Beni-Nord-Kivu ; Le trafic est momentanément coupée après une embuscade des ADF qui a fait des morts conté civile et militaire dans l'axe routier Mbau-Kamango en Rép dém du Congo
Des sources officielles parlent de 7 morts .
"Jusqu'à présent, nous avons enregistré 7 morts. Il y a des civils dont ceux de Beni-ville et Oïcha voire des éléments de sécurité qui sont décédés lors de cette embuscade.
Certaines corps sont déjà acheminés à Oïcha et à Beni-ville.
Par contre d'autres sources parlent de 6 personnes sont tuées dont deux éléments des FARDC, c’est le bilan provisoire d’une embuscade rébélles ADF sur le tronçon routier Mbau-kamango secteur Beni-Mbau en province du Nord-Kivu.
Selon une source de la société civile du territoire de Beni qui nous livrée cette l’information révèle que, parmi les victimes figurent deux militaires et quatre civils.
Janvier Kasairyo, l'un des représentants de la société civile en territoire de Beni précise à votre rédaction que, la plupart des victimes civiles provenaient de la localité de Kamango pour la ville de Beni.
Selon la même source, les rebelles ont tendu l’embuscade à hauteur de PK-18 d’après le rapport à leur possession.
Non loin de là, au point kilométrique 27 sur le même axe routier, l'armée a affronté un groupe des combattants ADF à 12 heures locales. Après quelques minutes d'accrochages, les assaillants ont décroché.
De son coté, l’ONG CEPADHO signale que les attaques de Makelé/ Kitevya et Mukomuko ramènent à 762 le nombre de civils tués par les ADF depuis le lancement des opérations de grandes envergures contre les ADF.
La Convention pour le respect des droits humains, CRDH, qui œuvre au sein de la société civile dans cette zone confirme la nouvelle.
PATRICK MUKOHE le secrétaire permanent de CRDH CONGO ayant son siège sociale à Oicha en province du Nord-Kivu, déplore que cette route de desserte agricole, jadis accessible, devient de plus en plus un mouroir pour la population.
Leurs corps ont été déposés à la morgue de l’hôpital de référence d’Oicha en attendant leur enterrement.
Jusqu’à présent, l’armée ne s’est pas encore prononcée sur cet événement survenu sur ce tronçon.
ll faut dire que cette nouvelle embuscade intervient au lendemain des accrochages entre les FARDC et les ADF.
C'est la deuxième attaque rebelle qui fait des victimes à l'intervalle d'une semaine où quatre autres civils étaient tués la semaine dernière par des rebelles ougandais des ADF au point kilométrique 16.
Jeudi 13 août dernier, 4 autres personnes ont été tués par des mêmes rebelles dans une embuscade sur la route Oicha-Kitevya, à l’ouest d'Oïcha chef lieu du térritoire de Beni.
En résumé des rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), ont tué 4 civils dans une embuscade tendue sur la route Mbau-Kamango, en territoire de Beni, la journée du vendredi 14 août. Des victimes qui se rendaient dans leurs champs.
D’après le chef du village PK16, Joachim Kamango, les civils ont tous été tués et leurs corps ont été acheminés à la morgue de l’hôpital de référence d’Oicha en attendant leur inhumation.
Joachim Kamango invite les autorités militaires notamment celles des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à continuer jusqu’au bout la traque de ces rebelles qui ne cesse d’endeuillé la région.
Pour sa part la société civile du territoire de Beni demande à l’armée de communiquer sur les zones déjà conquises et qui peuvent être fréquentées par la population.
La route Mbau-Kamango a été récemment réouverte après sa fermeture depuis les années 2017 suite aux affres des rebelles ougandais de l’ADF.
🔴🇨🇩⏰ ️À Oicha chef lieu du térritoire de Beni : Un détraqué mental décapité par des inconnus à KEKELIBO🙊🙊🙊
Une tête d'une personne a été retrouvée tôt le matin de ce mardi 18 août 2020, dans la cellule KEKELIBO, en commune d'OICHA.
Les premières informations parlent de la tête de monsieur KAKULE MATETE MUDAVE, détraqué mental et mieux connu dans cette région. Aux mêmes sources d’ajouter que le corps de la victime n’est pas encore retrouvé. C'est inquiétant s’exclame les forces vives locales.
Nous sommes désolé indique la Société civile noyau d'OICHA sans donner les circonstances de l'incident.
La rédaction
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