Rétour timidement au calme à Ngadi-Beni-Ville après une nouvelle attaque des rebelles ADF qui a fait deux morts vers l'est dela Rdc

🔴⏰➨La ville de Beni située au Nord-Kivu a été secouée par une nouvelle attaquée sanglante, attribuée paux les rebelles de forces démocratique alliées ( Adf) à partir du quartier Ngadi, en commune de Rwenzori.

Au cours de cette nouvelle incursion des rebelles, la société civile locale parle de deux personnes dont une femme ont été tuées la soirée du vendredi 05 juin lors d’une incursion des rebelles ougandais des ADF au quartier Ngadi dans la commune Ruwenzori.

Selon la Radio Télévision Rwanzuruu Beni captée dans son édition matinale de ce samedi qui a contacté le bourgmestre de cette commune Aloys Mbwarara Kanume, ces assaillants ont surgi dans cette entité aux environs de 21 heures trente minutes causant ainsi la mort à ces deux civiles qui étaient en table entre de partager la nourriture.

Face à cette situation, vive tensions ont été observée à NGADI dans l'avant midi de ce samedi 06 juin 2020, le long dela RN-4 après des nouvelles tueries attribuées à l’ADF.

La jeunesse du Quartier NGADI a été maîtrisée de justesse grâce au professionnalisme des forces de l’ordre au petit matin de ce samedi 6 juin 2020.

Ils protestaient contre les nouvelles tueries des civiles attribuées aux rebelles ADF la veille.

Il est inadmissible que les citoyens soient tués à quelques mètres d’une position militaire clamaient ces jeunes qui veulent voir les effectifs militaires être renforcés dans cette région.

La même source indique que, les corps des victimes ont été acheminés à la morgue de l’hôpital général de référence de Beni.

Rappelons que cette attaque intervient après plus de 6 mois sans incursion dans la ville de Beni, tel qu’a déclaré quelques jours passés le commandant secteur grand Nord des opérations sokola 1, le général Jacques Nduru Ychaligonza.

La dernière incursion des ADF à Ngadi, la société civile exige des enquêtes pour identifier les auteurs.

Les présumés rebelles ADF ont attaqué samedi 06 juin 2020 le quartier Ngadi c’est dans la ville de Beni (Nord-Kivu).

Des informations à notre possession renseignent que, cette incursion avait coûté la vie à 2 personnes dont un civil et un militaire.

Cette nouvelle attaque a été condamnée par la société civile de Beni qui, non seulement s’inquiète de la persistance de l’insécurité dans cette partie de la province mais aussi déplore que l’ennemi ait opéré non loin d’une position militaire pendant que certains éléments FARDC étaient en patrouille aux environs du crime.

« Cette attaque de Ngadi nécessite des enquêtes indépendantes pour que l’opinion puisse savoir réellement le groupe qui est venu attaquer et tuer les gens ici » a dit Kizito Bin Hangi, président de la société civile.

« à Ngadi il y a plusieurs positions FARDC et voyant également là où la dame a été tuée nous pensions que le matin on n’allait voir un cadavre de l’ennemi, malheureusement on a pas vu les traces de l’ennemi, il y a des zones d’ombre dans cette attaque surtout l’identité de l’ennemi, on se demande d’où il est venu et après l’opération par où est-il passé » ajoute-t-il à Icikivu.

Par ailleurs, la société civile regrette que cette opération ennemie soit observée dans une région portant conquise par l’armée.

Elle estime que la ville demeure en insécurité car ces assaillants ne sont pas à leur premier forfait.

Donc : « depuis novembre dernier, la ville de Beni n’a enregistré aucune incursion rebelle » (Armée).

Grâce à la collaboration civilo-militaire, la ville de Beni vient de totaliser plus de six mois sans aucune attaque rebelle des ougandais de l’ADF caractérisée par les massacres des populations civiles.

Confirmation faite jeudi 04 juin par le général de brigade, Jacques Nduru Ychaligonza, commandant des opérations militaires sokola 1 dans la paritie grand nord du territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu.

« Les opérations que nous menons c’est pour la population, cependant, celle-ci est appelée à nous accompagner parce que depuis novembre de l’année dernière, la ville de Beni vient de commettre une accalmie où l’ennemi n’opère plus suite à la collaboration de la population civile et l’armée loyaliste », a indiqué le général Jacques Nduru Ychaligonza.

