À halungupa-Kaanan-Beni ; Au moin 4 civils sont tués dans l'est dela Rdc en proie des massacres

🇨🇩🔴⏰✍️ En térritoire de Beni : une nouvelle attaque sanglante des rebelles ADF fait au moins 4 morts à Halungupa-Kanaan.

Au moins 4 personnes ont été tuées par des rebelles ougandais des Forces Démocratiques Alliées (ADF), lors d’une nouvelle incursion de ces rebelles à Halungupa-Kanaan, dans le secteur Ruwenzori en territoire de Beni, au Nord-Kivu, la journée de ce mercredi 17 Juin 2020.

D’après le témoignage d’un habitant qui s’est rendu sur le lieu de l’attaque, les rebelles ont surgi dans cette partie aux environs de 9 heures du matin.

Ces derniers ont d’abord tué par arme à feu deux personnes. Il s’agit du nommé prof. avec sa femme habitant de Beni-ville, dans le quartier Muloku.

Ils ont également tué l’autre civil du nom de Mzizi, avec sa femme aussi. Les corps des victimes gisaient au sol jusque tard la journée de ce mercredi 17 Juin.

«C’était vers 9 heures 45 minutes que nous avons attendu des coups de balles. Nous avons du coup pris fuite et cachés dans la brousse.

Lorsqu’il a fait 14 heures, je voulais récupérer ma moto et j’ai vu d’autres habitants qui se sont aussi cachés affirmer avoir vu deux personnes déjà tuées par des rebelles.

Nous sommes descendus jusqu’au rond point chez le vieux Ngele, à Halungupa Kanaan avec les éléments FARDC qui faisaient la patrouille dans cette partie.

Sur place, nous avons rencontrer deux corps, celui du nommé prof habitant de Muloku, à Beni , avec sa femme.

Nous avons également continué et rencontrer aussi les deux autres corps du vieux Mzizi et sa femme», dit-il sous couvert d’anonymat.

Notons que la contrée de Halungupa, s’est déjà vidée de ses habitants des suites des attaques répétitives des rebelles ADF dans cette partie.

Certains habitants s’y rendent juste pour la récolte de leurs produits champêtres.

Les ADF sont aux abois à Rugetsi”,révèle un rescapé.

Quelques porteurs illégaux d'armes /Photo de tiers.

Des présumés rebelles ADF sont menacés par la famine aux alentours de Rugetsi dans le territoire de Beni. La révélation a été faite ce mercredi 17 juin 2020 par un rescapé qui s’est mystérieusement sauvé des mains des assaillants.

” Je revenais de Kasindi pour Nzenga lors de mon rapt. Aussitôt, j’étais ligoté puis conduit dans la forêt du parc national des Virunga. Les ADF qui sont là vivotent.

 Ils mènent une vie dans des conditions difficiles et ne mangent que les peu d’aliments volés dans les champs de la population.

Ils ne connaissent pas le milieu c’est ainsi qu’ils voulaient m’utiliser comme leur pisteur. Ils sont affamés, ils voulaient venir se ravitailler en vivre “, explique Paluku Waziwazi avant de souligner qu’il venait de passer deux jours dans la forêt sous la tutelle de ces combattants.

Notons que une attaque des présumés ADF a été repoussée par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo( FARDC) à Rugetsi la nuit du mardi à ce mercredi 17 juin 2020 suite à l’alerte de la population.

Le chef du village Rugetsi Kasereka Mulekya indique que les assaillants ont pris la direction du parc national des Virunga.

Corroborant le message du rescapé cette autorité soutient que les présumés ADf étaient à la recherche des vivres et non vivres pour leur survie.

“Ils cherchent chez le Chef. Egalement, le centre de santé et des boutiques”,explique-t-il.

🇨🇩➡️✍️ Rdc-Onu ; Le conseil  des droits de l’homme se penche sur l’impact des conflits armés.

De nombreuses femmes en République démocratique du Congo ont été abandonnées par leurs maris après avoir été violées, car ils pensaient qu'elles portent malheur.

17 juin 2020

Droits de l'homme

Devant le Conseil des droits de l’homme, la cheffe des droits humains de l’ONU a fait part, mercredi, de son inquiétude sur les répercussions du conflit armé en République démocratique du Congo (RDC).

« Je suis profondément préoccupé par l’impact des conflits armés en RDC, plusieurs situations s’étant considérablement aggravées depuis ma mise à jour au Conseil en septembre 2019 », a déclaré la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme.

Michelle Bachelet, lors d’un dialogue interactif organisé sur le plus vaste pays d’Afrique subsaharienne.

Lors de l’examen de la situation en RDC devant le Conseil, Mme Bachelet a indiqué qu’environ 1,5 million de personnes ont été déplacées par les violences ces huit derniers mois et qu’au moins 1.300 civils ont été tués dans des conflits impliquant des groupes armés et des forces gouvernementales au cours de cette même période.

« Et ces chiffres ont fortement augmenté ces dernières semaines », a-t-elle précisé, relevant que certains des incidents relevés peuvent constituer « des crimes contre l’humanité ou des crimes de guerre ».

Le pari de la RDC pour relever les défis de pacification et de la lutte contre l’impunité

De leur côté, les experts internationaux sur la situation dans la province Kasaï relèvent « une augmentation de la criminalité, la milice Bana Mura étant toujours présente au Kasaï, et de nombreuses femmes étant prises en otage comme esclaves sexuelles en Kamonie ».

