En térritoire de Beni : Les habitants en colère se sont réveillés pour exprimer leur indignation face aux nouveaux massacres des civils rapportés aux villages Maetiki, Sayuni, et Mapasana, dans l'est dela Rdc

🔴🇨🇩⏰ La société civile du groupement Batangi-Mbau, en territoire de Beni au Nord-kivu, a annoncé ce mardi 25 août 2020 la mort d’au moins (20) civils.

Selon cette source, ces personnes ont été tuées par des rebelles ougandais de forces démocratiques alliées (ADF).

C’était au cours de trois incursions des assaillants dans trois (3) villages du groupement Batangi Mbau.

Selon la société civile locale, 11 civils ont été tués à Maetiki, 7 à Mapasana et 2 à Sayuni.

Les victimes étaient en train d’effectuer des activités champêtres dans leurs champs, rapporte notre source.

Aujourd’hui plusieurs civils ont été tués par les rebelles.

À maitiki, onze (11) civils ont été tués , à Mapasana 7 personnes ont été abattues et deux (2) à Sayuni.

Ces civils retrouvés dans leurs champs ont été exécutés par armes blanches et à feu.

Les auteurs seraient des hommes armés supposés être de l’ADF », indique Kinos Kathuho, président des forces vives noyau de Mamove.

Donc lans ces trois villages attaqués par les ADF, la situation est tendue dépuis le matin de ce mercredi 26 août 2020.

La même source ajoute cependant que, la plupart des habitants de cette partie du groupement Bambuba-Kisiki, dans le secteur de Beni-Mbau ont fui vers la province voisine de l’Ituri craignant pour leur sécurité.

Pendant ce temps, les populations vident ces trois villages pour aller vers d'autres agglomérations, afin de se mettre à l’abri, ajoute la société civile de Beni.

 Chacun cherche sa destination vers leur famille.

«Tous les villages viennent de se déplacer vers Oicha, May Moya, Mbau, et Eringeti, dans des autres endroits supposés sécurisés.

Monsieur Kathuho Kinos, affirme que l’ennemi a pris la direction de Kalalangwe, Masongo et Mutueyi contrées situées à l’ouest de Oicha-Centre.

Selon lui, ces rebelles ont aussi emporté avec eux des bétails.

D'après un autre habitant interrogé au téléphone depuis Halungupa, le massacre s'est fait par les hommes vêtus en tenues militaires semblables à celles des Forces armées de la RDC et qui s'exprimaient en swahili d'Afrique de l'est.

À l'en croire, les assaillants sont arrivés aux environs de 20 heures, locale surprenant la population dans leurs cabanes.

Cette source dit avoir vu les assaillants et leur commandant discuter en swahili.

La même source renseigne que ce massacre intervient après les alertes de la population depuis quelques jours.

C'est la première tuerie qui intervient dans ces localités après l'incursion des ADF à Matiba qui a fait plus de 15 morts conté des civils.

C'est ici où des nombreuses familles fouillant des attaques dans le secteur Beni-Mbau, se réfugiaient et y exécutaient les activités champêtres.

Cette zone était considérée comme le seul dernier grenier de la ville de Beni.

Les jours passés, c'est l'ouest du territoire qui enregistrait les morts voire les villages d'Ituri, voisin de Beni.

Ce bilan encore aussi provisoire, vient confirmer la thèse des rescapés qui se sont confiés au Centre d’études pour la Promotion de la Paix, la Démocratie et les Droits de l’Homme (CEPHADO), selon laquelle il y avait une forte probabilité que le bilan s’alourdisse au vue de l’ampleur de l’attaque.

Le CEPADHO indiquait en début d’après-midi dans son bulletin que l’attaque avait coûté la vie à 6 personnes.

D’autres sources indiquent qu’une dizaine d’autres civils sont portés disparus depuis cette incursion. Rappelons que ce massacre porte à plus d’une cinquantaine de civils tués par les rebelles présumés de l’ADF depuis le début du mois en cours.

Nous appelons la population à faire très attention afin de ne pas fréquenter cette partie car les assaillants circulent dans cette partie du groupement Batangi Mbau en électron libre” a expliqué Jamali Moussa, vice-président de la société civile locale.

Cependant, les sources administratives avancent un bilan provisoire de 9 personnes tuées.

Madame l’administrateur adjoint du territoire de Beni, Rosette Kavula parle d’autres personnes portées disparues.

Les forces vives locales indiquent les dépouilles mortelles restent encore sur les lieux du drame.

Cheik Jamali Moussa invite l’armée à évaluer sa strategie de traque des rebelles.

Le week-end dernier, une vingtaine des civils ont été fauchés par des assaillants sur la route Mbau Kamango.

La société civile se dit épuisée par ces attaques successives et sollicite l’implication d’autres provinces du pays pour dénoncer ces actes.

Face à l’insécurité grandissante caractérisée par les attaques meurtrières répétitives attribuées aux ADF, l’autorité territoriale de Beni appelle la population au calme et à la vigilance.


Traque des ADF à Beni : l’armée accuse certains députés en vacances parlementaires de vouloir démoraliser les troupes.

Selon même source, certains députés en vacances parlementaires de vouloir démoraliser les troupes

Le commandement du secteur opérationnel Sokola 1 grand nord accuse certains députés en vacances parlementaires à Beni, de vouloir démoraliser les troupes engagées dans la traque des rebelles présumés ADF.

Le maire intérimaire de Beni, Muhindo Bakwanamaha Modeste qui a relayé le message du commandant secteur affirme que le fait de “ne pas reconnaître ce que l’armée mène comme efforts, c’est une démoralisation pure et simple des troupes”.

L’autorité urbaine ainsi que le commandant secteur invitent la population et les députés tant nationaux que provinciaux en vacances parlementaires dans la région de collaborer avec les forces de sécurité en vu d’éradiquer complètement les groupes armés négatifs actifs dans la région.

La rédaction

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