriter des zones humides et peuvent être caractérisées par un micro-climat plus froid et/ou plus venteux, et une flore et une faune particulière (tourbières, marais, roselières, forêt alluviale, ripisylves, etc.).

Type de climat

La température du territoire est en général caractérisée par un climat temperé ayant certaines variations dues à l'altitude.

Le village appartient à la zone climatique des hauts plateaux de l'Ouest de Walendu-Bindi.

Cette zone est caractérisée par des précipitations abondantes (1600 mm de pluies) et des températures moyennes variant de 18 à 25°C.

Le climat de est déterminé par les éléments qui suivent : les précipitations, la température, les vents, l'humidité et l'altitude.

La température du territoire est en général caractérisée par un climat temperé ayant certaines variations dues à l'altitude.

Mais deux d'entre eux donnent les grands traits du climat de l'Ituri.

Il s'agit des précipitations et de la température.

Température

La température moyenne annuelle, selon MESSENS, oscille entre 20° et 23° dans son ensemble.

Il arrive que l'on atteigne 18° voire plus de 25°c.

Toutefois ; certains secteurs comme la plai et celui de bassin de Angumé connaissent respectivement de valeurs supérieures et inférieures aux températures susmentionnées.

Elles sont fortement influencées par l'altitude.

Dans cette entité, le climat est étroitement lié au relief.

La température varie entre 15°et 30°C ; l'altitude comprise entre 800m et 1600m.

En effet, il ne suffit pas de voir que les précipitations augmentent avec l'altitude ou considérer les quantités de pluies mais plutôt sa répartition au cours de l'année.

Une telle analyse permet de déterminer les mois pluvieux et secs, le début et la fin de la saison sèche.

La pluviosité : le territoire étant divisé en deux régions climatiques, la région basse et la région montagneuse, les précipitations y sont relatives.

La région basse est la moins arrosée tandis que celle montagneuse connaît de fortes précipitations à cause de sa situation en altitude.

L'alternance des saisons : Kelenzi connaît deux sortes de saisons :

· Une pluviosité allant de septembre à décembre et du 15 février au 15 mai ; soit plus ou moins 8mois des pluies.

· Une sèche allant du 15 mai au 30 aout et du 1er janvier au 15 février soit plus au moins 4mois.

La saison pluvieuse : elle est la plus longue.

Dans cette saison c'est une période de culture.

🇨🇩⏱✍🏻Du point de vue histoire-socio-politique

Dépuis la période pré-coloniale localité kelenzi vit une situation d'éloignement par rapport aux principaux centres de décision dela Chefferie de Walendu-Bindi.

Par la question de savoir qui étaient les premiers habitants de ces villages : nos enquêtés ont répondu à l'unanimité que ce village ont été créés par les indru et que c'est eux qui l' habitaient depuis lors.

Avec l'absence de dinamique communautaire, le groupe humain formant actuel Kelenzi était une population venu de Badjanga et Aveba, appelés communement Awibha réputées comme « autochtones », qui regroupait souvent les hommes mûrs du village (plus de 40 ans), considérés comme les guerriers du village.

Mais il convient toutefois d'accepter que cette population serait issue des Semi-Bantous, qui tirent leurs origines à la naissance de la sédentarisation du peuple Indru, par la domestication des plantes et des animaux est cela à l'époque pré-colonial, affirment nos sources sur place à Kelenzi.

La terre étant à l'époque un bien qui ne se vendait pas, le droit foncier traditionnel fonctionnait selon un modèle qui bien qu'inéquitable permet à chacun d'exploiter un champ pour gagner le moyen de subsistance.

Toute étendue défrichée appartenait à celui qui l'a mise en valeur jusqu'à ce qu'elle atteigne une autre étendue appropriée par quelqu'un d'autre :

La région n'a jamais été confrontée aux esclavagistes arabes. La ténacité de Aveluma, Kelenzi et Bizo, à défendre leur territoire a toujours face aux expéditions et caravanes des arabes en provenance de Zanzibar.

Les habitants ne sont pas dépossédés de leurs terres par les colonisateurs contrairement aux autres populations.

Bien avant àl'issu de nos enquêtes, il s'est avéré que, par la dignité humaine : d'abord kelenzi été sous localité contrôlé par le chef Aveluma.

Àla grande surprise des plusieurs habitants, localité Kelenzi fût créé officiellement en 1915 par l'arrêt Royal Belge, lorsque le regroupement forcés devait naturellement mécontenter les gens, surtout les petits chefs, qui avaient désormais des comptes à rendre à rendre aux chefs supérieur.

Avant l'arrivée des colons belges, les Indru étaient habitués à vivre en petite communautés autonomes ; en clans, ou en linages.

Face à cette situation, AVELUMA a été l'un des mecontents les irréductibles.

Depuis le XVIIIe siècle au moins, Aveluma fut une puissance d'une civilisation est un héritage de croyances, de coutumes et de connaissances, lentement acquises au cours des siècles, difficiles parfois à justifier par la logique, mais qui se justifient d'elles-mêmes, comme des chemins, s'ils conduisent quelque part,  puisqu'elles ouvrent à l'homme son étendue intérieure.

À son apogée, au 19 e siècle, son hégémonie se fait sentir dans le chef lieu du térritoire d'Irumu.

Plus grande partie du site été une zone agricole, exploitée selon les méthodes traditionnelles sans connaître la supériorité del'administration Belge.

🇨🇩⏰👉À partir de 1915, plusieurs chefs non encore lister dans votre rédaction ont eu à diriger cette localité jusqu' à nos jours).

🇨🇩⏱✍🏻Actuellement la localité Kelenzi est dirigé par le Chef Ové Ndiratsi.

Il doit être désigner selon la coutume et veillant à ce que celle-ci soit respectée et appliquée dans une société qui requit le système de la chefferie, autour de laquelle se structure toute société de sa jurudiction.

Son caractère sacré, obtenu suite à l'accomplissement correct des cérémonies rituelles du pouvoir en utilisant les symboles exigés à l'occasion.

Pour accéder au pouvoir dans la société traditionnelle, il n'y avait ni élection, ni désignation ou nomination.

La communauté elle-même se soumettait progressivement à un individu au regard de ses qualités telles qu'observées dans sa vie quotidienne.

Il s'agit des qualités ci-après :

- La capacité de bien accueillir et de nourrir les membres de la famille ;

- Un sens de partage éprouvé ;

- Un esprit d'équité et un sens social bien développé ;

- Le respect de la personne humaine, de tous les membres de la famille sans exception et l'obéissance aux personnes âgées et la classe dirigeante ;

- La connaissance de la tradition et le respect des règles de la coutume dans son ensemble,

- Les qualités morales, parfois physiques,

🇨🇩⏱✍🏻L'investiture proprement dite

Pour parler de l'investiture d'un Chef politique il faudra évoquer deux périodes distinctes à savoir la période précoloniale et la période coloniale.

