La situation reste tendu dans la localité de Bayiti situé en térritoire de Beni, après une attaque sanglante des rébélles ADF qui a fait 15 morts conté civile, et des maisons incendiés vers l'est dela Rdc

´◔‿ゝ◔`)━☞🇨🇩Selon la société civile locale, les corps des victimes ont été retrouvés abandonnés, les uns dans des maisons et d’autres dans une église. Kinos Katuhu, président de la société civile de Bayeti Kivu renseigne que les assaillants ont aussi incendié plusieurs habitations et pillé les biens de la population avant de se retirer dans la brousse.

Les terroristes ADF ont signé un nouveau forfait, la nuit de mercredi à jeudi 29 Octobre à Bayiti Kivu dans le territoire de Beni, à la limite entre les provinces du Nord Kivu et de l’Ituri. 

La première information en notre possession révèle que, 15 personnes sont tués dans la nuit du mercredi 28 à ce jeudi 29 octobre 2020, à Bayiti situé dans le groupement Batangi-Mbau, à 20 kilomètres à l’Ouest d’Oïcha, chef-lieu du territoire de Beni, au Nord-Kivu.

Le bilan provisoire fait état de 15 civils tués.

« Ici nous avons connu l’incursion des ADF autour de 19 heures. Ils ont incendié des maisons, des magasins et ont emporté des chèvres ainsi d’autres marchandises. Ils ont tué 15 personnes dont deux femmes et treize hommes. Ils les ont tuées par armes blanches dont les couteaux, machettes voire des haches.

 Il ya eu aussi des militaires tués par l’ennemi.

Ils sont venus de Madiodio. Nous nous demandons souvent quel est le travail de notre Gouvernement, parce que c’est la deuxième fois que ces rebelles ont tué des personnes ici. 

La dernière fois c’était le 12 octobre, ils sont encore revenus aujourd’hui, alors que nous avons des militaires ici mais, ils ne font rien », s’est-il révolté.

Cette attaque des rebelles ADF survient une semaine après l’évasion spectaculaire de plus de 1300 détenus de la prison de Beni Kangbayi où étaient détenus plus de 300 combattants ADF.

Après une attaque sanglante des rébélles ADF au village Bayiti, des pyscauses règnent dans cette localité situé vers le Nord-Ouest du térritoire de Beni, province du Nord-Kivu, dans la partie Est dela République démocratique du Congo.

Les informations livré par la société de Mamove indique que, c'est au cours d'une attaque attribués aux rébélles ougandais des Forces Démocratiques et Alliées (ADF), qui ont signé leur nouvelle incursion dans cette partie du territoire de Beni.

Interrogé, par notre reporter, Kinos Katuho, président de la société civile locale, confirme cette information. 

Il précise par ailleurs que ce bilan reste encore provisoire.

« Les assaillants ont exécuté par armes blanches 15 personnes dans un même quartier.

Les trois autres d’une autre famille ont été tuées par arme à feu », fait-il savoir.

À part cette perte en vie humaine, l’on dénombre aussi des maisons et des églises qui ont été incendiées par ces rébelles ougandais de l’ADF.

Les habitants ne savens plus que fuir leurs villages, en pleurant, sans aucune initiative efficace et participative de nous prendre en charge.

"Nous sommes déçus par cette nouvelle attaque ici. 

Les civils commençaient à regagner le milieu pour reprendre les activités, hélas aujourd'hui la contrée se vide de nouveau, les autorités militaires doivent poursuivre l'ennemi jusque dans leur cachette", s'est-il plaint.

D'après certaines sources interrogés sur place à Baiti pour la cause, localité Bayiti se vide de ses habitants.

Dans la matinée de ce mardi, les activités sont paralysées dans l'agglomération et plusieurs déplacements de civils sont visibles le long de la route Bayiti-Oicha.

À la base, ces habitants, disent fuir vers d’autres milieux plus sécurisés pour se mettre à l’abri.

Le village abandonné par ces populations sont dans une région considérée comme le grenier agricole du territoire.

Là-bas, on y trouve de grandes plantations où sont produits du Cacao, du café, de la vanille et d’autres produits vivriers.

Cette zone avait pendant certainement été épargnée par les attaques des ADF.

Ce n’est plus le cas aujourd’hui.

À cet effet, cet acteur de la société civile déplore l’attitude des autorités militaires qui, selon lui, étaient déjà alertées depuis bien longtemps sur la présence des rebelles ADF dans la région. 

Cependant, aucune mesure préventive n’a été prise.

L’administrateur du territoire de Beni, Donat Kibwana, confirme la nouvelle sans livrer d’autres détails. 

Il promet se prononcer dans les heures qui suivent.

Mais à nos sources d'ajouter que, les rébélles ADF sont militairement actifs dans le territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu, depuis plus de trois décennies. 

À la suite de campagnes militaires contre le groupe armé, en particulier depuis octobre 2019, les combattants des ADF se sont dispersés en petits groupes et certains de ces groupes ont fui vers d’autres zones, en particulier le territoire d’Irumu dans la province voisine de l’Ituri, où le nombre et l’intensité des attaques ont considérablement augmenté.

L’impact sur les civils de ces changements sont décrits en détail dans un rapport du Bureau conjoint des nations unies aux droits de l’homme en RDC (BCNUDH)*, qui illustre le caractère systématique et brutal des atteintes aux droits de l’homme commises par les combattants des ADF.

« Dans la majorité des cas, les moyens et le mode opératoire des attaques indiquent clairement l’intention de ne laisser aucun survivant. Des familles entières ont été achevées à la machette », peut-on lire dans le rapport.

Le rapport souligne que, compte tenu de la nature généralisée et systématique des attaques menées contre la population civile, certaines de ces atteintes aux droits de l'homme pourraient constituer des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre.

Ces violations ont renforcé la méfiance de la population à l’égard des forces de sécurité et de défense, alimentées par la poursuite des atrocités commises par les groupes armés.

Commentaires