Province du Nord-Kivu et l'ituri ; 22,5 tonnes des kits de santé de reproduction et d’urgence que, (UNFPA) a remis aux populations des zones récemment affectées par la dixième épidémie d’Ebola, dans l'est dela Rép dém du Congo


17 zones de santé du Nord-Kivu et 7 de l’Ituri ayant été touchées par Ebola bénéficient des kits santé de reproduction.

C’est en tout 22,5 tonnes des kits de santé de reproduction et d’urgence que le fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) a remis aux populations des zones récemment affectées par la dixième épidémie d’Ebola dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

La remise de ces kits est intervenue ce mardi 20 octobre dans une cérémonie officielle qui s’est déroulée dans l’enceinte du gouvernorat de province du Nord-Kivu, une cérémonie qui a connu la présence des plusieurs autorités de l’exécutif provincial et d’autres partenaires œuvrant dans le secteur de la santé.

À en croire les responsables de UNFPA, ce projet vise la résilience du système de santé des personnes qui ont été touchées par cette épidémie au travers les différentes interventions de santé reproductive et de protection dans les deux provinces précitées, en incitant les vainqueurs d’Ebola à l’utilisation des préservatifs et la prise en charge des femmes enceintes et des nouveaux nés dans les différentes structures de santé des zones bénéficiaires.

« Les femmes auront des matériels qu’il faut pour ne pas mourir en donnant la vie. C’est un sentiment de satisfaction de savoir que nos hôpitaux qui avaient été affectés, auront désormais des matériels médicaux chirurgicaux de pointe pour prévenir une éventuelle autre maladie à virus Ebola, » a déclaré Néné Kunta, représentant pays de UNFPA en RDC.

C’est le gouverneur du Nord-Kivu qui a réceptionné ces kits au nom des populations de ces différentes zones de santé ciblées. Nzanzu Kasivita Carly a manqué le mot pour remercier cette agence onusienne pour ce geste posé en faveur des populations du Nord-Kivu et de l’Ituri qui ont été victimes de la dixième épidémie d’Ebola. 

Il a profité de l’occasion pour demander à d’autres partenaires de santé d’emboiter les pas de cette agence.

Signalons que cette assistance va couvrir une population estimée à 200 milles habitants pour une prise en charge des grossesses indésirables, grossesses compliquées et la lutte contre les IST sous un coût chiffré à 250 000 dollars américains.

Notons que la dixième épidémie d’Ebola était officiellement déclarée finie dans la partie Est du pays le 25 juin dernier, les statistiques du ministère de la santé ont rapporté plus de 2000 morts.

« Au cours des presque deux années que nous avons passées à combattre le virus Ebola, l’OMS et les partenaires ont contribué à renforcer les capacités des autorités sanitaires locales à gérer les flambées », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. 

« La riposte que la RDC peut désormais apporter à Ebola n’en est que meilleure, plus judicieuse et plus rapide. Il s’agit là d’un acquis durable qui vient soutenir la riposte à la COVID-19 et à d’autres épidémies. »

À l’heure où les pays du monde entier font face à la pandémie de COVID-19, la riposte à Ebola en RDC offre des enseignements précieux. 

Beaucoup, parmi les mesures de santé publique qui sont parvenues à arrêter Ebola, sont celles-là mêmes qui sont désormais essentielles pour enrayer la COVID‑19 : trouver, isoler, tester et prendre en charge chaque cas et chercher sans relâche chaque contact. 

L’OMS soutient la riposte dirigée par les pouvoirs publics par le déploiement de plus de 50 membres de son personnel et l’administration d’un vaccin à plus de 5 000 personnes. 

L’OMS rend hommage aux milliers d’intervenants héroïques qui ont combattu l’un des virus les plus dangereux de la planète dans l’une des régions les plus instables du monde. 

Certains agents de santé, dont des experts de l’OMS, ont payé ce combat au prix fort en sacrifiant leur vie pour lutter contre Ebola.  