Concernant la période précoloniale, il sied de préciser qu'il n'existait pas des cérémonies d'investitures d'un chef.

Du vivant du chef, son successeur était déjà pressenti à cause de son comportement envers les membres de la famille du clan.

Son charisme faisait en sorte que tous les membres de la famille ou du clan se soumettent à lui et le considèrent comme leur représentant.

Lorsqu'il y a persistance des calamités ou des malheurs causés au clan par des personnes malveillantes identifiées ou non, la personne initiée du clan recourt à l'invocation pour arrêter les fléaux.

À cet effet, il se rend dans la partie de la forêt où ont été enterrés la plupart des ancêtres. Il commence par décliner son identité en citant tous les noms de ses aïeux en mémoire.

Il expose ensuite les problèmes qui se posent et sollicite leur intervention pour y mettre fin.

C'est ainsi qu'à la mort du chef, ce dernier lui succédait automatiquement et cela sans cérémonie.

Mais à l'époque coloniale, et avec les contacts des avec le peuple de savane qui voncerant le Kapita est que l'on vénère, les ont commencé à abandonner leur coutume en cette matière en optant pour la cérémonie d'investiture du chef.

Cette cérémonie est actuellement faite en présence de l'autorité territoriale.

🇨🇩⏲➡Notions sur le chef coutumier

Selon un chef coutumier est un initié qui exerce un pouvoir mystico-religieux sur sa communauté.

Il est également le notable placé à la tête d'une communauté et investi selon la tradition.

Le pouvoir de la divinité est respecté et craint par le peuple tout entier ; hommes, femmes et enfants lui sont soumis sans conditions et cela en tout temps et en toute circonstance.

Rythme de sa vie vis-à-vis des autres membres de la tribu !

Les habitants considèrent un chef de localité comme un homme parfait par son comportement exemplaire et son respect strict des règles sociales.

C`est ainsi qu'un homme qui s'illustre par des actes indécents, sera obligé à devenir Mwami afin de subir une transformation l'amenant ainsi à devenir un modèle dans la société.

🇨🇩⏱✍🏻La tenue

On donne au chef un sac appelé contenant des objets de toute nature. On y trouve des éléments végétaux, animaux, minéraux (feuilles, fibres, champignons, os, crânes, coquilles, griffes, cauris, quartz...), mais aussi des objets tels des petits masques (le plus souvent portés sur l'épaule comme insigne), des figurines, des cuillères, des mortiers, des sifflets... et des couvre-chefs comme nous les avons vu, généralement portées.

Tout cela transmet un message ; ces objets ont une signification particulière.

Le collier porté autour du cou est composé de dents de léopard et symbolise la puissance qu'incarne ce félin.

Bâton remis au chef du clan, pour signifier, qu'il est désormais le conducteur ou le dirigeant, d'un grand nombre de personnes. C'est grâce à ce bâton qu'il est réellement chef coutumier.

On lui donne aussi certaines figurines. Les figurines tiennent une place importante.

Les petites figurines anthropomorphes (semblables à celle représentée ci-contre) ou zoomorphes, en os ou en ivoire, les «  oyuuku », ont un rôle protecteur.

Tous les notables membres du conseil coutumier sont déjà présents, on voit le griot, courir vers l'assistance, annonçant l'arrivée de l'incomparable chef coutumier.

C'est le chef coutumier qui répartit les biens, il commande non seulement les hommes mais également les forces invisibles. C'est lui qui est autrement appelé chef traditionnel.

🇨🇩⏰👉🏻La structure foncière.

À cause d'une faible densité de sa population, le village est caractérisé par un paysage de bocage qui traduit la forte appropriation de la terre.

Tout le monde, sans tenir compte de l'âge, du sexe et même de l'origine tribale peut devenir propriétaire d'un terrain à Kelenzi, même chose à Aveluma, et aussi à Bizo.

Donc autrement ; L'achat se négocie directement avec le propriétaire du terrain. Pour des grandes superficies, l'administration aussi intervient.

D'une manière traditionnel, le village offre un habitat pour des populations appréciables et compte en moyenne 3 à 7 ménages selon les propos des habitants enquêtés sur place.

La base de l'organisation sociale pour ce village, c'est la communauté qui représente un système au sein duquel des organismes vivants partagent un environnement commun et interagissent.

🇨🇩⏱👉🏻Dans ce village ; Les traditions sont tenaces.

Tout au long du voyage nous partons à pied à la rencontre des habitants fiers et riches d'une identité profondément racinée sur leurs terres protectrices.

Donc à notre obsérvation, changer les habitudes dela population n’est pas moindre chose.

Donc votre rédaction a constanté que, localité Kelenzi se caractérise par son organisation en plusieurs menages avec un habitat moin groupés et représentés par les chefs de familles, ces villages sont de taille importante, qui comptent tout au plus des abris à pailles, qui représente une volonté des valeurs traditionnelles, ou cases.

Cette dernière est d'environ 50 habitants en raison de 8-10 personnes par ménages.

Un paysage obscure apparaissent actuellement dans des petites maisons en pissées favorisant ainsi diverses maladies faute d'entretien qui est sauvant difficile.

Les cases et les huttes sont construites de pailles, de bambous, de bois et des lianes ; certaines qui possèdent un entrelacs de perches et de lianes sont enduites de terre rouge argileuse mêlée de paille pour en faire de l’adobe.

Les bois (entiers ou en morceaux) sont rangés pour former les murs sur lesquels on projette une couche de terre argileuse brute que l’on peut lisser à l’eau par la suite.

La paille sert de couverture de toiture, soutenue par un canevas de branches souples.

L'eau de pluie ne pénètre pas la toiture des cases par une technique de construction en cascade des couches de paille.

La paille a une durée de vie limitée qui oblige les villageois à la renouveler constamment. Cette matière est très exposée à la destruction par ses plus grands ennemis : la vermine, les insectes, l'humidité et le feu.

D'après mr Adirodu-Roger le fils digne de cet village, il est facile de trouver ici 5 ménages au km2.

À l'intérieur de la case règne une fraîcheur qui paraît délicieuse lorsqu'on vient du dehors embrasé.

Au-dessus de la porte, semblable à quelque énorme trou de serrure, une sorte de columbarium étagère, où sont disposés des vases et des objets de ménage.

Dans un demi-jour de tombe étrusque, la famille vit là, durant les plus chaudes heures du jour ; la nuit, le bétail vient la rejoindre : boeufs, chèvres et poules ; chaque bête a son coin réservé, et tout reste à sa place, tout est propre, exact, ordonné.

Aucune communication avec l'extérieur, aussitôt que la porte est close. On est chez soi..."

Les habitants se couchent en général après le repas du soir dans la soirée, mais ils se lèvent avec le soleil.

🇨🇩⏰✍🏻Le système d'héritage et succession.

