À Oicha chef lieu du térritoire de Beni ; La Brasserie Simba (Brasimba) a remis le mercredi 3 juin 2020 des matériels médicaux au centre hospitalier Maman Muponyaji en Rép dém du Congo

⏰➨Brasimba apporte son assistance à une structure sanitaire pour la construction d'une maternité
Santé.

La Brasserie Simba (Brasimba) a remis ce mercredi 3 juin des matériels médicaux au centre hospitalier Maman Muponyaji, une structure privée gérée par l'église catholique, localisée au quartier Bakaiko, dans l'est de la cité d'Oicha, en territoire de Beni (Nord-Kivu). Ce don a été offert pour soutenir le projet de maternité, qui reste un besoin dans cette partie de Beni.

L'assistance comprend une table opératoire pneumatique, un lit d'accouchement, l'autoclave à vapeur, des caisses, un adoucisseur et producteur d'eau distillée, trois tables porte instrument, deux chariots en inox, un four à sec stérilisateur, une lampe sialitique, une lampe oscillatoire, quatre  cibuteneurs, un groupe électrogène, et 90 bidons vides.

"Nous avons choisi Oicha parce que c'est une ville martyre. Ce geste est une façon pour la Brasimba de compatir avec les habitants d'Oicha.

Nous voulons que quand nos mamans accouchent, qu'elles accouchent dans de bonnes conditions. Nous avons remarqué que ce centre hospitalier a un projet de construire une maternité, malheureusement à cause de l'insécurité le projet n'avance pas. m

Mais cela n'empêche qu'ils commencent déjà à utiliser ces matériels ", a déclaré Nengo Jean Baudouin, Directeur des ressources humaines à la Brasimba grand est.

Le centre hospitalier Maman Muponyajila est la plus grande structure sanitaire dans l'est d'Oicha, située dans un quartier touché par les violences des combattants d'Allied Democratic Forces (ADF) depuis 5 ans. Il a une capacité d'accueil de 35 malades et enregistre au moins 10 nouveaux cas de malade par jour.

Pendant la recrudescence des tueries des civils dans la zone, les infirmiers travaillent souvent en ambulatoire, mais depuis deux semaines maintenant, une petite accalmie règne dans la contrée, ce qui a facilité le retour de plus de 23000 habitants à en croire Honoré Risasi, chef du quartier Bakaiko contacté par ACTUALITÉ.CD.

Malgré la réception de ces matériels médicaux, les autorités sanitaires émettent des doutes pour sa sécurité.

" Nos gratitudes s'adressent à la Brasimba qui a voulu aider notre population d'Oicha à travers ce don médical. Cela va aider à améliorer la qualité des soins, ainsi, Brasimba nous aide à atteindre les objectifs de plan d'action opérationnelle et particulièrement de la zone de santé d'Oicha.

Pour aujourd'hui, il y a une crainte au niveau de la sécurité, alors nous pensons que la population et les services de sécurité vont nous aider à sécuriser ces matériels ", affirme sœur Françoise Syauswa, directrice du bureau des œuvres médicales dans le diocèse de Butembo-Beni.

Depuis le début des attaques meurtrières à Beni, plusieurs structures sanitaires ont fermé leurs portes dans plusieurs entités, notamment sur l'axe routier Oicha-Eringeti. Dans la localité de Mavivi par exemple, au Nord de Beni ville, plusieurs autorités sanitaires ont dû quitter le milieu, craignant pour leur sécurité. La seule structure sanitaire qui reste ne parvient pas à servir la population, au moins 63 cas de morts nés ont été répertoriés par les autorités locales depuis janvier 2020 suite notamment au manque de maternité.

À MABALAKO TÉRRITOIRE DE BENI

LA Pratiques familiales essentielles : PPSSP renforce les capacités des I.T d’OICHA

La dynamique de participation communautaire était au cœur d'un atelier organisé par le PPSSP simultanément en faveurs des infirmiers titulaires de la zone de santé d'OICHA et MABALAKO.

Sous le financement de l'UNICEF, cet atelier vise la vulgarisation des pratiques familiales essentielle pour lutter contre EBOLA ainsi que covid19.

À ce premier jour, nous avons insisté sur la structuration des cellules d’animation communautaire, la mise en œuvre ainsi que le diagnostic communautaire.

Nous avons fait un zoom sur l’élaboration du plan d’action communautaire faisable avec les ressources disponibles a témoigné le formateur d’OICHA à l’issue de la première journée.

Ce samedi 06 Juin, le tour sera aux chefs de base en prévision d’une restitution dans leurs différentes CAC respectives. Au même moment, la zone de santé de MABALAKO n’est pas du reste.

Ici les personnels soignants ont été recyclés sur cette dynamique de participation communautaire. Comme en zone de santé d’OICHA, les chefs de base de MABALAKO sont conviés ce samedi pour suivre la même formation.

Rédaction

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