Des affrontements ont éclaté le dimanche 21 juin 2020 entre un groupe et les casques bleu dela Monusco, au village Mayitatu térritoire de Beni, dans l'est delà Rdc des miliciens Maï-Maï

🇨🇩🔴➡En plein processus de reddition, les maï-maï UHURU ouvrent le feu sur les casques bleus en patrouille.

Des affrontements ont éclaté ce dimanche 21 juin 2020 entre des miliciens Maï-Maï cantonnés à MAYITATU à processus d'intégration vers l'armée loyaliste et les casques bleus de la MONUSCO sur l'axe MAYIMOYA-TSANITSANI à l'ouest de la localité de MAYIMOYA en territoire de Beni.

Selon le président de la jeunesse de MAYIMOYA, les tirs ont débuté quand les miliciens de UHURU cantonné pour un processus de reddition ont empêché aux soldats de la paix de mener la patrouille dans la zone sous leur contrôle.

Ces miliciens accusent à tort ou à raison ces casques bleus de la MONUSCO de collaborer avec les rebelles. Ils gardent même ces rebelles dans leurs camps. Ils leurs donnent des munitions pour attaquer ces miliciens.

Voilà autant des raisons qui ont conduits au déclenchement de ces affrontements apprend-t-on au conseil local de la jeunesse.

Le bilan de ces affrontements fait état d'un élément maï-maï blessé et une femme qui partait au champ a également touché par balle.

Les victimes ont été dépêchées à l'hôpital général de référence d'OICHA pour les soins appropriés.

🇨🇩🔴⏲Ituri-ADF : 10 morts, 3 habitations brûlées et plusieurs villages vidés de leurs habitants.

Au moins dix (10) personnes ont été lâchement abattues par des présumés rebelles ougandais d’Allied Democratic Forces (ADF) le week-end dernier non loin de Tchabi dans la chefferie de Banyali-Tchabi, province de l’Ituri, dans l’Est de RD Congo.

Selon des sources locales contactées par ACTU7.CD, trois (3) habitations ont été brûlées par les assaillants dans cette région en proie aux attaques ennemies.

Outre ces dégâts humains et matériels, plusieurs villages se vident de leurs habitants craignant pour leur sécurité. Il s’agit notamment de Vukaka, Belu et Bwakadi qui avaient accueilli les déplacés venus de Mukondi.

Pour rappel, 6 personnes avaient été tuées et une cinquantaine de maisons incendiées par les ADF dans la nuit du samedi au dimanche 14 juin 2020 à Mukondi, dans le territoire de Beni.

🇨🇩🔴⏲👉RDC: Au sixième mois de son nouveau mandat, la MONUSCO est encore loin de rassurer à l'EST du pays.

Pourtant prorogé particulièrement à la suite de l'instabilité sécuritaire à l'EST du pays, le mandat de la MONUSCO tend presqu'en terme sans pourtant rassuré les communautés locales.

De MANGINA à MUTWANGA, ces casques bleus ont encore du mal à se faire accepter par les communautés locales.

Le vice-président des forces vives du Nord-Kivu estime que ce comportement parait normal pour un peuple longtemps meurtri.

Ils espéraient avoir la paix avec le renforcement du dernier mandat de la MONUSCO. C'est plutôt le contraire qui est arrivé.

Environ 700 personnes ont été lâchement abattues par l'ADF depuis que ce mandat a été renouvelé. D'autres citoyens ont même perdu leurs vies non loin des installations ou même des positions des casques bleus de la MONUSCO regrette Edgar KAMBALE MATESO.

À la même source d'ajouter que pour les 6 derniers mois restants de son mandat, la MONUSCO ferait mieux d'être aux côtés de ces habitants qui n'ont plus espoir de vivre à la suite de la précarité du système sécuritaire à l’EST du pays.