Décès au village

Les délégations prévenues d’un décès apportent avec elles une contribution, en nature ou en argent, qu'ils remettront aux hommes et aux femmes qui sont liés par mariage à la famille du disparu Elle sera plus importante que celle qu'ils ont eux-mêmes reçue lors d'un décès précédent dans leur famille, cela afin de rendre ce qu'ils ont reçu et pour que la famille endeuillée soit redevable à son tour.

 Ces contributions sont nécessaires, car durant toute la période des rituels, la famille doit pourvoir aux besoins de tous les membres des délégations. Le corps du défunt est exposé à son domicile pendant un jour, et tous les membres de sa famille cessent toute activité et se réunissent autour du corps pour lui rendre un dernier hommage.

Responsabilité du décès.

La succession est patrilinéaire et concerne exclusivement les enfants de sexe masculin.

C'est pour dire que, dans le foyer, c'est le père qui est le chef. À sa mort, l'un de ses fils lui succède et hérite de la majorité de ses biens. La succession de la mère a un caractère beaucoup plus symbolique.

Dans les temps anciens, la succession se faisait par un testament verbal. De nos jours, la succession se fait par un testament écrit.

Avant la mort du père, il peut distribuer à ses fils ses terres et ses habitations. Dans le cas contraire, tous les biens reviennent au successeur.

L'un des principaux problèmes de succession est le non-respect du testament, surtout en ce qui concerne la distribution des biens.

Dans ce cas, les amis intimes du défunt père interviennent pour régler les différends.

Il arrive souvent que le père meure sans avoir dressé de testament, les enfants majeurs s'accaparent alors de tous les biens, souvent avec beaucoup de tiraillements.

🇨🇩⏰👉🏻Perception de la réussite.

Pour les chefs de famille âgés d'avoir réussi dans la vie signifie avoir une grande concession, beaucoup de femmes et beaucoup d'enfants. En effet, on dit souvent que la dignité d'un homme se mesure à la taille de sa famille et que sa richesse c'est le nombre de ses enfants.

Par contre chez les jeunes, la réussite dans la vie est synonyme de l'argent et des biens matériels. C'est pourquoi la plupart des adolescents rêvent d'aller en ville se faire de l'argent ou « se chercher » comme ils le disent couramment.

🇨🇩⏰👉🏻La présence des montagnes habitée par la population ne permettait pas de former des bons billages, où grandes agglomérations.

C'est pourqu'oi, cette localité est moins peuplé et totalement sous dévelloper que, d’autres localités du groupement Boloma.

Il faut noter que, à propos de sous développement, certains habitants pensent que, la production est assez faible à cause des étendues réduites et du travail surtout manuel fourni par une main d'oeuvre familiale.

L'émigration (exode rural) est marquée au village par le départ des jeunes vers les centres urbains.

La tranche d'âge la plus touchée est de 16 à 30 ans et les principales destinations sont Bunia, Nord-Kivu, et Ouganda. En 2003, On a enregistré 31 cas d'émigrés, soit un taux d'émigration (TE) de :

TE (2003) =

Les garçons migrent beaucoup plus que les filles. En effet, ils vont en ville continuer leurs études ou apprendre un métier. Les filles quant à elles vont beaucoup plus en ville lorsqu'elles se marient.

L'émigration pendant les vacances est moins marquée à cause du besoin de la main d'oeuvre pour les travaux champêtres.

L'immigration quant à elle est marquée par le nombre de personnes qui viennent s'installer au village pour des raisons diverses :

Ø Les fonctionnaires affectés dans les écoles et autres organismes (Mairie, Sous-préfecture, centre de santé...).

Ø Le retour au village de ceux qui ont échoué en ville.

Ø La retraite, etc.

En 2003, 21 cas d'immigration ont été enregistrés à Mbih II. Le taux d'immigration (TI) est donc de :

TI (2003)= 21%o.

Ces immigrants se convertissent généralement à l'agriculture. Cependant, l'immigration saisonnière est plus marquée dans le village, car les jeunes viennent de la ville pour passer les vacances et repartent à la rentrée scolaire.

Les mêmes causes entraînant toujours les mouvements clandestins de certains originaires vers l'extérieur de Kelenzi.

On observe maintenant une situation malheureuse, car les multiples mouvements des populations, les avoirs physiques et financiers limites des personnes pauvres les empêchent de faire des bonnes affaires, sans compter que cela accroît leur vulnérabilité" et enfin, souligne que "les capacités" d'une autre coté, sont liés aux personnes et leur permettent d'utiliser leurs avoirs des différentes façons pour augmenter leur bien être.

Ces capacités incluent la santé, l'éducation et la production, ou tant d'autres facteurs permettant d'améliorer la qualité de vie.

Comme l'auteur analyse la pauvreté des personnes dans le cas individuel et collectif pour en fin voir comment elles peuvent être autonomisées pour réduire leur pauvreté, il distingue des capacités sociales des capacités et actifs individuels des actifs et capacités collectifs.

Pour d'autres à notre observation, les membres communauté rurales sont capables de s'adapter à un passage de la vie sédentaire justifie cette nouvelle pratique.

Surtout aux changements incessants des conditions dans lesquelles évolue l'agriculture (croissance démographique, politiques, demande de marché, etc.)..

La conquête des autres peuples en vue de les dominer n'est pas dans sa culture.

Malheuresement les infrastructures sociales de base sont inexistantes

Le transport est inexistantes dans ce milieu.

Certainement le transport s'effectue suivant les possibilités de chaque personne et c'est soit par le vélo, le dos, la tête.

🇨🇩⏰👉Le village ne possède pas de marché.

Cependant, les commerçants et les paysans fréquentes les marchés des villages voisins notament (Marché de Kengelu, Bukiringi, Aveba, Gety, Bavi, Kagaba, .... ) pour vendre leurs produits ou pour se ravitailler deux fois par semaine (petit et grand marché).

🇨🇩⏱✍🏻La grande partie de la population se retrouve dans la tranche d'age de 1 à 4 ans, suivi de la tranche de 10 à 14 ans et celle de 0 à 4 ans ; ceci car la planification familiale n'est pas encore appliqué dans ce territoire, suite aux guerres incessantes dans ce coin ; et aussi l'alimentation de la population adulte ne contient pas pour la plupart des fois les trois éléments nécessaires recommandés en l'occurrence chaque repas doit contenir les protéines, énergie et la catégorie d'aliment de croissance.

Tous les hommes sont égaux et chaque groupe humain est souverain et ne doit pas être englouti par un autre.

Chacun désire se libérer de toute empreinte (Contrainte ?) que quelqu'un d'autre voudrait exercer sur lui.

Cela explique le processus de segmentation permanente de la société lega. Une fois marié, le fils tend à quitter son père pour se construire un village à lui à quelques mètres ».

🇨🇩⏱✍🏻Les jeunes se marient généralement à l'âge de 17 ans à 25 ans moyennant une dote équivalente d'une à deux vache et leur régime est patriarcal.

🇨🇩⏰👉Genèse du mariage.

