À luna vers l'est dela Rép dém du Congo, une persnne a trouvé la mort dans une attaque des ADF à la limite entre le Nord-Kivu et l’Ituri 3 juin 2020

🔴⏰➨Les rebelles ougandais d’Allied Democratic Forces (ADF) ont encore attaqué la contrée de Luna, située à la limite entre les provinces du Nord-Kivu et l’Ituri, dans l’est de la République Démocratique du Congo, ce mercredi 03 juin 2020.

Le bilan dressé par la société civile d’Eringeti fait état d’un mort et d’un otage. Kambale Musavuli Faustin, président de ladite structure citoyenne explique à ACTU360.ORG que le corps de la victime est à la morgue de l’hôpital d’Eringeti.

Ce, en attendant le rapatriement de ce dernier vers les membres de sa famille. Entretemps, le personnel soignant de l’hôpital d’Eringeti abandonne progressivement  son poste, craignant les éventuelles représailles des assaillants.

Cette situation inquiète la société civile locale. Il y a peu, une autre attaque attribuée aux mêmes rebelles a été déjouée par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) sur le tronçon routier Mbau-Kamango.

L'actualité c'est aussi ; 8 otages libérés de mains des ADF par l’armée près d’Eringeti 3 juin 2020

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont libéré huit (8) otages des mains des rebelles d’Allied Democratic Forces (ADF) dans l’agglomération de Kanana, située à environ 8 kilomètres de la localité d’Eringeti, à Beni-territoire (Nord-Kivu), le mardi 02 juin 2020.

Ces ex-otages sont tous habitants de Mutsonge (une autre entité située près d’Eringeti, Ndlr). Ils étaient enlevés lorsqu’ils exerçaient les travaux champêtre. Cette libération réjouit les forces vives locales.

Elles exhortent les forces loyalistes à lancer davantage des assauts contre les rebelles ADF qui, actuellement, sont devenus actifs dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri (précisément dans le territoire d’Irumu, Ndlr).

Lundi dernier, le CEPADHO a indiqué avoir dénombré plus de 650 civils tués par les rebelles d’Allied Democratic Forces (ADF) dans l’est et le nord-est de la République Démocratique du Congo, depuis le lancement des opérations dites de “grande envergure” par l’armée en fin octobre 2019, dans la ville de Beni.

En térritoure de Beni vers l'est dela Rdc : Plus de 100 personnes massacrées au mois de mai 2020 selon une source d'ONGDH (CRDH) basé à Oicha chzf lueu du térritoire de Beni en proie des massacres dépuis octobre 2014.

La situation sécuritaire et humanitaire va de mal en pis dans la région de Beni en proie aux attaques répétitives odieuses attribuées aux présumés rebelles ougandais des Forces Démocratiques Alliées (ADF) dans cette partie de la province du Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo.

Dans une déclaration publiée, mercredi 3 juin 2020, la Convention pour le respect des droits humains (CRDH) constate « avec amertume que durant le mois de mai 2020, les populations des territoires de Beni et Mambasa ont été confrontées à une insécurité très grandissante, sous l’œil impuissant des forces de sécurité et de défense qui y sont déployées ».

Cette organisation de défense des droits de l’homme déplore « plus de 100 personnes massacrées sauvagement par les ADF en l’espace de trente (30) jours ».

« Il sied d’informer aux autorités si du moins elles l’ignorent, l’agglomération d’Oicha et ses environs sont entre le marteau et l’enclume, car entourés par l’ennemi. Ce qui justifie la désertification des villages et certains quartiers d’Oicha qui viennent de se concentrer au cœur d’Oicha sans abri qui ont besoin de tout. Plusieurs villages sont rendus déserts comme Makutano, Kakwavya, Kiravo, Landa, Ketchele, Ndalya, Kidepo pour ne citer que ceux-là », a-t-elle alerté.

La CRDH par le biais de son secrétaire permanent Patrick Mukohe recommande au Gouvernement de s’auto-évaluer sur les opérations militaires dans la zone depuis le début de l’insécurité, de relancer les opérations militaires dans la zone insécurisée et d’assister les familles des déplacés à Oicha qui ont besoin de tout.

Enfin, la CRDH appelle la population à dénoncer tout mouvement suspect et à la surveillance des uns et des autres pour éviter d’éventuelle infiltration.


Rédaction. . .

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