À tondoli-Chéfferie de Banyali-Tchabi ; Des rébélles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), ont fait incursion la nuit du dimanche à ce lundi 6 juillet 2020, dans le territoire d’Irumu dans l'est dela Rdc

🔴🇨🇩💬📹⏰Les sources de votre rédaction, renseignent que ces rebelles ont pris pour cible le village Batonga, située dans le groupement Tondoli en chefferie des Banyali-Tchabi c'est au sud del'Ituri, où plusieurs civils pris en otage par les rebelles ADF qui endeullent souvent Beni-Ville et térritoire, et le sud d'Irumu.

La Société Civile locale parle de plusieurs personnes qui seraient prises en otage par ces rebelles.

«C’est à partir de 22 heures locale du dimanche le 05 juillet 2020 que, ces rebelles ont fait incursion dans cette partie. Ils ont pris en otage plusieurs civils. Jusque-là il n’y a pas encore un bilan.

À leur entrée, ils ont tiré plusieurs coups de balles avant de s’attaquer aux habitants de ce coin.

Dans cette panique, certains habitants, principalement du groupement Bwakadi ont fui en brousse pendant que d’autres ont pris la direction de Tchabi, chef-lieu de la chefferie à 18 km de Tondoli ou vers Boga, une autre entité voisine ajouté la même source.

Face à la peur dans le Groupement Tondoli, se trouve aujourd’hui presque vidé de ses habitants.

La population locale estimée à environ 14,00habitants avait également été pillé.

De son côté, le président de la société civile de Banyali-Tchabi, la menace est réelle.

Raphael Lingisa qui affirme que : « Ces ADF traversent souvent par la Chefferie de Baniari-Tchabi, en l’absence de militaires, il peut y avoir à tout moment l’infiltration de ces rebelles.

C’est la raison pour laquelle nous plaidons pour le renforcement de l’effectif des militaires des FARDC dans la zone pour que la population puisse vivre dans la quiétude ».

Les informations en notre possession concernant le bilan de cette attaque fait état d'un mort et une dizaine de personnes enlevées et une autre blessée lors d'une incursion menée la nuit de dimanche à ce lundi 6 juillet par des présumés combattants des Forces démocratiques alliées (ADF) au village Botonga, dans la chefferie de Banyali Tshab (territoire d’Irumu).

Selon les témoignages des rescapés, ces rebelles ont emporté plusieurs biens de valeur.

Ils citent notamment :

des boutiques vidées des marchandises, des sacs de riz et autres produits de consommation, des poules, des chèvres ainsi que des biens de ménages.

Après leur sale besogne, les hors-la-loi se sont par la suite replié dans la forêt laissant derrière eux une vive psychose au sein de la population locale.

" Ces gens ont opéré tranquillement suite à l'absence de l'armée dans cette région. L'intervention de l'armée est venue en retard pendant que la quasi totalité des habitants de ce village avait déjà pris fuite.

C'est pourquoi nous appelons comme toujours les autorités sécuritaires à déployer un effectif important des militaires pour venir nous sécuriser ici.", plaide Raphaël Lingasabenago.

Pour lui  c'est ne pas la première incursion des présumés combattants ADF dans cette partie du territoire d’Irumu.

Cette attaque intervient après celle du 20 juin dernier dans le village Vukaka dans cette même chefferie et qui avait causé la mort de 10 personnes.

L'armée n'a pas encore réagi face à ces multiples attaques.

Les combattants ADF coincés par l’armée dans la province du Nord-Kivu ont trouvé refuge en Ituri où depuis le début de cette année ils ont multiplié des attaques dans les territoires de Mambasa et d’Irumu.

C’est la troisième attaque menée dans la zone par ces islamistes ougandais actifs à Beni dans le Nord Kivu voisin, la dernière en date est survenue le 20 juin dernier au village Vukaka ayant fait 10 morts parmi les civils.

Jusqu’à lundi avant-midi au lendemain del'attaque, la situation été encore confuse à Tondoli.

La plus part des personnes qui sont encore là se sont échappées et se sont cachées dans la brousse ajoute la même source.

Donc ces rebelles sont encore dans la zone, difficile pour le moment de vérifier.» dit un membre de la Société Civile de la place.

«Face à cette situation, cértains habitants pensent que, les autorités ont sacrifié la chefferie de Banyali-tchabi.

 S’ils ne veulent pas agir qu’ils nous disent afin que les jeunes se prennent en charge, et quand les jeunes vont se prendre en charge qu’ils ne disent pas encore que c’est la rébellion.

Ils sont entrain de négliger les plaidoiries que la chefferie est entrain de donner chaque jours. Et voilà maintenant c’est la population qui souffre.

 J’attire l’attention du gouvernement provincial d’agir le plus vite possible.» menace-t-il.

Il y a lieu de rappeler qu’une délégation de la dite Chefferie, s’est rendue il y a peu à Bunia pour la cause. L’autorité provinciale leur avait promis une réponse urgente, qui tarde encore à arriver.

En République démocratique du Congo ; Le nombre d’atteintes aux droits de l’homme attribuables aux ADF a augmenté de près de 70 % en une année
Sécurité

Dans un rapport publié ce lundi,  le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a pu documenter 397 cas d’atteintes aux droits de l’hommes attribuables aux ADF entre le 1 er janvier 2019 et le 31 janvier 2020 ayant fait au moins 1154 victimes dont 235 femmes et 166 enfants.

Sept attaques des ADF sur des hôpitaux et centres de santé ainsi que l’attaque d’une école, ont également été documentées.

Selon même source,  cette forte augmentation du nombre d’atteintes aux droits de l’homme – près de 69% - par rapport à l’année précédente résulte de la conjugaison de trois facteurs: l’expansion de la zone affectée par les attaques meurtrières des ADF au-delà de la Route nationale numéro 4 (RN4), des représailles sur les populations civiles et le vide laissé par la fermeture de certaines bases militaires de la MONUSCO pour des raisons budgétaires et l’absence des militaires des FARDC de certaines zones.

« Pour éliminer cette menace, il sera essentiel de s’attaquer aux flux de financement du groupe et de veiller à ce que les auteurs de violences aient à répondre de leurs actes », avait dit António Guterres, secrétaire général de l’ONU, dans son rapport couvrant mi-mars à mi-juin.

Au cours de la même période, le BCNUDH a également documenté 109 victimes de violations des droits de l’homme commises par des militaires des FARDC et 137 victimes de violations des droits de l’homme perpétrées par des agents de la PNC, y compris des éléments de la Légion nationale d’intervention (LNI).

« Je reste préoccupé par les informations récentes faisant état de cas de violations des droits de l’homme par les forces de sécurité congolaises, et notamment de violences sexuelles et fondées sur le genre », ajoutait encore António Guterres.

La rédaction

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