De nos jours, un garçon adulte est libre de choisir sa fiancée ; de même, une fille a la liberté de choix de son futur époux. Autrefois, tel n'était pas le cas, en effet, l'avis de la fille importait peu, car c'est le père qui décidait à qui marier sa fille.

🇨🇩⏰👉Le jeune marié est le responsable et garant de toute la famille.

🇨🇩⏰👉Démographie ancienne del'Ituri

L'Ituri a servi de zone de passage aux divers peuples africains du Nord vers le Sud, mais pour se diriger soit dans la forêt équatoriale au cours de grandes migrations, soit dans l'occupation des savanes et montagnes.

Ce passage a permis à l'Ituri de voir des peuples d'origines et des cultures diverses s'implanter sur son territoire.

Ceci est remarquable par la diversité de groupes ethniques. L'Ituri apparaît comme le carrefour des populations congolaises avec ses 7 millions d'habitants (MOLIMA, Yves, <<La couverture médiatique d'une zone de conflit armé : Cas de la Radio Okapi en Ituri, TFC, 2007>>, www.memoireonline.com consulté le 15 juillet 2012 à 12h34)

🇨🇩⏰👉En effet, on y rencontre :

- les Pygmées ou Bambuti qui occupent la forêt équatoriale (territoire de Mambasa et l'ouest de ceux de Djugu et d'Irumu).

Ils s'adonnent à la cueillette, à la chasse, à la pêche et au ramassage. Outre ces activités, ils s'adonnent aussi à l'exploitation d'or dans certaines parties de l'Ituri (Kilo).

- les Bantous sont venus du Nord du Cameroun dans la région du bassin du Niger, de Bénoué et du Congo. Il s'agit des Banyali, Babira et Babila. Ils pratiquent l'agriculture et l'élevage à faible échelle.

- les Nilotiques ont suivi la vallée du Nil en descendant le plateau Abyssin. Il s'agit des Bahema, Alur, Kakwa, Mambisa et Ndoo. Ils sont des éleveurs, mais d'autres s'adonnent aussi à l'agriculture.

- les Soudanais🇸🇸🇸🇸🇸🇸 comprennent les Lugbara, Kaliko, Walendu, Walese, Mabendi et les Kakwa. Venus du Soudan Oriental, ils sont spécialement agriculteurs et devenus éleveurs par contiguïté.

À part les tribus citées-ci haut, l'Ituri a aussi connu au cours de temps un mouvement remarqué des populations venant d'autres coins du Congo et aussi de l'étranger.

Ce mouvement restreint a commencé avec la colonisation belge qui a apporté non seulement un changement démographique, mais aussi un don presque dans tous les domaines de la vie.

Après l'indépendance, les phénomènes migrations étaient vraiment visibles et a permis à l'Ituri, terre d'hospitalité, d'accueillir les hommes de toute race et de tribu.

Mais, comme il n'y a jamais eu de recensement au vrai sens du terme (cela dans tout le pays), il est toujours difficile d'avancer un quelconque chiffre concernant cet apport démographique national.

Une adaptation aux conditions de vie dans l'exercice de ses activités : la population préfère éviter des problèmes de nature à perturber la bonne marche de ses activités ;

Une absence de complexe à l'exercice des activités jugées « ridicule », la population accepte d'exercer des activités qui peuvent permettre d'améliorer ses conditions d'existence et soit faire la part des choses entre les gros bénéfices irréguliers et ses bénéfices réduits ; pourvu que la rotation des stocks soit rapide.

🇨🇩⏱✍🏻Du point de vue démographique, kelenzi est habité en général par les Indru réparti en quatre clans important suivants qui sont ;

Androdhu, Mbaradhu, Tsubinadu, Samungodu, qui répondent aux caracteristiques culturelles, la tradition, la civilisation du peuple.

De par ces critères, le rôle du chef du clan qui est aussi un chef coutumier était de protéger, de nourrir, d'encadrer, de contrôler, de diriger et de guider sa population.

Le chef du clan est un rassembleur, un unificateur, un pacificateur etc...

Les Indru constituent à la fois un ( peuple ) d'une classe minoritaire d'agriculteurs tous de race noire du sous groupes éhniques dela population Lendu d'origine Sud-Soudanaise, qui se sont implantaté progressivement à l'extrême Nord-Est de la République Démocratique du Congo, province del'Ituri, térritoire d'Irumu, justement dans la Chefferie de Walendu-Bindi qui abrite des sociétés essentiellement rurales et que les paysanneries.

Avec l'évolution du temps dépuisles temps immémoriaux, ce peuple avait un mode de vie qui les distinguait des autres populations, dans un milieu naturel de la savane, qui est aussi leur source de vie. Cependant, un certain nombre de facteurs sont venus modifier ce mode traditionnel de vie.

🇨🇩⏱👉🏻La langue utilisée localement c'est le Ndrŭna parlés presque à % par la plus part des personnes au village.

Avec la colonisation, le Swahili, et Français ont été appliqués au cours del'occupation européenne, après avoir chassé les Arabes, les autorités de l'Etat Indépendant du Congo, se sont référées à cette catégorie des chefs dits coutumiers pour organiser les toutes premières chefferies et désigner les chefs à la tête de celles-ci.

Toutefois, c'est pendant l'époque coloniale que toutes les structures ancestrales seront détruites suite à la répartition et au regroupement des populations en chefferies et ce, de façon arbitraire et de manière superficielle.

🇨🇩⏰👉Au niveau familial.

Tous les enfants d'une même famille (concession) se réunissent chaque année (congrès familial) pour discuter et résoudre les problèmes qui existent au sein de la famille.
  1. C'est aussi une occasion de retrouvailles pour les membres de la famille qui vivent généralement dispersés dans les différentes villes du pays.

Selon un document d'une enquête de terrain que nous avons effectuée en novembre 2007, la population est homogène : constituée de % de l'ethnie Indru.

Cette homogénéité fait que les gens se connaissent, se fréquentent en fonction de leur appartenance au village, au métier, à la région,...

Les renseignements recueillis auprès des habitants témoignent que, les familles vivent séparément tout en reconnaissant l'autorité de l'ancêtre ou chef du clan.

🇨🇩⏰👉Le village est entourés par d'autres localités qui sont :

Aveluma, Bizo, Barayi, Bilima, Avalu, Mbaku, Mususa, Mapanzu, et Djoko.

Certains originaires de Kelenzi, avant de choisir sa destination de voyage, l'observation de la nature sous les cris des oiseaux permet de comprendre que, le désir de préserver les ressources naturelles s'est manifestent dans les sociétés ancestrales, beaucoup plutôt qu'on ne l'admet dans un monde vivant et réel, mais la plupart sont des anciens étendu des champs, abandonnés dépuis long temp, àla basse d'une agriculture est dite traditionnelle basée sur une technologie archaïque à très faible productivité, héritée de plusieurs générations.

Avec le rétour progressif des certains déplacés à la vie normale, les habitations d'ancienne époque présente des huttes construites de même manière en feuilles de marantacées assemblées sur un treillis ancré en terre et arqué de force en forme de tonnelle.