Mais « les efforts du gouvernement pour lutter contre l’impunité et protéger les victimes se sont poursuivis avec des poursuites judiciaires, de nouvelles arrestations et la prise de dépositions de témoins des victimes à Nganza », a déclaré par vidéo l’un de ces experts, Bacre Waly Ndiaye, depuis Dakar.

M ces progrès, des obstacles subsistent, tels que le manque de juges, le déficit budgétaire et les difficultés à obtenir la levée de l’immunité parlementaire de certains élus accusés « de crimes graves », a dit l’expert.

Plus largement, la Mission des Nations Unies en RDC (MONUSCO) plaide pour une consolidation des acquis découlant de l’alternance politique intervenue le 24 janvier 2019 avec l’élection de Félix Tshisekedi à la tête de l’Etat.

« Ceci est particulièrement important à un moment où, en plus de la pandémie de Covid-19, les discours de haine dans certaines parties du pays alimentent les divisions, la discrimination et la violence », a affirmé la Représentante du Secrétaire général de l’ONU dans le pays, Leila Zerrougui, qui participait au dialogue du Conseil des droits de l’homme en visioconférence depuis Kinshasa, la capitale congolaise.

Face au tableau en demi-teinte dépeint au cours de ce dialogue, le Ministre des droits humains de la RDC, André Lite Asebea, a insisté sur  les actions entreprises par Kinshasa pour combattre les violations. M. Lite Asebea a indiqué que les autorités congolaises entendent relever les défis encore présents dans ce domaine, notamment en matière de pacification du pays, de lutte contre l’impunité, d’accès des victimes à la justice, et de résolution des violences intercommunautaires.

« Pour réaliser les aspirations profondes du peuple congolais en matière d’État de droit, la route qui s’ouvre devant lui est sans doute encore semée d’embûches.

Mais rien ne s’opposerait à la détermination du gouvernement à atteindre cet objectif, quel qu’en soit le coût », a souligné le Ministre congolais.

Dans la province de l’Ituri, dans le nord-ouest du pays, de graves violations des droits humains continuent d’être signalés.

Au cours des deux dernières années, le Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme a recensé de nombreux abus perpétrées principalement par des groupes armés de la communauté Lendu - visant initialement la population Hema mais maintenant aussi d’autres communautés.

Entre octobre 2019 et mai 2020, près de 500 civils ont été tués, dont plus de la moitié rien que depuis mars dernier.

« Dans les régions du Kasaï (centre du pays), la majorité des violations documentées sont commises par les forces de défense et de sécurité », a fait valoir Mme Bachelet.

Les milices Bana Mura et Kamwina Nsapu sont devenues nettement moins actives dans le cadre de la démobilisation de ces dernières et de la mise en œuvre de la justice transitionnelle.

« Cependant, les militaires ont fait des efforts notables pour renforcer la responsabilité, et ils devraient être cimentés par une démilitarisation et un désarmement plus poussés », a précisé la Haute-Commissaire qui a toutefois noté que depuis sa dernière mise à jour, au moins 100 personnes ont été tuées par la police congolaise.

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Bulletin d'information-CEPADHO du 17 juin 2020

6 CIVILS MASSACRES PAR LES ADF A KANANA, SOIT 676 TUES DANS 7 MOIS:

Les 6 civils auraient été massacrés le matin de mercredi juin 2020.

En effet, des informations recueillies par le CEPADHO indiquent que les Terroristes ADF/MTM venus de la vallée de la rivière SEMULIKI (en plein parc de Virunga) se sont infiltrés matinalement à KANANA, c'est à 4km de HALUNGUPA, dans la localité KILYA, Groupement MALAMBO, Secteur de RUWENZORI à  l'est du Territoire de BENI. Il se sont livrés à un véritable carnage.

Le bilan encore provisoire fait état de 6 civils ont tués. Parmi les victimes, ont mentionne un couple habitant de la Ville BENI, Commune MULEKERA, Quartier KALINDA en Cellule NTONI.

Les FARDC se sont lancées à poursuivre les assaillants. Des combats acharnés ont été signalés toute la journée de ce mercredi. Toute fois les corps des civils tombés ne sont pas encore levés.

Paradoxalement, toujours dans la localité KILYA, pendant que les ADF/MTM opéraient leur incursion, les miliciens May-May attaquaient les FARDC à KATERRAIN (non loin de KISIMA). Cela, comme qui dirait, pour servir de béquilles des ADF en déconcertant les Forces Armées.  Le CEPADHO dénonce et condamne cette complicité locale avec l'ennemi.

Le massacre de KANANA se produit au lendemain d'un double assassinat produit par les ADF à LOSE-LOSE. Ici une femme et son enfant ont été sauvagement tués par les jihadhistes.

Le récent massacre perpétré par les islamistes ADF/MTM à KANANA porte à 676, les civils massacrés par ces Terroristes en représailles aux offensives de grande envergure lancée contre eux par les FARDC depuis le 30 octobre 2019. 
















Le CEPADHO suggère que l'Armée mette sur pied une stratégie d'anticipation des attaques des ADF. Il encourage le Commandement à la promptitude dans la gestion des alertes de la population en lien avec le mouvement de l'ennemi.

A ce sujet, le CEPADHO salue la promptitude dont a fait preuve l'armée en réponse à l'alerte des habitants de RUGETSI/Groupement MALAMBO dans la nuit de mardi à ce mercredi 17 juin courant, grâce à quoi une attaque ADF a été anticipée.

     Ainsi fait à BENI, le 17 juin 2020;

Pour le CEPADHO,

Maître OMAR KAVOTA, Vice-président du CA.


La rédaction

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