Situation épidémiologique en Rép dém du Congo
23 juin 2020
Aucun nouveau cas confirmé n’a été notifié au #Nord-Kivu et en #Ituri. En équateur, 1 nouveau cas a été confirmé.
Le cumul est de cas 24 confirmés, dont 21 confirmés et 3 cas probables.
Le décès sont 13 dont 10 confirmés et 3 probables. 364 cas suspects sont en cours d’investigation.
#COVID-19
23 juin 2020
Le cumul des cas est de 6.027, dont 6.026 cas confirmés et 1 cas probable. 102 nouveaux cas confirmés, dont 84 à #Kinshasa, 15 au #Kongo Central et 3 à la #Tshopo. 861 personnes guéries dont 5 nouvelles guéries sorties.
Au total, il y a eu 135 décès (134 cas confirmés et 1 cas probable). 133 cas suspects … Continuer la lecture de « #COVID-19 »
#Kanyabayonga
23 juin 2020
Réfléchir sur les mesures pratiques à mettre en œuvre pour la mobilisation de la communauté contre la pandémie du #Coronavirus et #Ebola, c’est l’objet d’une réunion de protection organisée le weekend passé par l’ONG locale #Actions solidaire des jeunes pour l’environnement et le développement durable (ASOJED).
Les participants ont constaté une application des mesures de … Continuer la lecture de « #Kanyabayonga »
#Nord-Kivu
23 juin 2020
Sept nouveaux cas probables ont été validés dans les provinces du #Nord-Kivu et de l’#Ituri. Selo les responsables de la riposte, ces cas ont été notifiés entre février et novembre 2019.
C’est le lien épidémiologique qui vient d’être établi. Pour rappel, un cas probable désigne un décès pour lequel il n’a été possible d’obtenir des …
À BUTEMBO !
Les personnes guéries d’Ebola dans la coordination de Butembo (Nord-Kivu) déplorent l'arrêt de la prise en charge alimentaire, alors qu’elles sont encore en période de suivi conformément au protocole de prise en charge.
Dans une déclaration à ACTUALITE.CD ce mardi 23 juin, ces guéris révèlent que depuis près de 4 mois, le Programme alimentaire mondial (PAM) ne leur fournit plus des kits alimentaires pour leur permettre de répondre à leur besoins alimentaires pendant leur convalescence.
«Il était prévu que les guéris bénéficient des prises en charge alimentaires pendant 12 mois.
Mais depuis février, ils n’ont rien reçu. Ce qui fait que la prise en charge ne soit plus complète.
Ce kit alimentaire était constitué pour chaque guéri de 50 KG du riz, 30 Kg de haricots, l'huile végétale et du sel de cuisine. C'est ce qu'on remettait à chaque guéri chaque mois. Le kit alimentaire nous est très important, parce que, d'abord, nous revenons des CTE.
Même si guéri, nous n'avons pas la force comme avant. Nous sommes dans un état de convalescence.
La plupart de nous n'ont pas encore repris leurs activités, et d'autres ont perdu leurs boulots suite à la stigmatisation.
D'autres encore sont restés orphelins, après avoir perdu leurs parents dans Ebola, et ils ne savent pas qui peuvent les aider.
Alors ces kits nous aident à subvenir à nos besoins alimentaires, parce que pendant la maladie, nous avons perdu beaucoup électrolytes», plaide l’infirmier Asifiwe Matsinga, porte-parole des guéris d’Ebola.
«Il y a des fois où vous arrivez, vous expliquer aux médecins ce qui fait mal, il vous prescrit le médicament non disponible dans l'hôpital où vous êtes pris en charge.
Vous êtes obligés d'aller vous chercher des médicaments. S'ils peuvent honorer aussi la facture des vainqueurs, ça serait bon», plaide-t-il.
Une source proche de la coordination stratégique de la riposte contre Ebola à Butembo a indiqué à ACTUALITE.CD que le protocole prévoit, qu’au terme de leur sortie des Centres de traitement d’Ebola (CTE), les guéris bénéficient d’un suivi pendant 12 mois.
Un accompagnement qui comprend la prise en charge médicale, psychosociale et alimentaire.
Concrètement, la prise en charge médicale comprend également des prélèvements mensuels des échantillons à soumettre au laboratoire pour se rassurer de l’extermination du virus dans l’organisme des convalescents.
Asifiwe Matsinga indique que seule la prise en charge psychosociale et médicale continue à se faire. Il appelle les autorités à agir pour qu’ils soient aussi ravitailler en kits alimentaires, comme le PAM continue à le faire en faveur des guéris d’autres zones affectées par Ebola.
«Nous sommes entrés en contact avec les équipes de suivi de guéri. Ils nous expliquent que le problème cloche au niveau de PAM, parce que c'est lui le partenaire de la riposte qui doit assurer la prise en charge alimentaire.
Mais depuis que son riz avait été déclaré impropre à la consommation et détruit à Butembo, le PAM n'a plus rendu disponible d'autres kits alimentaires. Nous voudrions que la situation soit décantée.
Aujourd'hui, les kits alimentaires sont distribués aux guéris d'autres zones ayant été affectées par Ebola, notamment Beni, Mangina et Mambasa, mais à Butembo, il se pose un problème.
Nous voudrions que l'autorité urbaine s'implique pour qu'on sache pourquoi à Butembo les guéris d'Ebola ne bénéficie plus d'une prise en charge complète», ajoute-t-il.
Ils souhaitent que la prise en charge médicale soit étendue à la couverture de toutes les factures des guéris en cette période de suivi où ils sont appelés à se rendre disponibles au laboratoire
La rédaction
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