La société civile du térritoire de Beni tacle les autorités pour avoir failli à leurs missions régaliennes dans l'est dela Rdc

🇨🇩🇨🇩🇨🇩📹Dans une interview exclusive accordée lundi 16 novembre 2020 à Charité News, la Coordination urbaine de la société civile a exprimé son mécontentement face à la recrudescence de l’insécurité caractérisée par des vols à mains armées à Beni, province du Nord-Kivu, dans l’Est de RD Congo.

Angélus Kavuthirwaki, son rapporteur adjoint, a estimé que la montée de l’insécurité s’observe à Beni depuis la récente attaque rebelle qui s’était soldée par l’évasion de plus de 1000 détenus de la Prison de Kangbayi.

À l’en croire, les autorités ont failli à leurs missions régaliennes, notamment la protection des citoyens et de leurs biens. À l’en croire, la population est déjà abandonnée à son triste sort.

Ainsi donc, Angélus Kavuthirwaki appelle les autorités compétentes et les services de sécurité davantage pour mettre fin à cette criminalité qui a refait surface à Beni.

À Oicha chef lieu du térritoire de Beni

Beni : Un militaire incontrôlé tué en plein vol à Oïcha.

 Le phénomène banditisme perpétré par les militaires dits incontrolés, bat record en commune d’Oïcha, Chef lieu du territoire de Beni au Nord-Kivu.

Deux bandits armés qui tentaient cambrioler l’orphelinat Maman Dirica et une maison d’habitation d’un personnel soignant à l’hôpital général de référence d’Oïcha ont été surpris par le militaire commis à la garde, vers 2 heures du matin de ce Mardi 17 Novembre.

Celui-ci, n’a pas tardé à tirer sur ces bandits, l’un s’est enfui avec des blessures et l’autre qui a reçu une balle à sa jambe a succombé de ses blessures peu après à l’hôpital, explique le bourgoumestre d’oïcha.

« Le militaire à la garde s’est senti menacé, car les bandits étaient armés. C’est ainsi qu’il a été obligé de tirer sur eux et par mal chance l’un est mort après. L’autre court encore dans la nature », a dit Kikuku Nicolas.

Cette autorité Communale s’inquiète cependant du fait que l’arme à feu ravie à un autre Militaire vers Lualaba la nuit du lundi à ce même mardi, demeure en destination inconnue.

« Un autre Militaire qui serait appréhendé en train de se livrer la nuit à la tracasserie des divils, s’est vu ravir de son arme qui n’est pas retrouvée jusqu’à présent.

 Nous condamnons cette pratique. Il est interdit de détenir illégalement l’arme. Il serait question de maîtriser l’élément et appeler le numéro vert. » A dit le bourgoumestre d’oïcha à notre rédaction.

Il a par ailleurs annoncé l’ouverture des enquêtes afin de dénicher le détenteur de l’arme ravie.

Notons que plusieurs cas de tracasseries dont sont auteurs certains militaires incontrôlés, ont été répertoriés à Oicha Mambabeka, Mambanike,Tenambo, OÏCHA premier et autres.

Dans les pistes de solution, l’autorité administrative, a pour rappel demandé l’identification des militaires qui habitent parmi les civils dans sa juridiction.

Actualité dela région c'est aussi : (14) personnes tuées à kokola et Baeti par les rebelles ougandais présumés ADF.

Les rebelles ougandais présumés ADF ont signé une incursion ce mardi 17 novembre 2020 aux environs de sept heures, heures locales, dans la localité de Kokola, groupement Bambuba-Kisiki, secteur de Beni-Mbau à Beni Territoire au Nord.

Bilan provisoire, sept civils tués dans la localité de Kokola, précisément au village Opira sur la route nationale numéro 4, axe Oicha-Eringeti, indique Monsieur Bravo Muhindo Vukulu, président de la société civile noyau de ERINGETI chef-lieu du groupement Bambuba-Kisiki.

« Nous condmnons ce massacre récent, l’ennemi voulait quittait l’Est pour la partie Ouest de Beni territoire. », ajoute-t-il.

Dans ce même chapitre, 7 civils ont été aussi tués sauvagement à Baeti-Bunyuka, groupement Batangi-Mbau, toujours dans le secteur de Beni-Mbau, une agglomération située à une vingtaine de kilomètres à l’Ouest de Oicha Chef-lieu du territoire de Beni la journée de ce mardi 17 novembre 2020. Information livrée et confirmée pour nous par Monsieur Katuo Kinos, président de la société civile noyau de Mamove.

Pour rappel, une attaque attribuée aux rebelles Ougandais présumés ADF au camp militaire des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) basé à Kokola a été déjouée par l’armée congolaise la matinée du lundi 16 novembre dernier.

Pendant ce temp : les autorités confirment la mort de 29 civils dans une attaque ADF à Beni ; Le gouvernement provincial du Nord-Kivu a confirmé, dans un communiqué ce mardi 17 novembre, les tueries de 29 civils suite à une attaque qu’il attribue aux combattants ADF dans la localité de Kavuyiri, en plein parc des Virunga (Nord-Kivu).

« Il s’agit de 29 compatriotes précédemment exécutés en masse à Kavuyiri en plein parc des Virunga, secteur Ruwenzori, territoire de Beni », dit le communiqué signé par Marie Kahombo, vice-gouverneur du Nord-Kivu.

D’après Kivu Security, un projet conjoint de Human Rights Watch et le Groupe d’études sur le Congo, ces corps ont été découverts par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) lundi 16 novembre lors d’une patrouille. La même source localise la découverte dans la vallée de Mwalika, l’un des principaux bastions ADF que les FARDC affirmaient avoir conquis depuis plusieurs mois.  

Ces dernières semaines, les combattants avaient multiplié les attaques dans plusieurs villages du territoire de Beni. 9 personnes ont été tuées dans une autre attaque le 7 novembre à Kisima, localité située sur la route Beni-Kasindi.

Le chef de la localité de Kisima Willy Malikidogo affirmait à notre rédaction que les tueurs étaient venus de la vallée de Mwalika en passant par le parc des Virunga pour s'attaquer à la population.

Selon le décompte de Kivu Security, 811 civils ont été tués dans la région de Beni depuis le 31 octobre dernier, date du début des opérations militaires dites « d’envergure » contre la rébellion ougandaise d’ADF présente sur le sol congolais depuis 1995. 

La rédaction


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