🇨🇩⏱✍🏻Facteurs socio-culturels del'Éducation

L'infrastructure scolaire est peu développée ; on y rencontre des élèves qui parcourent même 1 à 7 km pour atteindre leurs écoles.

Malheureusement, l'exode rural avec l'insécurité incessante font défaut ; c'est enseignants qualifiés car ils fuient à cause du mauvais payement, revenu familial trop faible, insécurité bat son plein, pillage, ... pour les zones urbaines.

🇨🇩⏱✍🏻Facteurs socio-culturels

-L'analphabétisme est fréquent, notamment parmi les mamans avec un taux de fécondité estimé à environ six enfants par femmes.

- Le niveau d'études a une grande influence sur la pratique de chefs de ménage pygmée dans les campements. La majorité de chefs de ménage n'a pas étudié, soit 65,7 % ; 25,7% sont du niveau primaire et 8,6% sont du niveau secondaire. Sur les 42 Chefs de ménage qui n'ont pas été au CS, 28 soit 40,6% est sans niveau d'études.

- Le niveau d'études a une grande influence sur la pratique de chefs de ménage pygmée dans les campements. La majorité de chefs de ménage n'a pas étudié, soit 65,7 % ; 25,7% sont du niveau primaire et 8,6% sont du niveau secondaire.

Sur les 42 Chefs de ménage qui n'ont pas été au CS, 28 soit 40,6% est sans niveau d'études.

L’entrée dans la vie adulte

Elle est marquée surtout par des rites initiatiques. Ici l’action éducative est plus consciente. L’adolescent est éprouvé et endurci pour la vie dure qui l’attend ; il doit ainsi se plier sous « l’autorité de fer » qui s’impose à lui.

Il apprend un ou plusieurs métiers et, petit à petit, les adultes lui confient les secrets de la famille, du clan, de l’ethnie.

À travers les épreuves, les jeux et les cérémonies initiatiques se créent des liens d’amitié et de solidarité aussi bien avec les pairs, les initiés et les aînés qu’avec les autres membres du groupe.

Le résultat le plus important de l’initiation est que le jeune qui en sort est homme complet ; il a de sa vie et de sa société une idée nette et cohérente, il sait ce que les autres attendent de lui et ce qu’il peut attendre d’eux.

🇨🇩⏱✍🏻Début de la socialisation

Entre 7 et 14-15 ans, l’action éducative devient quelque peu plus explicite : on défend, on gronde, on stimule, on encourage, on explique, on sensibilise l’enfant à un idéal de conduite accepté par le groupe.

Les agissements des adultes, leurs altitudes mentales, les pensées qu’ils expriment devant lui marquent profondément la personnalité de l’enfant et font qu’il devienne entièrement ce que son entourage veut bien qu’il soit.

L’enfant est soumis à un système de répression pour les fautes graves et d’encouragement  pour lbe bien.

L’apprentissage est pragmatique et se caractérise par une participation plus active de l’enfant aux différentes activités de la famille et du groupe.

Entre 10 et 15 ans, la séparation des sexes est de plus en plus nette : les garçons commencent à être intégrés dans l’intimité des hommes et les filles dans l’intimité des femmes.

Ils participent aux diverses activités du groupe et sont ainsi préparés progressivement à l’autonomie, à la responsabilité.

🇨🇩⏱✍🏻Les contes

Ils sont enseignés aux enfants le soir, autour du feu et cela parce que la journée est réservée aux travaux divers.

Leur contenu, très riche et très varié, touche à la fois à plusieurs disciplines : la langue, le langage, le chant, la zoologie, la psychologie, la morale, etc.

Les contes jouent ainsi un rôle à la fois formateur (donnent à l’enfant un certain nombre de connaissances sur son environnement physique et social) et moralisateur (montrent souvent à l’enfant comment le mal est puni et le bien récompensé).

🇨🇩⏱✍🏻Les légendes

Elles ont aussi un contenu très riche et très varié.

À travers elles l’enfant acquiert les connaissances diverses telles que transmises par les contes, mais en plus il apprend l’histoire de la famille, du clan, de l’ethnie, la localisation spatiale de celle-ci, les itinéraires suivis lors des migrations, les coure ; d’eau ou fleuves traversés, l’origine du monde, etc...

(L’enfant apprend ainsi à la fois la généalogie, l’histoire, la géographie, la cosmogonie, etc.).

🇨🇩⏱✍🏻Les devinettes

Elles sont à la fois un jeu et un exercice d’esprit. Elles supposent une connaissance très large du milieu : noms des personnages illustres, les parties du corps humain et leurs caractéristiques, les caractéristiques des animaux et des plantes, les phénomènes naturels, etc.

Elles font appel à la mémoire, à l’imagination, à l’esprit d’observation et reposent sur les principes éducatifs suivants :

le pédocentrisme : l’enfant est considéré comme agent principal de l’enseignement car c’est lui seul qui doit été éduquer de plus...

🇨🇩⏱✍🏻Sécteur de la santé

Les structures sanitaires sont desservis par la zone de santé de GETY.

Des centres de santé et dispensaires avec les postes de santé sont représentées dans les localités et villages qui font partie de ces groupements.

🇨🇩⏰👉Les femmes femmes fréquent plus les services de santé que les hommes. La plus part des habitants qui ne s'intéressent pas à la recherche des services de santé sont d'un âge avancé.

L'âge étant un facteur qui influence l'aptitude de connaître l'importance de la santé et de s'intéresser à la fréquentation de services de santé lorsqu'on est malade.

Les célibataires fréquentent rarement les services de santé. La plupart de veuf (ve) n'ont pas accès au soins de santé parce que n'ayant pas des responsables qui paieraient pour eux.

De même que les mariés polygames car ils ont une lourde responsabilité.

🇨🇩⏱✍🏻Facteurs socio-culturels

Ils utilisent la médecine traditionnelle (plantes médicinales) pour le soulagement de quelques pathologies et soignent les plaies grâce aux écorces d'arbres.

Compte tenu de ce qui précède, la peur et la méfiance vis-à-vis des pratiques dites modernes, complémentarité de l'homme et de la femme pygmées dans tous les domaines, premier recours aux thérapies traditionnelles en cas de maladie, forte croyance aux valeurs traditionnelles et à la sorcellerie (la maladie étant considérée dans l'imaginaire comme un mauvais sort).

Le niveau d'instruction a une énorme incidence sur l'état de santé et l'utilisation de services de santé.

On constate que la maladie est une des sources d'appauvrissement et de leur décroissance démographique non sensible (4,94 en 2001 2008 à 4,75 en) par rapport aux autres populations.

Donc les conditions sanitaires des habitants  sont défavorables.

L'équité d'accès aux soins de santé n'est toujours pas résolue. Elle s'est même aggravée dans plusieurs cas contribuant à l'augmentation de la pauvreté.

