Plus de 15 attaques sanglante des ADF ont été enregistrées dans le secteur de Rwenzori-térritoire de Beni, selon ONGDH-(CRDH)

🇨🇩⏰🔴➡La Convention pour le respect des droits humains (CRDH), coordination urbaine de Beni au Nord-Kivu est, mardi 30 juin 2020, passé en revue la situation sécuritaire dans la ville et territoire de Beni, au mois de juin 2020.

Cette structure de lutte pour les droits de l’homme a, dans une déclaration rendue publique le même mardi, indiqué que plus de 15 attaques ADF ont été enregistrées seulement dans le secteur de Ruwenzori en territoire de Beni pendant le mois de juin 2020.

« En secteur de Ruwenzori, plus de 15 attaques ADF ont été documentées avec plus de 60 personnes massacrées et plusieurs autres portés disparues par ces rebelles, au moins 5 autres attaques de mêmes rebelles dans le secteur de Beni-Mbau toujours en territoire de Beni, plus de 7 attaques dans le groupement Banande-Kainama, des meurtres et tortures dans le groupement Baswagha-Madiwe perpétrés par des miliciens Maï-Maï et bien d’autres », indique un cadre de la CRDH.

Outre ces attaques dans le territoire de Beni, la CRDH indique avoir documenté plus de 40 cas de violation et abus des droits humains en ville de Beni toujours au mois de juin 2020 dont des cas de meurtre des civils, viol sur mineurs, cambriolage dans des maisons des civils et autres.

« Notre organisation a documenté au cours du mois de juin, plus de 40 cas de violation et abus des droits humains dont plus de 10 cas de viol sur mineur, des meurtres des civils en pleine ville, plus de 3 homicides et fait insolite d’exhumation d’un corps dans une tombe dans la commune de Beu, des cas de cambriolage dans des maisons des civils, vol à mains armées, arrestations arbitraires tortures corporelles et autres », a-t-il ajouté.

La CRDH interpelle les autorités de pouvoir pencher leur vision sur la situation sécuritaire qui reste précaire dans la partie majeur de la province du Nord-Kivu.

🔴⏰➡Traque des ADF : «on ne fait pas la politique et on n’aime pas que les politiciens nous poussent à le faire» (Antony Mwalushay, FARDC).

Antony Mwalushay, Porte-parole des FARDC, au sein de l’opération Sukola 1 grand Nord dans l'est delà République démocratique du Congo.

L’armée demande aux politiciens de ne pas la pousser à faire la politique.

La mise au point est de Antony Mwalushay, Porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), au sein de l’opération Sukola 1 grand Nord.

Il réagissait ainsi aux rumeurs faisant état de détournement des fonds débloqués pour les opérations contre les groupes armés à l’Est.

“Il est temps que ceux qui se jettent dans le jeu de ping-pong, le jeu de l’ennemi en commettant des tels actes, que nous déplorons aujourd’hui, puissent arrêter et de se dire que nous sommes tous congolais et nous devons regarder dans la même direction pour combattre l’ennemi commun qui est l’ADF.

Nous devons éviter des rumeurs, des affirmations gratuites. L’armée a une mission constitutionnelle, celle de sécuriser la population et les frontières. Les opérations continuent très bien sur terrain.

Nous, on ne fait pas la politique et nous ne voulons que les politiciens nous poussent à le faire. Chacun doit faire son travail», déclare à Laprunellerdc.info, Antony Mwalushay, porte-parole de l’armée.

Il appelle chacun à faire son travail dans le respect de ses prérogatives.

«Je pense que ça serait difficile pour moi d’aller dans l’Assemblée Nationale pour voter des lois.

Il est aussi tellement difficile pour un honorable de commander sur terrain, cependant il est facile pour un honorable de critiquer. Il est difficile qu’on parle des bienfaits de nos troupes sur terrain. Parce-que nous n’aimons pas des publicités.

Que chacun fasse son travail, ce n’est pas ici que je veux vous dire tout ce que l’armée fait car parmi vos lecteurs, il y a des ADF», conclut le lieutenant Antony Mwalushay.

Notons que depuis le 30 octobre 2019, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo sont engagées dans la traque des rebelles ougandais ADF dans les opérations de grande envergure. Depuis ce jour, les forces armées ont déjà récupéré plusieurs bastions rebelles. Cependant, des rebelles ont également tué plus de 600 civils en représailles à la puissance de feu qu’ils subissent en profondeur selon les sources militaires.

La rédaction

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