Cette flambée, qui s’est déclarée le 1er août 2018 dans le Nord Kivu, a été la deuxième au monde par son importance et a présenté des difficultés particulières du fait qu’elle est apparue dans une zone de conflit actif. On a dénombré 3 470 cas, 2 287 décès et 1 171 survivants.  

Au cours des 22 mois qu’elle a duré, la riposte – dirigée par le Gouvernement de la RDC et le Ministère de la santé avec le soutien de l’OMS et des partenaires – a supposé la formation de milliers d’agents de santé, l’enregistrement de 250 000 contacts, la réalisation de tests pour 220 000 échantillons, la mise à disposition des patients d’un accès équitable à des traitements de pointe, la vaccination de plus de 303 000 personnes avec le vaccin rVSV-ZEBOV-GP qui a fait preuve d’une grande efficacité, ou encore l’offre de soins pour tous les survivants après leur guérison. 

« Au cours des presque deux années que nous avons passées à combattre le virus Ebola, l’OMS et les partenaires ont contribué à renforcer les capacités des autorités sanitaires locales à gérer les flambées », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. 

« La riposte que la RDC peut désormais apporter à Ebola n’en est que meilleure, plus judicieuse et plus rapide. Il s’agit là d’un acquis durable qui vient soutenir la riposte à la COVID-19 et à d’autres épidémies. »

À l’heure où les pays du monde entier font face à la pandémie de COVID-19, la riposte à Ebola en RDC offre des enseignements précieux. Beaucoup, parmi les mesures de santé publique qui sont parvenues à arrêter Ebola, sont celles-là mêmes qui sont désormais essentielles pour enrayer la COVID‑19 : trouver, isoler, tester et prendre en charge chaque cas et chercher sans relâche chaque contact. 

L’OMS soutient la riposte dirigée par les pouvoirs publics par le déploiement de plus de 50 membres de son personnel et l’administration d’un vaccin à plus de 5 000 personnes. 

L’OMS rend hommage aux milliers d’intervenants héroïques qui ont combattu l’un des virus les plus dangereux de la planète dans l’une des régions les plus instables du monde. 

Certains agents de santé, dont des experts de l’OMS, ont payé ce combat au prix fort en sacrifiant leur vie pour lutter contre Ebola.  

Cette riposte était d’autant plus forte qu’elle bénéficiait de la participation et du leadership des communautés touchées. 

C’est grâce à leurs efforts que cette flambée n’a pas eu une portée mondiale. Ainsi, plus de 16 000 intervenants locaux de première ligne ont collaboré avec les plus de 1 500 personnes déployées par l’OMS. 

De même, l’appui apporté par les donateurs a été essentiel, tout comme le travail des institutions partenaires du système des Nations Unies, des ONG nationales et internationales, des réseaux de chercheurs et des partenaires envoyés sur le terrain par l’intermédiaire du Réseau mondial d’alerte et d’action en cas d’épidémie. 

Le travail acharné mené pour consolider les capacités de préparation dans les pays limitrophes a également réduit le risque de voir la flambée prendre de l’ampleur. 

L’OMS remercie les donateurs qui lui ont apporté le financement pour la riposte à Ebola dans le cadre des plans de riposte stratégique : 

Allemagne, Banque africaine de développement, Banque mondiale, Canada, CDC (États-Unis), Chine, Commission européenne/Direction générale de la coopération internationale et du développement (DEVCO), Danemark, DFID (Royaume-Uni), ECHO, Fondation Bill & Melinda Gates, Fondation Paul Allen, Fondation Susan T.

 Buffett, Fonds central pour les opérations d’urgence des Nations Unies, Gavi, l’Alliance du vaccin, Irlande, Italie, Luxembourg, Mécanisme de financement d’urgence en cas de pandémie de la Banque mondiale, Norvège, République de Corée, Suède, Suisse, USAID/OFDA, Wellcome Trust.

Plusieurs donateurs ont également apporté un financement au Fonds de réserve pour les situations d’urgence de l’OMS, dont ils reconnaissaient ainsi le rôle essentiel qu’il a joué dans la riposte à la flambée d’Ebola. 

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