Pour tous et tous pour la paix, les non originaires del'ituri doivent contribuer à la paix

 

🇨🇩Les non originaires habitant l’ituri ont été sollicités à contribuer à la paix lors d’une rencontre tenue récemment à Bunia. Mme Claudine Nzeni, représentante du gouverneur de province et conseillère chargée de la Nouvelle citoyenneté et relations avec les Associations culturelles et Présidente honoraire de l’UNADI, a indiqué aux participants que cette rencontre est organisée dans le cadre de la continuité de la caravane de la paix initiée par le gouverneur Jean Bamanisa Saïdi pour parler de l’entente et de la paix entre les communautés en y incluant les non originaires pour que ces derniers puissent présenter leur perception et analyse de l’insécurité qui caractérise l’Ituri, paraphrasant le ministre de la Défense nationale Aimé Ngoy Mukena «  La paix pour tous et tous pour la paix.  » 

Il y a plus d’un mois déjà que le gouverneur de l’Ituri, Jean Bamanisa Saïdi avait initié une série de dialogues inter communautaires, invitant ainsi les fils et filles de l’Ituri à se retrouver aux côtés de l’autorité provinciale en vue de lui proposer les voies de sortie de crise pour une paix durable.

Ce dialogue s’est déroulé dans plusieurs endroits de la province. Le dernier en date a eu lieu le 3 novembre dernier à l’Espace Gard du Nord situé au quartier Yambi Yaya dans la commune de Mbunya, sous la supervision de Mme Claudine Nzeni, Conseillère du gouverneur chargée des Associations culturelles.

L’objectif poursuivi était d’impliquer tout le monde, notamment les leaders d’opinion pour apporter leurs propositions susceptibles de ramener la paix véritable en Ituri en mettant fin à l’activisme de différents groupes armés qui infestent la province.

La rencontre a eu lieu avec les différents groupes de leaders communautaires représentant les 5 territoires de l’Ituri vivant à Bunia. Elle a été suivie par celle de l’Union nationale des Associations culturelles pour le Développement de l’Ituri (UNADI).

Les rencontres ont accouché des accusations réciproques entachées d’hypocrisie. Chaque groupe s’étant victimisé, renvoyant la balle dans l’autre camp en communautarisant le conflit qui les oppose les uns contre les autres.

Et d’ajouter :  » En élargissant notre champ d’action aux non originaires, nous avons voulu entendre un autre son de cloche. Effectivement, ils ont ont dit ce que les originaires n’ont pas dit. Nous en ferons un rappel à l’autorité provinciale. »

Selon moult recommandations formulées par les différents groupes présents à cette assise, la première du genre, ces derniers ont souhaité qu’il soit organisé une grande rencontre avec l’autorité provinciale où ils auront l’occasion de révéler à cette dernière les grands maux qui rongent l’Ituri dont certains leaders, fils du terroir n’ont pas le courage de les dénoncer, et qui seraient à l’origine de l’insécurité qui déstabilise la province. Pour y avoir vécu plusieurs années et choisi l’Ituri comme leur deuxième province, les non originaires tiennent à apporter leur contribution en éventrant le boa.

Il faut noter que notre Rédaction a enregistré à cette assise la présence des délégués du grand Katanga, grand Kasaï, grand Kivu, grand Bandundu, grand Équateur, Kongo Central, grande Orientale vivant dans l’Ituri.

La rédaction

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