En Beni-Ville province du Nord-Kivu ; Certaines artères principales ont été barricadées par les jeunes manifestants mercredi 28 octobre 2020

🇨🇩🇨🇩🇨🇩(╭☞•́⍛•̀)╭☞BENI-VILLE-DRC : Certaines artères principales barricadées par les jeunes manifestants.

Les informations en notre possession révèle que, des manifestants issus d’un groupe de pression exigent par cette façon le départ du comité urbain de sécurité pour avoir été impliqué dans l’évasion des détenus de KANGWAYI. 

Même les activités scolaires ont été paralysées contre le gout des professionnels de la craie. La police tente pour le moment de restaurer l’ordre public.


Tôt le matin de ce Mercredi 28 Octobre 2020, certaines artères principales de la ville de Beni en province du Nord-Kivu ont été barricadées par les jeunes manifestants.

D’après les enquêtes menées par votre rédaction, ce sont les jeunes du groupe de pression Véranda Mutsanga, section de Beni qui sont auteurs de ces barricades.

Ces jeunes précisent qu’ils manifestent ainsi pour demander au Maire de ville de Béni ad intérim de donner des éclaircissements sur l’évasion de plus de 1.000 détenus de la prison de Beni-Kangbayi la semaine dernière.

Signalons que ces jeunes distribuaient le lundi passé des paperasses où ils demandaient à toute la population de la ville de Beni d’observer des journées villes mortes pour décrier l’insécurité qui sévit ces derniers temps dans la région de Beni.

Réaction musclée

Consécutivement à cette situation, la Véranda Mutsanga appelle la population de Beni à observer une série de journées ville morte à partir de ce lundi, jusqu’à ce que solution soit trouvée à ce problème :

« Nous appelons tous les habitants de Beni à observer une série des villes mortes à partir de ce lundi , jusqu’à ce que le gouverneur qui est répondant numéro un de descendre à  Beni pour explications, sans cela les députés provinciaux doivent voter une motion contre lui, changement de toute l’équipe de commencement de la justice militaire, cour opérationnelle de Bénie et Goma en commençant par le magistrat militaire Kumbu Ngoma », propose-t-il.

Les soupçons de Véranda Mutsanga

Ce groupe de pression s’indigne du fait que cet acte intervient alors que des audiences contre les ADF et les assassins du docteur Camerounais étaient prévues pour les mois prochains, d’où la thèse d’une complicité « ce qui est curieux, c’est quand les prisonniers sont libérés la veille des audiences prévues pour le 26 octobre. 

Ça prouve que l’action a été bien montée dans la chaîne de commandement à partir de Kinshasa, Goma et Beni pour effacer les traces, étant donné que l’insécurité à Beni est devenue pour eux un fonds de commerce.  

Ils savaient qu’ils seraient cités pendant les audiences, comment expliquer que depuis plus d’une année, on peut garder en prison plus de 50 personnes dans le dossier de l’assassin du médecin camerounais sans procès, et une fois les procès programmés, les présumés criminels sont tous libres, complicité de la justice militaire qui était déplorée depuis longtemps et voilà la preuve ? », S’interroge Véranda Mutsanga.

L’évasion de plus de 1000 détenus à la prison de Beni Kangbayi continue à défrayer la chronique au sein de la classe politique et sociale de la ville de Beni (Nord-Kivu).

Après multiples réactions des acteurs politiques à travers la province le groupe de pression Véranda Mutsanga sort aussi de son silence. 

Pour ce groupe de pression, la libération des prisonniers de Kangbayi est une preuve que les autorités seraient complices des malheurs des Beniciens « personnes ne peut comprendre comment une région hautement surmilitarisée avec plus de 21.000 militaires selon la source officielle, qu’une prison regorgeant les présumés ADF qui auraient égorgé, les présumés assassins du docteur Camerounais et plusieurs autres criminels, soit touchée sans affrontement! », s’étonne-t-il.

Commentaires