En Ituri-Rdc ; Un déplacement massif dela population s'observe au lendemain d’une attaque des présumés combattants ADF qui a fait 10 morts au village Vukaka dans la chefferie de Banyali Tshabi

🇨🇩🔴⏲➡Selon la société civile de Banyali-Tchabi qui nous livre cette informations, des déplacements massifs des populations s'observe dans plusieurs villages au sud du térritoire d’Irumu après l’attaque sanglante des présumés combattants ADF à Vukaka.

Au lendemain d’une attaque des présumés combattants ADF qui a fait 10 morts au village Vukaka (territoire d’Irumu) en Ituri, plusieurs villages se vident de leurs populations. Ces mouvements sont observés précisément dans la chefferie de Banyali Tshabi.

D'après, Raphaël Lingasabenago président de la société civile de cette chefferie, la majorité des déplacés sont enregistrés à Tchabi centre, chef-lieu de cette chefferie.

" Nous avons veillé cette nuit en train de recevoir les déplacés. Notre chefferie compte une vingtaine de villages. Il y a des villages qui sont vidés de leurs populations en totalité  notamment Vukaka, Delu, Ngusu, Banjiaku y compris tous les villages du groupement Boyo.

La plupart sont ici au chef-lieu de la chefferie et les autres vers Boga.

Leurs situations humanitaires deviennent compliquées maintenant quasiment sur tous les plans. Il y'a risque de craindre la contamination de covid-19 surtout que l'Ituri et le Nord-Kivu figurent parmi les provinces atteintes par cette pandémie.

C'est pourquoi nous appelons le gouvernement congolais à renforcer la présence militaire sur terrain et de déployer l’assistance humanitaire en faveur de ces déplacés”, lance M. Lingasabenago.

Depuis le début l’année, la chefferie de Banyali Tshabi est confrontée aux attaques des hommes armés assimilés aux combattants ADF. Une cinquantaine de personnes ont été enlevées dans cette partie de la province de l’Ituri par les assaillants.

Toute la nuit nous n'avons que observé ce mouvement de déplacement. Les déplacés disent qu'ils sont plusieurs fois victimes des barbaries des groupes armés en Ituri", a expliqué à votre rédaction  Raphaël Lingasabenago, président de la société civile de la chefferie de Banyali Tshabi.

Ces déplacés s’ajoutent à d’autres qui sont arrivés dans la région depuis une semaine en provenance du Nord-Kivu fuyant les attaques des combattants ADF. La dégradation de la situation humanitaire est à craindre, alerte le responsable de la société civile.

" Donc la chefferie avait déjà enregistré plus de 1000 déplacés venus du Nord-Kivu. Avec cette nouvelle vague, ils sont au-delà de 3000 qui sont installés dans des écoles et églises sans pourtant compter ceux qui sont dans des familles d'accueil.

La rédaction

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