Par ailleurs, ce commandant des FARDC rassure que son armée est mobilisée pour mettre hors d’état de nuire l’ennemi afin que la paix revienne dans la région.

Il a en outre réitéré le soutien de la population pour finir complètement avec ce phénomène ADF.

Attaque répétitive des ADF à Beni : « l’ennemi veut nous faire revenir en arrière pour que l’on lui laisse ses anciennes positions » (Armée).

Les attaques répétitives des rebelles ougandais des ADF contre la population civile dans la région de Beni en province du Nord-Kivu ont comme objectif de pousser l’armée à abandonner les anciens bastions déjà récupérés.

Propos du général de Brigade et commandant secteur des opérations militaires sokola 1, Jacques Nduru Ychaligonza jeudi 04 juin 2020 à Oïcha lors d’une rencontre avec les autorités militaires de la Monusco.

« Actuellement nous contrôlons tous les bastions de l’ennemi. Nous sommes entrain de le traquer et lorsqu’il s’attaque aux civils, il veut nous faire revenir en arrière pour qu’on puisse lui laisser ses anciennes positions où il y a leurs champs et produits champêtres », a déclaré le général Jacques Nduru Ychaligonza.

Cet officier a poursuivi que, les forces armées de la république démocratique du (FARDC) ne vont pas baisser les bras et vont continuer toujours avec l’offensive pour mettre hors d’état de nuire cet ennemi.

Les FARDC et la MONUSCO s’engagent à matérialiser leur plan opérationnel  conjoint pour la traque des rebelles ADF dans la région de Beni.

Le général de brigade Jacques Tchaligonza Nduru et  le lieutenant-général Ricardo Augusto Ferreira, respectivement commandant des opérations Sokola 1 et commandant de la force de la MONUSCO ont échangé sur cette question Jeudi à Oicha, chef-lieu du territoire de Beni.

La rencontre entre le commandant des opérations Sokola 1 et le commandant de la force de la Monusco s’est déroulée au centre de commandement de l’axe nord de l’opération Sokola 1 à Matombo, à plus ou moins 30 Km au Nord de la Ville de Beni.

Leurs échanges ont tourné au tour de la poursuite des opérations contre les ADF et de la protection des civils dans les agglomérations.

Les deux parties ont réaffirmé leur engagement dans la matérialisation de leur plan opérationnel conjoint pour la traque des rebelles ADF dans la région de Beni.

Au cours de ces échanges, le commandant de Sokola 1 a particulièrement sollicité l’appui de la Monusco, dans la protection de la population civile, l’évacuation sanitaire des militaires FARDC et la protection des agglomérations.

Se confiant à la presse au sortir de cette rencontre, le général Jacques Tchaligonza  a rassuré que l’armée poursuit sans relâche ses opérations contre l’ennemi  dans la profondeur du parc national des Virunga.

« Nous contrôlons tous les bastions de l’ennemi. C’est pour cela qu’il veut se venger sur la population et il veut que nous lui laissions ses champs et ses terrains que nous avons conquis. Les FARDC vont continuer l’offensive pour mettre fin à l’activisme de ces terroristes », a-t-il déclaré.

De son coté, le commandant de la force de la Monusco, le lieutenant-général Ricardo Augusto Ferreira a reconnu que c’est en travaillant avec un plan  précis des opérations avec les FARDC que la région de Beni pourra être stabilisée.

l'armée revoit sa stratégie pour s'adapter au nouveau mode opératoire des combattants ADF.

L'armée congolaise annonce qu’elle étudie de nouvelles stratégies pour contrer les combattants d'Allied Democratic Forces (ADF) et stopper les massacres des civils à Beni dans la province du Nord-Kivu.

Le commandant des opérations Sokola1, Général Jacques Ychaligonza, l'a dit jeudi dernier à la presse locale, à l'issue d'une rencontre à Matombo, au Nord d'Oicha  avec le commandant de la force de la Monusco, le lieutenant Général Ferreira Costa Neves, sur la problématique de la sécurité dans la région.

" Vous avez vu à Beni, depuis le mois de novembre jusqu'à aujourd'hui il y a le calme.