La MONUSCO devrait aussi identifier tous ces collaborateurs des ADF jadis cités dans les rangs des forces armées par ses propres commissions à travers différents rapports et les mettre à la disposition de la CPI poursuit-il tout en ajoutant qu'il n'a jamais été tard pour faire le bien.

,🇨🇩🔴⏲👉À Kyondo, plus de 4 000 ménages de déplacés sont dépourvus de vivres et soins médicaux

Plus de quatre milles (4 000) ménages de déplacés de guerre se trouvent ce dernier temps en communede Kyondo, dans le territoire de Beni.

Ces déplacés sont venus de Oicha, Eringeti, Ndalya, Biakato, Bulongo, Mutwanga, Halungupa, Mighende, Masambo et ailleurs. Les uns se trouvent dans les familles d’accueillent, mais d’autres, ayant peu de moyens, sont en location dans des maisons des particuliers.

Selon la présidente du comité de déplacés de Kyondo, ces frères et sœurs déplacés vivent dans des conditions très difficiles. Ils ont une nécessité des vivres et non-vivres.

Kavugho Mwengesyali Espérance, présidente du comité de déplacés de Kyondo, appelle les bonnes volontés à venir en aide à ces déplacés de guerre.

« Ils vivent difficilement, ils sont dépourvus des vivres et des soins. Ils sont autour de 4 milles ménages. Et lorsque nous comptabilisons aussi les enfants, le nombre devient très élevé. Jusqu’à présent, parmi les déplacés, il y a les malades qui n’accèdent pas aux soins parce qu’ils n’ont pas d’argent.

 Vraiment nous traversons une vie très compliquée ici à Kyondo », a-t-elle mentionné avant d’ajouter «  Nous supplions l’Etat de garantir la sécurité dans nos milieux respectifs ; parce qu’ici chez moi il y a trop de déplacés, chez le bourgmestre également ainsi que chez la maman présidente de la société civile ».

🇨🇩🔴➡Djugu: La communauté Lendu condamne les attaques contre les humanitaires par les miliciens de la CODECO.

Deux véhicules des organisations non gouvernementales dénommées « COOPI et MEDAIR avec quelques agents ont été détournés de leur trajectoire le mercredi le 17 juin dernier par les miliciens de la CODECO aux environs de Kpandroma dans le groupement Zabu en territoire de Djugu.

Ces rebelles avaient contraints ces humanitaires à les amener à leur destination avant de les libérer quelques heures plus tard sans causer un quelconque mal sur eux.

Dans une déclaration rendue publique ce vendredi, l’association culturelle Lori réunissant le peuple Bbale(lendu) condamne cet acte et le qualifie d’une violation flagrante du droit international humanitaire.

 » Nous condamnons et dénonçons cette barbarie envers les agents humanitaires et interpellons les auteurs notamment le groupe de CODECO dirigé par un certain Mandefu, à cesser ce genre d’acte ignoble et à laisser la circulation libre à ces humanitaires qui cherchent à sauver la population à situation précaire « , a lancé Maître Célestin Tawara Angaika, président de cette communauté.

Parmi d’autres recommandations formulées, cette structure communautaire appelle ces miliciens qui endeuillent ce territoire depuis décembre 2017, à arrêter les violences et d’adhérer au processus de DDR, à la population membre de cette communauté de dénoncer tous les mouvements suspects et de livrer tout milicien auprès des forces loyalistes.

 » Nous demandons à la population de collaborer étroitement avec les FARDC et la PNC et les autorités politico-administratives. Aux militaires FARDC d’accompagner et sécuriser les interventions humanitaires en territoire de Djugu et de Mahagi, de sécuriser et de protéger les camps des déplacés.

Au gouvernement national et provincial d’accélérer le processus de DDR en territoire de Djugu, d’instruire l’Administrateur de Djugu de s’assurer de l’effectivité de l’autorité de l’État dans les groupements et secteurs Pitsi, Djatsi et Tatsi « ,a-t-il ajouté.

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