En Beni l'armée démande à la population de continuer à faire confiance à son armée après l’embuscade des ADF tendue à un convoi des civils à Makisabo
Après l’embuscade des ADF tendue à un convoi des civils à Makisabo, à plus ou moins 30 kilomètres à l’Est de la ville de Beni au Nord-Kivu samedi 20 juin 2020, au cours de laquelle deux civils ont été tués et deux véhicules incendiés, l’armée congolaise rappelle son engagement dans la traque de tous les groupes négatifs dans la région de Beni.
Antony Mwalushayi, porte-parole des opérations sokoka 1 grand Nord-Kivu, indique que trois rebelles ADF ont été neutralisés par les forces armées loyalistes au cours de cette embuscade.
L’officier militaire demande à la population de continuer à faire confiance à son armée.
« Nous avons réussi à neutraliser trois ADF qui ont été à la base de cette embuscade. Q
la population continue à nous faire confiance, car nous sommes toujours sur terrain pour travailler et pour traquer l’ennemi malgré les cas isolés qui continuent à nous déranger parce qu’à Beni, quand il y a un mort, pour nous c’est un mort de trop et ça nous fait énormément très mal mais ça ne décourage pas, nous sommes déterminés.
C’est notre travail, nous allons continuer à le faire jusqu’au sacrifice suprême, nous le promettons », a-t-il dit.
Toutefois, il pense que le non respect par les chauffeurs, des mesures prises par les autorités aux différentes barrières seraient à la base de cette situation.
Il appelle les chauffeurs à ne pas franchir les barrières avant 8heures du matin.
« Nous demandons aux chauffeurs de respecter les mesures qui sont données au niveau des barrières parce que c’était même avant 8heures que les véhicules sont arrivés au niveau de la barrière mais ils n’ont pas respecter les heures de passage à la barrière. Qu’ils ne traversent pas les barrières avant 8heures du matin », recommande-t-il.
L'actualité c'est aussi ; Une présence militaire à la base d’une panique à Lume.
Une panique a gagné les habitants de Kidolo, contrée située au nord ouest de la commune rurale de Lume en secteur de Rwenzori, territoire de Beni au Nord-Kivu dans l’Est de la RDC. A la base, la présence des éléments FARDC en patrouille diurne dans cette contrée qui a été mal interpretée par les cultivateurs qui ont vite abandonné leurs champs.
Le chef de ce village appelle la population au calme et recommande aux autorités militaires de signifier les autorités de base à chaque fois qu’il y a patrouille.
« Oui, les habitants ont fui leurs champs pendant la journée. C’était suite à la présence des militaires. J’appelle la population au calme. Je recommande aux autorités militaires de nous faire signe quand il y aura patrouille pour éviter pareille situation. »
A ces jours, le secteur de Rwenzori fait face aux menaces sécuritaires caractérisées par les attaques des rebelles de l’ADF causant mort d’hommes.
🇨🇩🔴⏰✍️✍️✍️En Ituri : La société civile consternée par la montée en flèche des tueries à Djugu.
Les forces vives en province de l’Ituri ont exprimé leur vive préoccupation après l’assassinat, dimanche 21 juin dernier, de 3 autres civils par des hommes armés en territoire de Djugu, devenu théâtre sanglant des atrocités rebelles.
Selon le président de la société civile de Mazé en chefferie des Bahema-Nord, ces attaques ont eu lieu la journée du dimanche au village Olo dans le groupement Utcha où monsieur Uzia a été décapité par les miliciens de la CODECO pendant qu’il partait à Mazé le matin vers 8h.
» Aujourd’hui le matin, comme les gens ne dorment pas dans leurs villages, les gens se regroupent autour des militaires à Mazé centre, alors quand papa Uzia revenait de là où il réside, alors il s’est croisé avec les miliciens de la CODECO. Il a été décapité et est mort sur place », rapporte Jean-Vianney Ngesse, son président, avant d’ajouter :
» Vers 12h comme ça, le taximan-moto nommé Charité du village Largu en partance pour Bulé, est tombé aussi dans l’embuscade de ces hors-la-loi toujours à Olo avec sa cliente, vendeuse des poissons du nom de Charlotte. »
Le président de la structure citoyenne renseigne que la moto et les poissons des victimes ont été emportés par ces assaillants venus du groupement Gopka de passage pour le groupement Ladedjo en secteur de walendu-Pitsi.
La première victime a été enterrée le même dimanche tandis que les deux autres victimes, à savoir le motard et sa cliente seront enterrés ce lundi 22 J’juin, précise la même source.
Actifs dans le territoire de Djugu depuis décembre 2017, les assaillants de la CODECO sont auteurs des meurtres des civils, du pillage, de l’incendie des maisons ainsi qu’à la base d’un déplacement massif de la population.
🇨🇩⏰🔴✍ En République démocratique du Congo : « Plus de 5 millions de congolais sont deplacés internes» (HCR).
La Représente nationale du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), a à l’occasion de la célébration de la journée mondiale dédiée aux réfugiés ce 20 juin 2020, révélé que plus de 5 millios des congolais sont déplacés internes.
Madame Liz Ahua, précise aussi que plus de 900 milles réfugiés congolais vivent dans les pays limitrophes de la République démocratique du Congo.
«Nous avons plus de 5 millions des congolais qui sont des deplacés internes. A ce chiffre s’ajoute plus de 900.milles congolais vivant dans les pays limitrophes avec la République démocratique du Congo. Ces derniers vivent grâce a l’assistance des autorités et de la population des pays dans lesquels ils ont pris refuge.
La pandémie de covid-19, ne nous a pas interdit d’intervenir. En dépit de celle-ci, nous sommes entrain de sensibiliser les déplacés contre la pandémie en RDC» déclaré celle-ci dans une conférence vidéo à laquelle Laprunellerdc.info, à pris part.
La journée mondiale dédiée aux réfugiés s’est célébrée sous le thème «Chaque homme peut agir et chaque geste posé compte » raison pour laquelle, celle-ci, appelle tous le monde à agir par une assistance aux réfugiés.
L’occasion faisant le laron, le chef de bureau de HCR-BENI, s’est félicité du fait que nombreux deplacés de la région ont été assistés par son organisation. Hibrahima Diané a pour cette occasion présenté une femme déplacée qui satisfait aujourd’hui ses besoins grâce à une aide du HCR.
La nommée Sawa, comme c’est elle qu’il s’agit apprécie l’aide du HCR, qui l’a donné une somme d’argent pour entreprendre une activité économique.
La rédaction
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