En térritoire de Beni Irumu et Djugu : les rébélles ougandais ADF et la milice Codeco continuent de semer la terreur en Rép dém du Congo
Selon les chiffres publiés par le Groupe d’études sur le Congo, 125 groupes armés sont recensés dans les seules régions du Nord-Kivu et du Sud-Kivu et parmi eux, environ la moitié de ces rebelles seraient encore actifs.
Les rebelles les plus connus sont sans aucun doute les ADF ougandais et les Maï Maï, des groupes d'autodéfense congolais - les Maï-Maï - qui affirment défendre leurs communautés locales en profitant d'une "économie de guerre", nous explique Boniface Musavuli, auteur de l'ouvrage "Les massacres de Beni".
Donc l'information réçu à partir de Luna-Eringeti le mardi 03 juin 2020 révèle que, les Forces Armées dela République démocratique du Congo FARDC a déjoué une nouvelle attaque des ADF sur l’axe Luna-Komanda.
Les Forces Armées de la RD Congo (FARDC) ont déjoué, mardi 2 juin 2020, une nouvelle attaque attribuée aux présumés rebelles ougandais des Forces Démocratiques Alliées (ADF) sur le tronçon routier Luna-Komanda, dans la province de l’Ituri, dans l’Est du pays.
Les assaillants ont voulu attaquer dans la contrée dénommée Kabrique, mais sans succès. Ils ont été repoussés par l’armée. Au cours de cet échange des tirs, une femme blessée et qui était déjà entre les mains de l’ennemi s’est sauvée de justesse.
Trois autres civils, dont deux femmes et un homme ont également échappé des mains des ADF dans cette partie de la RD Congo.
Luna-Eringeti ; À la limite du térritoire d'Irumu et de Beni : L'armée a sauvé 8 civils des mains des ADF à Eringeti.
Au total 8 personnes dont 5 femmes se sont échappées des mains des rebelles ADF à Kanana, une agglomération située à plus ou moins 8 km à l'Est de la localité d'Eringeti dans le territoire de Beni au Nord-Kivu le mardi 02 juin 2020.
Ces civils, tous habitants de Mutsonge près d'Eringeti, ont été sauvés par les éléments FARDC pendant que les assaillants venaient de les capturer dans leurs champs où ils effectuaient les activités champêtres .
"C'est suite à la pression militaire que nous avons été sauvés des mains des assaillants qui venaient de nous encercler. Nous avons poussé des cris afin d'alerter les éléments FARDC qui sont venus vites et les rebelles se sont repliés" a expliqué ce mercredi à 7SUR7.CD l'une des victimes qui a requis anonymat.
Cet exploit de l'armée est salué par les forces vives du groupement Bambuba-Kisiki qui appelle les éléments FARDC à aller en offensive contre l'ennemi qui est devenu très actif ces derniers jours dans la région de Beni.
Bantou Kapanza Son depuis Beni
En térritoire de Beni ; De violents combats à l’arme lourde et légère ont mis aux prises, ce mardi 2 juin 2020, les Forces Armées de la RD Congo (FARDC) aux présumés rebelles ougandais des Forces Démocratiques Alliées (ADF) sur la route Mbau-Kamango, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu).
L’accrochage a eu lieu aux points kilométriques (PK23 et PK24) dans cette partie du territoire de Beni. La journée de ce mardi est restée agitée.
Mais, des sources locales ont parlés des morts de deux côtés. Les activités ont tourné au ralenti dans la zone où les habitants se sont déplacés vers des endroits jugés calmes craignant pour leur sécurité.
La société civile locale salue la bravoure de l’armée et appelle au renforcement des FARDC engagées au front dans cette partie de Beni.
Les membres dela société civile de la collectivité de MAMUDIOMA en secteur de BAMBUBA KISIKI, sur la route MBAU KAMANGO à Beni au Nord KIVU en RDC, félicite la riposte de l’FARDC pour avoir repousser les ADF qui ont voulu attaquer et incendier le logistique servant les génies militaires pour désenclaver la route qui relie directement la RDC et l’Ouganda la nuit de ce Mercredi, et aussi une route qui facilite la locomotion des produits vivriers de champs vers les agglomérations habitable.
Selon le président de la société civile de MAMUDIOMA, contacter par la rédaction de BASANGO ya Kivu, l’ennemi qui tue la population ce dernier temps à Beni est arrivé la nuit du Mardi à ce Mercredi pour tenter de réaliser son expédition punitive, les alertes de la population qui habite déjà le long de PK24, 25 ont suffis pour que l’armée poursuis l’ennemi jusqu’à son dernier retranchement.