L'ennemi, qui est en train de tuer,  vient comme un voleur, pour trouver là où il y a  quatre à cinq cases pour tuer les gens. Nous sommes en train toujours de repasser nos stratégies pour mettre fin à toutes ces tueries là", a-t-il déclaré.

Près de 600 personnes ont été tuées en représailles à ces opérations, au moins 100 l'ont été le mois dernier à Beni-territoire comme le rapporte l'ONG locale, convention pour le respect des droits de l'homme (CRDH).

La plupart de tueries sont répertoriées dans les localités situées sur la route nationale numéro quatre (RN4) notamment à Mayimoya et Eringeti, d'autres ont été enregistrées en secteur de Ruwenzori près de Mutwanga.

La région de Beni vit une multiplication des tueries des civils alors que l'armée déclare avoir le contrôle de tous les bastions des rebelles ougandais ADF.

Des offensives lancées contre ces assaillants n'ont pas réussi à stopper les violences. La société civile locale rapporte que les combattants ADF ont abandonné délibérément leurs bastions et se sont retranchés à l'ouest de la RN4.

Le numéro 1 de l'armée dans la région insiste que les offensives vont se poursuivre.

" Nous contrôlons tous les bastions ennemis, l'ennemi est devenu errant et mouvant. Nous sommes entrain de le poursuivre et c'est pour celà qu'il veut se venger sur la population.

Il sait que nous sommes en train de le traquer et veut nous faire revenir en arrière pour qu'on puisse les laisser ses positions anciennes, là où il y a ses champs, la nourriture et c'est là où les FARDC ont refusé. Nous allons continuer avec notre offensive pour mettre hors d'état de nuire cet ennemi ", a-t-il ajouté.

Les rebelles ADF sont accusés d'avoir tuer plus de 3000 personnes à Beni et dans une partie de la province de l'Ituri depuis octobre 2014. Ces dernières semaines, ces violences se sont répandues dans la région, 5 civils ont été tués dimanche dernier dans une nouvelle zone à Mighende, près de la localité de Lume, dans le secteur de Ruwenzori.

Au total 514 civils ont été tués par les combattants ADF en 8 mois selon (ONU)

Le rapport du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme publié ce vendredi 5 juin 2020 est accablant en ce qui concerne la région de Beni.

514 civils ont été lâchement tués ces 8 derniers mois par les combattants d’Allied democratic forces (ADF) « à l’aide de machettes, de haches et d’armes lourdes ». Ce bilan macabre ne prend pas en compte 77 civils tués par les mêmes combattants dans la province de l’Ituri, précise le rapport.

Ces tueries ont été perpétrées sous les pressions de l’armée congolaise qui a déclenché des opérations « d’envergure » fin octobre de l’année dernière contre cette rébellion étrangère dans la région de Beni.

Le rapport indexe également « les forces de défense et de sécurité impliquées, dans l’exécution extrajudiciaire par les FARDC de 59 civils et la PNC de 24 autres. ».

« J’appelle les autorités congolaises à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour établir l’autorité de l’Etat dans ces deux zones de conflit, y compris par le déploiement ou l’élargissement de la présence des forces de sécurité, et pour s’assurer qu’elles protègent les civils plutôt que de s’en prendre à eux », a déclaré la Haut-Commissaire aux droits de l’homme qui fait état de plus de « 400.000 personnes ont été déplacées dans le Nord-Kivu. »

À l’instar des atrocités en cours dans les territoires de Djugu et Mahagi, Mme Bachelet dit les affres de guerre au Nord-Kivu Beni peuvent « constituer des crimes contre l’humanité ou des crimes de guerre »

« La protection des civils relève de la responsabilité de l’Etat et lorsque l'État laisse un vide, d'autres acteurs ont tendance à le remplir. En RDC, l’expérience passée montre que cela peut avoir des résultats catastrophiques. », interpelle-t-elle.

Les combattants ADF ont multiplié leurs attaques contre les civils depuis mars dernier dans la région de Beni. Jusqu’à fin mai, ces combattants ont mené plusieurs incursions autour de la cité d’Oicha.

Récemment, ils ont attaqué pour la première fois des civils près de la localité de Lume, dans le secteur Ruwenzori. Au moins 4 personnes ont été tuées.

La Rédaction

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