À l’occasion de la journée international des veuves, célèbrée mardi 23 juin 2020, les femmes de Beni ville et térritoire déplorent les conditions de vie qu’elles mènent depuis 2014

🔴Journée internationale des veuves : dans la région de Beni, les femmes disent non aux massacres et oui à la paix.

La journée internationale dédiée aux veuves a été célébrée ce mardi 23 juin 2020.

A l’occasion de cette journée, les femmes veuves de la ville de Beni ont déploré les conditions de vie qu’elles mènent et ont demandé l’implication urgente du gouvernement congolais dans le rétablissement de la paix à l’Est du pays.

Au cours d’une activité organisée pour la cause, celles-ci veulent voir la fin des massacres des civils par des rebelles ougandais de Forces démocratiques alliées (ADF).

Kaviva Charlotte, vice-présidente des femmes veuves à Beni indique que la plupart d’entre elles sont marginalisées et stigmatisées dans la société.

« Au Congo, les veuves ne sont pas prises en charge totalement parce que quand le mari meurt, le même jour, on te deloge de la maison avec toute la richesse.

Nous demandons au gouvernement congolais de remettre la veuve dans ses droits, et nous qui sommes à Beni, disons non aux massacres et oui à la paix », a-t-elle plaidé.

Pendant ce temps, le parlement des jeunes de Beni lance un cri d’alarme envers les autorités par rapport à la vie des veuves des massacres et des pandémies qui sévissent au pays, spécialement à l’Est dans la région de Beni.

Cette structure juvénile appelle le gouvernement à élaborer un plan d’urgence en faveur des veuves.

À OICHA CHEF LIEU DU TÉRRITOIRE DE BENI

🇨🇩🔴Le calvaire des enfants déplacés de guerre dans leurs sites d’hébergement.

Les enfants déplacés de guerre vivant dans leurs différents sites d’hébergement  en commune d’Oicha mènent une vie tout à fait difficile.

Ils mangent en peine et dorment dans des mauvaises conditions. Constat réalisé par votre rédaction ce vendredi 17 juin 2020 au lendemain de la célébration de la journée mondiale de l’enfant africain.

Dans tous les sites, sur les visages des enfants de tous les âges confondus, on sait lire directement une triste famine permanente. Pour calmer cette faim, certains enfants se contentent de croquer des noies de palmes qu’ils auraient ramassé des huileries.

D’autres encore, comme aux sites de l’Ecole primaire Mwangaza et de l’Institut Mabalako, se disputent pour trier les épluchures des riz déversés dans le stade de football à côté de ces sites.

Pour se trouver à manger la journée, la plupart d’enfants font la ronde des lieux de deuil pour, soit profiter du repas funèbre, soit  ramasser les résidus des nourritures, nous ont tristement avoué certains enfants et leurs parents.

Quand à leur logement, ils dorment sur des bâches confinés avec leurs parents. Dans une salle de classe, on peut facilement trouver six à huit ménages.

Les parents évoquent aussi le problème des soins des enfants dont ils n’ont pas de frais pour honorer la facture.

Dans tout cela, ce que déplorent les parents de ces enfants déplacés c’est le silence de mort du parlement d’enfants local qui n’est, en aucun jour, passé voir comment vivent les enfants dans ces sites.

Notons qu’ils peuvent être plus de mille enfants qui vivent actuellement dans des sites des déplacés de guerre en commune d’Oicha.

🇨🇩🔴➡Au marché central d'Oicha ; L’absence d’un ouvrier à la base de la non utilisation des latrines publiques.

L’utilisation des latrines au marché central d’Oicha est maintenant question de jours. Tout étant déjà réunie ;  la seule chose qui reste c’est de trouver un permanent.

Cette assurance a été livrée ce lundi 22 juin 2020 à Radio Moto Oicha par le comité chargé de la gestion de ces toilettes publiques construites depuis 2018. 

Ce comité mis en place il y a quelques jours est composé des délégués venus respectivement de la commune, de l’ISTM, de la FEC et du bureau central de la zone de santé.

Selon Yves KAMBALE VISUSA, son président, lors de la dernière réunion, il avait été décidé de recruter un ouvrier pouvant travailler à cet endroit.

Mais  ce qui bloque jusqu’à présent n’est autre que le manque de cet ouvrier. Il invite les éventuels candidats à s’annoncer pour l’étude des modalités pratiques.

L’interlocuteur, rappelle que les usagers auront à donner une contribution pour la maintenance et la rémunération de celui qui sera affecté à l’endroit.

Signalons que depuis environ deux semaines, le marché communal d’Oicha ne dispose plus de latrines. Les quelques portes qui étaient fonctionnelles ont été démolies car construites dans une parcelle d’un particulier. Ce dernier veut utiliser son terrain pour d’autres faits.

La rédaction

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