Certainement ; Les sorciers.sont des gens doués de pouvoirs surnaturels. La population leur impute la responsabilité de nombreux cas de décès et de malheurs dans le village.

Donc les inégalités de santé et d'accès aux soins demeurent considérables dans la région.

L'échec d'accès à la santé est caractérisé par l'absence d'informations,  l'absence de motivation et l'ignorance du besoin.

Hormis les limites des ressources disponibles en matière de soins, la distance à parcourir pour se rendre à l'hôpital pourrait être un obstacle dans la réalisation de l'accès universel aux soins de santé.

Le comportement des individus face à la maladie ou encore face à la prévention et au planning familial, ne peut être négligé parmi les facteurs qui influencent l'utilisation des services de santé.

En République démocratique du Congo, la politique nationale de la santé prône une politique sanitaire basée sur les soins de santé primaires.

La stratégie de Soins de Santé Primaires (SSP) adoptée en 1978 à Alma Ata s'est articulée sur l'obligation de dispenser des soins accessibles économiquement,  socialement, géographiquement et impliquant tous les intervenants à la base notamment l'Etat, les structures et organisations indépendantes ainsi que les populations concernées.

C'est dans ce cadre que les églises sont également impliquées compte tenu de leurs grandes activités au niveau de la base.

Dans une étude menée au Zaïre par Lebukinda sur l'utilisation de services santé, il a été démontré que les visites intensives à domicile par l'entremise des agents de santé communautaire formés et motivés ont amélioré, dans le groupe étudié, l'utilisation des services tant curatifs que préventifs pour la survie de l'enfant de moins de 5 ans.

Elles ont amélioré l'accessibilité culturelle, géographique et financière car elles ne sont pas payantes et permettent d'établir un climat de confiance entre la famille et le centre de santé.

🇨🇩⏱✍🏻Croyances et Religion

Le christianisme est bien connu pour avoir, depuis des siècles, donné lieu à une activité missionnaire par moment intense, conduisant à la propagation de l'Evangile sur tous les continents.

Mais à Kelenzi tout les habitans sont des protestants.

Donc  il ya une seul église Anglicane qui s'attache à la simplicité des chrétiens.

La religion carholique et autres sont absentent !

D'autres mouvements issus du christianisme sont connus pour leurs activités en matière de propagation de leur foi.

Parmi eux, Quatholiques, les Témoins de Jéhovah, qui se rendent de porte en porte présenter leur doctrine religieuse.

Pour tout membre de ce mouvement, la propagation de ses croyances est une obligation hebdomadaire.

Un phénomène appréhendé avec méfiance

La diffusion des croyances par des individus auprès de leurs pairs est souvent appréhendée avec une certaine méfiance, tant par les opinions que par les autorités publiques.

Plusieurs raisons expliquent cette méfiance.

Il y a d'une part, d'après nous, un lourd héritage du passé, qui fait que l'on associe aujourd'hui encore « religion » à « intolérance », et à « conversion forcée ».

 Il est vrai que l'histoire est riche en épisodes de violence générés ou amplifiés par l'intolérance religieuse, et que la liberté religieuse et le pluralisme religieux au sein d'une société sont des phénomènes relativement récents.

Les conséquences de la propagation des croyances: la destruction du pluralisme religieux ?

Ce passé encore pesant est marqué bien sûr par les terribles guerres de religion, mais aussi, par le souvenir de certaines pratiques « missionnaires » menées en parallèle à la colonisation.

Ce passé pèse dans la mémoire de certains qui associent la liberté religieuse à un prosélytisme agressif et destructeur, qui vient bousculer l'autre dans sa croyance, sa culture, son être, en faisant usage de procédés manipulateurs et de chantage, en aliénant ainsi indûment sa conscience.

L’animisme ou “religion de l’âme et des esprits” n’est pas une religion universaliste, à l’opposé de la plupart des grandes religions du monde.

Chaque peuple, voire chaque village, chaque clan, possède son propre animisme, basé sur une tradition spécifique, originale, possédant des analogies avec les cultes voisins mais bien différents dans leur élaboration.

La constitution du 18 février 2006 consacre que la République Démocratique du Congo est un État laïc. Il n’existe donc pas en théorie de religion d’État.

D’une manière générale, la religion catholique et protestante, le Kimbanguisme et l’Islam sont présents partout au Congo. La population n’a toutefois pas renoncé de manière absolue aux cultes traditionnels.

Le fétiche n’est pas la représentation d’un dieu mais il est le lien entre la Nature et le Sacré, entre le clan et le monde des ancêtres et des esprits.

Ainsi, le rituel des peuples animistes ne prend de réalité que parce qu’il cimente la société et que dans leurs rapports à l’irréel, à travers la magie, les animistes vivent bien dans le réel.

À kelenzi si une personnes s'oppose au concept de liberté religieuse comprenant un droit au prosélytisme, c'est parce que ceci « impose non seulement aux religions africaines de devoir rentrer en compétition avec celles qui évangélisent les autres dans leur marche vers l'universalisme - une tâche à laquelle une croyance qui historiquement ne joue pas dans le registre du prosélytisme ni de la compétition n'est pas préparée -, mais encore protège ces dernières.

Dans le contexte de la liberté religieuse, le privilège accordé par ce régime de droit à la compétition des idées sur le droit de ne pas subir d'invasion culturelle (...)

🇨🇩⏱✍🏻Les montagnes d'une grande importance dont les sommets moyennement élevés sont :

Mapkungulú, Rubhu, Mbilikangba, Munziya, Pkanawú Munzelé, Djongolopí, Alungupé, Kalangé, Mbeyimbé, Ngyegú, d' une grande importance socio-économique, et joue également un rôle culturel et spirituel important dans la vie des populations locales a pratiquent une agriculture de subsistance et l' utilisation des forêts pour compléter leurs moyens de subsistance.

À court terme : la montagne Ngyegu, où le gibier et la chasse présentent un intérêt économique majeur, et / où la faune est susceptible, sans inconvénient sensible pour les autres secteurs, d'être portée à un niveau aussi élevé que possible, en vue de son étude scientifique ou de son exploitation rationnelle à des fins touristiques et cynégétiques.

La topographie du terrain ne comporte pas de difficulté particulière pourvu que vous pensiez à vous hydrater régulièrement.

Vu sa grande diversités qui entourent le confluent des rivières Angume et Dhuwamba où tout les visiteurs confondu peuvent se livrer à l'observation de paysage naturel, des espèces végétales dominant par les l'arbres, oiseaux, principalement à moyenne altitude humides à feuillage persistant à semi - feuilles caduques forêt.

Il y a aussi des espèces d'arbres d'une des communautés forestières naturelles plus à feuilles persistantes et marais, après analyse des données collectées ou observables sur le terrain, la plupart des données écologiques disponibles portent sur un lieu à une biodiversité exceptionnelle,  notamment :

en raison de ses variations d’altitude (de 150 m) de pluviométrie, et de nature de sols, et possède une très grande diversité et biodiversité abritant diverses arbres, plantes geante, à rosette, animaux herbivores sauvages, et une espèce d'oiseaux africain, des singes, serpents, et la densité de biomasse, qui le mettent au premier rang dans ce lieu.