Roger MWANAWAVENE, encourage le mariage entre l’armée et la population, car c’est ce mariage qui a facilité, à l’armée de détecter la présence de l’ennemi.
Rappelons que ce même ennemi a tenté d’attaquer le village de KIBRIKI dans le territoire d’ IRUMU en ITURI, l’aventure a été déjoué net par les forces armes de la république démocratique du Congo, engager dans les opérations SOKOLA I, qui était aux a gains, grâce à un cris d’alarme d’une femme, qui était déjà détenue par les ADF et relâcher quelque temps, après avoir attendu la puissance farouche de feu des vaillants FARDC.
Nous apprenons ce matin que la situation est devenue calme.
Certaines sources non confirmé par le service de sécurité, parlent de trois morts et trois blessés dans les rangs des FARDC c’est le bilan de l’attaque armée sur une des positions militaires à la hauteur du PK 23 sur la route Mbau-Kamango en territoire de Beni. L’attaque a été menée tôt le matin de ce mardi 02 juin par un groupe des combattants ADF.
La position de l’armée qui était la cible de cette attaque sert aussi de garde du site où sont cantonnées les machines utilisées dans la réhabilitation de la route Mbau-Kamango par le génie militaire des FARDC.
Les sources militaires dans ce coin du territoire de Beni renseignent que l’ennemi qui s’est servi de la vallée d’en face pour surgir près de la position de l’armée, voulait à tout prix pénétrer le site avec pour objectif d’incendier les engins de génie civil.
Il a été farouchement stoppé par une riposte de l’armée.
Trois militaires sont malheureusement tombés sous les balles ennemies et trois autres blessés pendant les affrontements.
Les éléments du 2101ième régiment en provenance du PK 24 sont venus en renforts pour mettre les assaillants déroute.
C’est une première attaque ADF qui vise une position militaire sur cet axe depuis maintenant plusieurs mois.
Quelques heures seulement après l’attaque, le général de brigade André EHONZA commandant axe Nord de l’opération Sukola1 est arrivé sur place pour non seulement rehausser le moral des hommes des troupes mais aussi donner des nouvelles consignes pour faire face aux ADF devenus très actifs à Beni au Nord-Kivu ainsi qu’à Mambasa et Irumu dans l’Ituri.
Entretemps, les voix s’élèvent à Beni pour dénoncer la résurgence des attaques de l’ADF qui visent les civils et l’armée ces trois dernières semaines.
Ces attaques provoquent morts d’hommes et déplacements des paisibles citoyens.
En térritoire de Djugu en proie aussi des massacres ; 19 morts et 7 armes récupérées après des combats entre FARDC et miliciens CODECO à Djugu.
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont annoncé, mardi 2 juin 2020, avoir tué 18 miliciens CODECO à Basani, sur l’axe Linga, dans le territoire de Djugu, province de l’Ituri (Nord-Est du pays).
Le porte-parole de l’armée en Ituri parle aussi d’un mort et d’un blessé dans les rangs des FARDC.
Le lieutenant Jules Ngongo Tshikudi précise que les opérations vont se poursuivre contre les assaillants dans cette partie du pays.
Au cours de ces combats sanglants, les éléments du 30201 bataillon ont également récupéré 7 armes. Depuis plusieurs mois, les miliciens CODECO sont actifs dans le territoire de Djugu où ils sont accusés de plusieurs exactions contre les populations civiles.
À notre grande surprise ; Des présumés miliciens CODECO (coopérative pour le développement du Congo) ont fait incursion dans la nuit de mardi 02 à mercredi 03 juin 2020, au village Mosa du groupement Kpadinga dans la chefferie des Mambisa, en territoire de Djugu, province de l'Ituri.
Le chef de ladite chefferie dresse le bilan de 16 personnes tuées et plusieurs bêtes pillées.
"Ils ont fait incursion vers 1h du matin dans ce village et ont tué 16 personnes à coups de machette et en utilisant l'arme à feu. Parmi les victimes, il y a 4 hommes de plus de 24 ans, 7 femmes dont l'âge varie entre 17 et 25 ans et 5 enfants de moins de 5 ans", a expliqué Henry Krilo, joint au téléphone par 7SUR7.CD.
Pour l'instant, il indique que la situation est revenue au calme après le départ de ces miliciens.
Face à ce massacre des civils, ce chef coutumier plaide pour le renforcement des dispositifs sécuritaires dans la région.
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