À oicha chef lieu du térritoire de Beni-Rdc ; Il n’y a plus de latrines publiques au marché central d'après le rapporteur dela Radio Moto Oicha

🇨🇩⏰👉Donc dans le marché d’Oicha : des latrines publiques démolies et d’autres jamais utilisées.

Il n’y a plus de latrines publiques au marché central d’Oicha. Celles qui sont construites dans la partie du marché gérée par l’ISTM ne sont jamais rendues opérationnelles. D’autres qui étaient jusque là utilisées, ont déjà été démolies parce que construites dans une parcelle d’un particulier. Le propriétaire de la parcelle veut bâtir une autre maison sur ce terrain. Voilà pourquoi il a ordonné la démolition des latrines jadis gérées par la fédération des entreprises du Congo, FEC/centre de négoce d’Oicha.

Dans une lettre datant du 1er janvier 2020, Monsieur Kasereka SYAWITEWIWE Mordecai, propriétaire de la parcelle avait déjà adressé un préavis à l’administrateur du territoire de Beni.

Il lui avait signifié son intention de vouloir érigé un nouveau bâtiment dans sa parcelle située au marché centrale. Laquelle parcelle avait été sollicitée avant 2005 par Kalumba Emmanuel, à l’époque administrateur du territoire. Un bâtis avec quatre lunettes seulement avait alors été érigé à cet endroit.

En 2018, l’ONG PAP-RDC, après avoir constaté un afflux important de la population au marché centrale, avait initié un projet de construction d’autres latrines dans ce marché. Malheureusement, par manque d’espace dans la partie qui revient à l’Etat congolais, ces latrines avaient été construites dans la partie appartenant à l’ISTM.

Mais, depuis lors, ces dernières ne sont jamais rendues opérationnelles.

Au départ, il s’était observée une incompréhension entre d’une part, la commune et la FEC, et d’autre part,  la FEC et l’ISTM, au tour de la gestion de ces latrines.

Par contre, aujourd’hui, les divergences semblent être aplanies entre toutes les parties. Elles ont multiplié de réunions, et dans la dernière, chaque partie a pris ses engagements.

Interrogé à ce sujet, le bourgmestre de la commune d’Oicha a déclaré :

« la commune a déjà réalisé sa part en donnant du savon, du chlore et de papiers hygiéniques. La commune a même pris l’engagement d’assurer la prise en charge financière de l’agent qui sera commis à la permanence pendant les deux premiers mois d’essaie ».   

« Aujourd’hui, le problème c’est parce qu’on n’a pas encore trouvé un individu pouvant assurer la permanence », ajoute le bourgmestre adjoint expliquant qu’une démarche avait déjà été entreprise pour le trouver, mais jusque là sans succès.

Même réaction côté ISTM. Un agent de cette institution supérieur qui a requis l’anonymat affirme que tous les outils nécessaires sont déjà disponibles, mais il ne manque que de personne pouvant travailler pour assurer le contrôle.

Tous les services impliqués dans l’hygiène et l’assainissement sont appelés à jouer, chacun, son rôle, ajoute encore le bourgmestre.

Le vice-président de la FEC, lui, s’est réservé de tout commentaire. Entre temps, les usagers du marché se plaignent de ne pas pouvoir trouver un endroit pour se soulager.

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