🇨🇩⏱✍🏻À basse altitude abritent :

La forêt abrite une grande part de la biodiversité soit pour la régénération forestière, soit pour la protection du sol, aux pied dela montagne Ngyegu, qui comprend une forêt dense humide ; c'est-à-dire la fameuse forêt vierge la meilleur pour des recherches scientifiques avec des nombreuses espèces dela savane, et des plantes géantes à rosette.

Les principales menaces à contenir sont : l’abattage illégal des arbres, chasse, et les pratiques agricoles.

🇨🇩⏱✍🏻À haute altitude :

On observe la forêt claire est la forêt où le paysage est clair. Les arbres et herbes ne sont pas serrés. Ces forêts permettent une bonne aération des être qui y vivent.

🇨🇩⏱✍🏻À Moyenne altitude :

Est recouvert d'une formation végétale à basse d'arbres ou d'arbustes aptes à fournir des produits forestiers, abriter la faune sauvage et exercer un effet direct ou indirect sur le sol, le climat ou le régime des eaux.

Mais à la lecture de Mangélé Ezekia mon grand père biologique et digne fils bien connus à Kelenzi que nous saluons sa mémoire, nous a laissé entendre que, les forêts marécageuses : ou riveraines se trouvant au bord des rivières Angumé qui prend sa source au pied du village Rungi compte tenu de sa position géographique, est alimenté par différentes rivières entre autre :

Dhuwamba, Mbaku, Mbiseyidha, où sur le sol continuellement  inondé, et aussi d’une végétation afro-alpine de fougères arborescentes et de lobélies, et leurs pentes, sont des lieux d’une beauté naturelle exceptionnelle.

🇨🇩⏱✍🏻Aspect hydrographique

Kelenzi est traversé par plusieurs rivières et affluents dont les plus importants sont ; Atolo, Tratru, et Angumé se trouvant sur la crête ouest, où les rivières se déversent dans les afluants du fleuve Congo.

🇨🇩⏱✍🏻Accessibilité de Kelenzi et les pistes rurales

Veut dire que, accessibilité du village s'observe seulement par la voi terrestre

Donc les communications sont diverses formes car les routes relient les villages et localités voisines et l'extérieur.

C'est une voie étroite, généralement tracée par l'homme ou marquée par le passage répété des gens ou du bétail.

À cette occasion, les grands sentiers localisés sur les tronçons ci-après sont :

🇨🇩⏰👉- Axe Aveluma-Mukato ;

🇨🇩⏰👉- Axe Mbaku-Matafu

🇨🇩⏰👉- Axe Barayi-Niankunde ;

🇨🇩⏰👉- Axe Mapanzu-Bukiringi ;

🇨🇩⏰👉- Axe Bizo-Atelé ;

 🇨🇩⏱✍🏻L'agriculture

🇨🇩⏰👉L'agriculture occupe une place considérable. Donc ce secteur demeure la base de démarrage des activités commerciales du moins pour la majorité des opérateurs économiques.

La culture de champs se faisant en commençant près du village, on s’en éloigne progressivement au fur et à mesure du manque d’amendement des terres. Ceci oblige les villages à se déplacer régulièrement, le temps et le chemin d’accès aux cultures devenant trop importants. Le nouveau village ne sera jamais loin d’un cours d’eau.

Les sol récemment brûlé est riche en éléments nutritifs, tels que l’azote et le phosphore provenant des feuilles ou herbes calcinées. Le feu permet également de créer un terreau idéal pour les jeunes pousses.

Certains arbres, comme les acacias, ne libèrent leurs graines qu’après un incendie et ont tendance à prospérer grâce aux conditions qu’il génère. Nombre d’animaux semblent eux aussi apprécier les conditions qui suivent le feu, particulièrement la repousse de la végétation, qu’ils trouvent plus tendre et plus juteuse.

À long terme, le deuxième effet consiste à apporter au sol un complément, maigre il faut le dire, de minéraux et de sels nécessaires à un certain amendement des parties cultivées.

En savane, l’herbe repousse dès la première pluie et les traces d’un feu de brousse ne se révèlent plus que par la noirceur des rares troncs d’arbres qui émergent des hautes herbes.

Le spectacle d’un feu de brousse en pleine nuit est fascinant. Lorsqu’un indigène est surpris par un feu de brousse qui avance dans sa direction, il ne fuit pas. Il se retourne simplement et allume un autre feu de brousse derrière lui. Il suit celui-ci et se place bientôt en zone brûlée où le feu n’a plus de prise.

La chaleur d’un feu de brousse combinée à celle du soleil et de la réverbération de celle accumulée dans le sol peut être intense. En saison sèche, lorsque le ciel se couvre de gros nuages noirs de fumée et de brindilles sèches et calcinées d’herbe il est généralement annonciateur d’un feu de brousse.

Certainement les villageois organisent un feu de brousse. Ils mettent le feu à une partie de la savane ou de la brousse dont ils veulent cultiver la terre ou la débarrasser des insectes fouisseurs.

Au moyen de feux de faible intensité, ils résorbent la couche de matière végétale morte et desséchée, principal aliment des feux de brousse. Cette action s’organise méthodiquement, avec énormément de précautions et en tenant compte d’un jour sans vent trop violent. Le feu de brousse consume les herbes, les feuilles sèches et les broussailles.

Les arbres échappent habituellement au feu. Le feu de brousse a généralement une faible largeur et n'est guère dangereux; il ne court pas loin, le premier ruisseau l'arrête. Cette pratique du brûlis a deux effets, l’un immédiat, l’autre à long terme.

L’effet immédiat est de chasser de ces terres tous les animaux. On peut considérer que cette méthode aide parfois la capture de certains animaux, des filets ou des pièges étant placés en aval du sens de l’avance du feu.

Souvent les hommes et les femmes ouvrent toujours le chemin. Lors de déplacement du village, ils transportent parfois de lourds fardeaux en équilibre sur leur tête.

Les hommes terminent la colonne en marche et sont prêts à intervenir en cas de danger. Ils sont armés car les grands prédateurs attaquent toujours par l’arrière.

La marche est toujours souple, presque féline, sans à-coups. Alors les cultivateurs parcourent des distances allant de 500 à 1000m pour pratiquer l'agriculture.

Pour se faire, ils contribuent efficacement au ravitaillement de nombreux centres de consommation et commerciaux.

Les produits agricoles cultivés dans le milieu sont principalement le maïs, patate douce, manioc, haricot, riz, ananas, les bananes, bovins, volailles, porcins, ovins,...

Une bonne partie des agriculteurs cultivent, d'une manière traditionnelle,  mais en quantité négligeable.

Ces produits qui constituent l'aliment de base de la population et leurs ventes constituent l'activité principale qui génère le revenu.

