Déconfinement ; Les travailleurs de Google et Facebook ne vont pas précipiter le retour dans les locaux des salariés, invités à finir l'année en télétravail

⏰➨Déconfinement : les salariés de Google et Facebook de retour au bureau en 2021

Les deux géants du numérique ne vont pas précipiter le retour dans les locaux des salariés, invités à finir l'année en télétravail.

Pas de retour précipité au bureau pour les salariés de deux mastodontes du numériques.

Facebook et Google ont indiqué que les membres de l'entreprise ne reviendraient sans doute pas dans les locaux des deux firmes avant la fin de l'année 2020 pour cause de pandémie de Covid-19. Ils continueront donc leur activité en télétravail pour le reste de l'année civile.

Sundar Pichai, le PDG d'Alphabet (maison-mère de Google), a indiqué à ses salariés qu'ils travailleront sans doute de leur foyer pour le reste de l'année 2020, selon des informations confirmées par Google.

Le patron s'est adressé au personnel jeudi lors d'une assemblée générale hebdomadaire, en ligne.

Il a expliqué que les personnes ayant besoin de retourner au bureau pourront le faire en juin ou en juillet, en appliquant des mesures de sécurité renforcées.

Mais ils seront l'exception. Alphabet emploie plus de 100.000 salariés dans le monde.

Facebook employait 45.000 personnes dans le monde fin 2019  (sans compter les milliers de travailleurs employés par des sous-traitants) et prévoit d'en recruter 10.000 de plus pour accélérer le développement de son offre de produits et services, particulièrement adaptée aux mesures de distanciation sociale.

Au-delà du retour au bureau en 201, le PDG de Facebook Mark Zuckerberg avait d'ores et déjà annoncé que son groupe se refusait à mettre en place des rassemblements de plus de 50 personnes avant juillet 2021, au plus tôt.

facebook très strict

Fin avril le groupe avait déjà précisé que le télétravail continuerait au moins jusqu'au 1er juin, et que le retour serait "échelonné" et "incrémental" (par palier).

Chez Facebook, la politique de gestion des salariés sera sensiblement la même, rapportent les médias américains.

Là encore les bureaux rouvriront le 6 juin, mais les employés pourront rester chez eux jusqu'en 2021 s'ils le souhaitent.

Plusieurs employés de Facebook ont publiquement pris position, ce week-end, contre Mark Zuckerberg et sa décision de ne pas modérer les propos de Donald Trump. Dans le même temps, Twitter a signalé sur sa plateforme plusieurs messages du président américain.

Le clash entre Twitter et Donald Trump  éclabousse Facebook. Son patron et fondateur, Mark Zuckerberg, refuse de sanctionner des propos polémiques du président américain. Il a été désavoué publiquement par des employés, un phénomène rare dans la Silicon Valley.

"Mark a tort, et je vais m'efforcer de le faire changer d'avis en faisant beaucoup de bruit", a tweeté dimanche Ryan Freitas, directeur du design pour le fil d'infos (News Feed) de Facebook. Il précise avoir rassemblé une cinquantaine de personnes du même avis.

À l'origine, deux interventions sans précédent de Twitter la semaine dernière. La plateforme a d'abord signalé deux tweets du président américain sur le vote par correspondance avec la mention "vérifiez les faits".

Mark Zuckerberg a alors rappelé sur Fox News que les plateformes, selon lui, ne devaient pas jouer le rôle "d'arbitres de la vérité en ligne" – une interview retweetée par Donald Trump.

Puis, vendredi, Twitter a masqué un autre message du locataire de la Maison Blanch, sur les affrontements à Minneapolis après la mort de George Floyd, pour violation des directives du réseau sur l'apologie de la violence.

Fronde chez les employés

Twitter et Facebook ont mis en place des systèmes de lutte contre les contenus dangereux (appels à la haine, harcèlement...) et contre la désinformation. Mais Facebook exempt les personnalités et candidats politiques de l'essentiel de ces mesures.

"Je ne sais pas quoi faire, mais je sais que ne rien faire n'est pas acceptable. Je suis un employé de Facebook en désaccord complet avec la décision de Mark de ne rien faire au sujet des posts récents de Trump, qui incitent clairement à la violence", a tweeté samedi Jason Stirman, un responsable en recherche et développement de la société, passé par Twitter.

"Je ne suis pas seul chez Facebook. Il n'y a pas de position neutre sur le racisme", a-t-il ajouté.

De fait, plusieurs autres salariés ont pris la parole dimanche.

"Je pense que le tweet de Trump (sur les pillages) encourage la violence extra-judiciaire et attise le racisme. Respect à l'équipe de Twitter", écrit David Gillis, un designer. "Ne rien faire n'est pas faire preuve d'audace. C'est ce que ressentent beaucoup d'entre nous", abonde Nate Butler, aussi développeur.

Entretien téléphonique entre Mark Zuckerberg et Donald Trump

Pour ne rien arranger, la presse américaine a révélé dimanche que Mark Zuckerberg et Donald Trump se sont entretenus vendredi par téléphone.

La conversation a été "productive", selon des sources anonymes du site spécialisé Axios et de la chaîne CNBC. Elle n'a été ni confirmée ni démentie par les intéressés.

Pour l’OMS, cette pandémie et son impact sur nos vies sont exceptionnels. Chaque jour, chaque minute, « nous recueillons des preuves, partageons des connaissances et prenons des mesures pour arrêter ce virus et pour rendre la réponse sanitaire plus solide et durable », a-t-il ajouté.



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