Face à la situation des massacres en térritoire de djugu et mahagi, les communautés victimes des atrocités de la CODECO décrient la léthargie des opérations militaires dans l'ituri vers le nord-est dela Rdc

🇨🇩🔴⏰✍️Regroupées dans G5, les communautés victimes des atrocités perpétrées par la milice CODECO dans les territoires de Djugu, Mahagi et une partie du territoire d’Irumu, fustigent la léthargie observée dans les opérations militaires en cours dans les régions en problèmes d’insécurité.

Elles l’ont dit au cours de la rencontre hebdomadaire de ce jeudi 11 juin 2020 au centre de coordination des opérations (CCO), à la 32e région militaire, en présence du gouverneur de province, Jean Bamanisa Saidi.

Tout en présentant leurs inquiétudes face aux massacres de leurs membres, ces communautés dites victimes des actes des barbaries des miliciens de la CODECO dans leurs entités, ont présenté également leurs démarches à suivre et leurs appuis aux FARDC dans le but d’éradiquer l’insécurité dans leurs entités, en proie à l’activisme des groupes rebelles armés.

Ils ont émis des reproches selon eux, sur le fonctionnement de l’armée et la léthargie dans les opérations menées sur terrain. Elles ont même suspecté certains éléments des FARDC qui seraient complices et qui travailleraient de mèche avec l’ennemi.

Des recommandations ont été formulées à l’égard des autorités politico-militaires, parmi lesquelles l’intensification des opérations militaires dans la zone, la mutation de certains éléments, voir officiers qui ont plus de 14 ans dans les mêmes entités et l’augmentation de l’effectif des éléments FARDC, pour ne citer que cela, pour que la paix revienne dans leurs entités respectives.

Le gouverneur a promis d’assurer à ce groupe dit des victimes des atrocités de la CODECO de ramener la paix dans toutes les parties en problème d’insécurité en Ituri.

Il a ensuite suggéré au G5 d’élargir un peu leur gong (groupe) au G21 ou G22, pour que toutes les autres communautés de l’Ituri se sentent aussi concernées par cette affaire d’éradication d’insécurité, dans la province de l’Ituri. Il a ensuite sollicité l’appui de toutes les couches, pour que l’insécurité et tueries prennent fin dans sa province.

Le G5 est constitué des communautés qui se disent victimes des actes de la milice de la CODECO. Il s’agit de la communauté Nyali-Kilo, la communauté Mambisa,
-la communauté Alur, la communauté Ente;
-et la communauté Ndo-Okebo, toutes habitant les territoires de Djugu et Mahagi.

Alors que, six personnes, dont deux enfants, ont été tuées par des miliciens du groupe armé CODECO, dans trois différents villages du territoire de Djugu et de Mahagi.

Ces drames sont survenus entre samedi et  dimanche 10 mai.

Selon le président de la société civile de Mahagi, Hilaire Unencan, un groupe de miliciens a mis le feu à plusieurs maisons d’habitation, dimanche 10 mai à Pakenge-Ndena, dans chefferie de Djukot (Mahagi).

Tandis que dans la nuit de samedi à dimanche, dans le village Djuru qui se trouve dans la même entité, ces assaillants ont au passage incendié des maisons et emporté plusieurs biens dans des boutiques.

"Avant de se retirer, ils ont ôté la vie à un jeune homme, qui a été froidement abattu par balles", a indiqué Hilaire Unencan.

À Mulabo, cette-fois dans le territoire voisin de Djugu en chefferie de Baguru, deux personnes ont perdu la vie.

Les victimes se trouvaient au marché, lorsque ces hommes les ont attaqués vers 19 h30' (17h30' TU), renseignent des sources sécuritaires.

Dans la foulée, trois autres habitants ont été grièvement blessés.

À Mbudjona, en chefferie de Bahema Badjere, six assaillants ont froidement abattu deux enfants.

À Lenge dans la même chefferie, un homme âgé de cinquante-quatre ans a été assassiné par des hommes en armes, toujours dans la nuit du samedi à dimanche.

Ces personnes ont emporté environ cinquante chèvres appartenant à cet éleveur.

La rédaction

Commentaires