L'agriculture demeure le support d'une activité mobilisatrice de masse. Il reste le souhait de chacun quelque soit la qualité de ses études.

La production agricole devrait garantir à la population rurale, d'une part, son autosuffisance alimentaire et d'autre part, un revenu monétaire.

Le rôle de l'agriculture familiale dans la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté ne peut être surestimé.

Une bonne partie des agriculteurs cultivent, d'une manière traditionnelle,  mais en quantité négligeable.

Les produits agricoles cultivés dans le milieu sont principalement le maïs, patate douce, manioc, haricot, riz, ananas, les bananes, bovins, volailles, porcins, ovins,...

Avec des conséquences inatendu lié aux produits agricole notamment ;

De la faiblesse des prix dû à un nombre réduit d'acheteurs

De contraintes liées à la conservation des produits

Du bradage des produits agricoles à la récolte

De la rareté de la main d'oeuvre à sa cherté

Du coût élevé des outils agricoles

Du coût élevé des transports

En analysant les contenue, il ya la rareté de la main d'oeuvre à sa cherté.

🇨🇩⏱✍🏻L'élevage.

De type extensif, il est réduit aux petits ruminants, aux porcs et à la volaille de la basse cour. Les principales espèces élevées sont les porcs, les chèvres et les poules. Il existe néanmoins quelques rares familles qui élèvent les cochons d'Inde, les lapins et les canards.

Les cochons sont confinés dans un enclos en bambous ou en planches. Ils sont nourris à l'herbe et aux déchets de cuisine. Cependant, les éleveurs commencent progressivement à s'intéresser aux produits de la provenderie (concentrés, son cubé, remoulage, tourteaux...) pour améliorer leur rendement.

Les chèvres sont attachées au milieu des touffes d`herbes ou laissées en divagation (généralement pendant la saison sèche). Les poules et les canards sont en divagation dans la concession ou dans les champs voisins.

Les lapins sont logés dans des clapiers en bambou et nourris à l'herbe et au maïs.

En somme, l'élevage à Mbih II est traditionnel et de subsistance. La pauvreté et les maladies comme la peste porcine pousse les éleveurs au découragement. Les traitements vétérinaires sont inaccessibles à cause des coûts et de l'éloignement du village par rapport aux centres vétérinaires. Certains paysans font recours aux techniques traditionnelles qui sont on ne peut plus archaïques.

Leur caractéristique principale est que les moyens utilisés dans la pratique de ces élevages sont trop rudimentaires, sans aucune amélioration des conditions de travail des éleveurs et des bêtes.

Les races bovines exploitées sont des races indigènes qui ont un faible rendement en viande du fait de leur difficulté d'engraissement et ne sont pas profitables.

🇨🇩⏱✍🏻DANS LE CADRE DELA CHASSE

Les Indru pratiquent la chasse par lance, arc ou à l'arbalète, à la sagaie et au filet. Alors que la chasse à l'arc (ou l'arbalète) se pratique individuellement, les battues au filet peuvent rassembler les individus de plusieurs campements.

Les techniques de chasse varient selon le type de gibier disponible mais aussi selon les groupes ethniques. Ils sont réputés pour la chasse à l'éléphant.

La mobilisation communautaire et la sensibilisation de la communauté locale, les leaders locaux et les acteurs politiques dans la gestion.

La chasse est la traque d'animaux dans le but de les capturer ou de les abattre, les manger ou les détruire.

Quand la chasse est soumise à une réglementation, la pratique de la chasse en dehors de son cadre légal est appelée braconnage.

Les animaux les plus consommés sont les rongeurs (porc-épic et rats de Gambie) l'hylochère et les céphalophes.

Le produit de la chasse est systématiquement partagé entre les chasseurs pour leurs familles, les fruits de la récolte eux ne sont distribuées qu'en cas de surplus.

Les techniques de chasse varient selon le type de gibier disponible mais aussi selon les groupes ethniques. Ils sont réputés pour la chasse à l'éléphant.

Ils pêchent grâce à des retenues temporaires qui leur permettent de capturer le poisson ou à l'aide de nasses de vannerie.

Les habitants pratiquent la pêche à la ligne et la pêche au filet généralement dans des rivières peu profondes, et comptent un nombre minime de pêcheurs utilisant la pirogue pour opérer à une grande distance des berges.

🇨🇩⏱✍🏻La pêche est ouverte aux personnes de tout âge.

Elle est une activité des personnes adultes et quelques adolescents. On distingue la chasse au filet, à laquelle participent divers membres de famille composant un village et la chasse en groupe restreint utilisant comme armes la lance ou une arme à feu type calibre.

Le produit de la chasse est ramené en famille pour y être distribué.

Pour conclure : l'opignion doit se rendre compte del'identité des informateurs.

Ainsi, dans le cadre de l'exploitation des documents écrits, notre souci dans un premier temps, a été de nous imprégner de la littérature à caractère ethnographique et historique consacrée aux populations concernées.

C'est pour la collecte des informations se rapportant à notre étude, nous nous sommes rapproché de certains éléments des différentes communautés de Kelenzi et d'ailleurs.

Pour ce qui est des traditions orales, leur contribution dans l'historiographie reste assez remarquable. Elles nous édifient de façon particulière sur la période précoloniale tant il est vrai que, la civilisation africaine est essentiellement une civilisation de parole, et l'histoire de ses sociétés se perçoit mieux de l'intérieur.

À la fin, nous avons pris la parole pour remercier les enquêtés de leur bonne collaboration.

🇨🇩⏱✍🏻DIFFICULTES RENCOONTREES

Pour arriver au terme de ce travail, nous nous sommes butté à plusieurs difficultés parmi lesquelles nous citons :

? Plusieurs de nos enquêtés, à cause de leur faible niveau d'étude, avaient beaucoup de difficultés à répondre correctement à nos questions lors de l'entretien, d'autres par contre, manifestaient une peur extrême, quand nous leur posions des questions, car ils croyaient que nous étions des agents de la sécurité ou des services fiscaux.

? Nous avons été également victimes de beaucoup de rendez vous manqués, car nos enquêtés étaient tellement surchargés qu'ils ne nous accordaient pas assez de temps pour nous entretenir avec eux.

? Le manque des ouvrages nécessaires pour la bonne documentation dans certaines ménages sur place.

Malgré toutes ces difficultés, nous avons consentis beaucoup des sacrifices surtout sur le plan financier pour les contournées et trouver tant soi peu des réponses claires aux questions majeures de notre recherche.

🇨🇩⏱✍🏻L'interview

Nous nous sommes entretenus avec les responsables du village les autorités locales ainsi que les populations riveraines.

Néanmoins, leurs travaux nous ont servit de base, pour l'orientation et la finition des idées dans notre démarche.

🇨🇩⏰👉Articles des Révues et Périodiques publié par Adirodu-Roger-Androzo le fils digne dela Localité Kelenzi.

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