Beni ville Rdc : La société civile accuse la police des tracasseries lors du couvre-feu😎😎😎

🇨🇩🇨🇩🇨🇩Les informations reçu dela part de société civile de Beni ville révèlent que, les policiers révolté par le mauvais comportement de certains éléments dela de la Police Nationale Congolaise auteurs de plusieurs cas de tracasseries et vols pendant les opérations des patrouilles nocturnes en ville de Beni.

Ce sont des faits graves que l’on ne peut pas laisser passer », ajoute la même source.

« Pour cette structure dela société civile, elle affirme que, il y a des rapports de la part de la population qui se lamente sur les tracasseries militaires dont ils sont victimes de la part des patrouilleurs, qui contrôlent des véhicules, ravissent des téléphones et pillent de l’argent.

Face à cette situation qui s'observe d'ici et là, le président de la société civile de Beni invite les agents de l’ordre à la courtoise lors des bouclages dans le cadre du couvre-feu.

C'est pourqu'oi la société civile de Beni dans le Nord- Kivu accuse la police des tracasseries et de plusieurs autres violations de droits de l’homme à l’occasion du couvre-feu décrété par le chef de l’Etat  sur toute l’étendue du territoire national dans le cadre de la lutte contre la propagation de la deuxième vague de la pandémie du COVID 19.

Dans une déclaration, son président, Kizito Bin Hangi insiste : « Les policiers doivent être courtois lors des bouclages ou lors des suivis de ce couvre-feu, pour qu’on ne puisse pas encore assister à la tracasserie policière que nous allons décrier. 

Et les gens risquent aussi maintenant de boycotter ces mesures-là s’il y a par exemple des tracasseries au niveau des policiers. 

Et donc, nous pensons que si les mesures se passent dans la dignité humaine et dans le respect des lois, nous pensons que nous tous nous allons respecter et que dans quelques temps, nous pensons que cette maladie ou cette propagation ne va pas nous toucher au niveau de Beni ».

Pour la société civile qui apprécie le travail de la police, les agents de l’ordre doivent afficher un comportement exemplaire dans le cadre de cette opération.

Le CEPADHO pour une évaluation hebdomadaire du couvre-feu

Par ailleurs, le Centre d’études pour la paix, le développement et les droits de l’homme (CEPADHO) de Beni suggère l’organisation d’une évaluation hebdomadaire pour faire l’état des lieux du suivi du couvre-feu et des autres mesures prises par le Chef de l’Etat.

Le chef de l’Etat doit ordonner une évaluation hebdomadaire de la situation de manière à insérer éventuellement les jours repos au couvre-feu, estime le vice-président du conseil d’administration de CEPADHO.

Pour Maître Omar Kavota,  « Par rapport aux mesures barrières, nous estimons qu’elles restent indiscutables. 

Mais, étant donné que le couvre-feu, n’est pas à caractère sécuritaire, nous pensons qu’une personne trouvée seule dehors, ne pouvait pas être arrêtée tant qu’il ne viole aucune mesure barrière contre la COVID-19. »

De son conté, le maire intérimaire de Beni (Nord-Kivu), Modeste Bakwanamaha, encourage la population de sa juridiction à « aider » la Police nationale congolaise à bien faire le suivi de l’application des mesures barrières contre la propagation de COVID-19. 

Les gens qui sont dans les terrasses, et bars, doivent fermer avant 21 heures. Si on vous trouve en train de prester au-delà de ces heures, on va vous arrêter, comme c’est la police, naturellement vous payez des amendes », a indiqué le maire intérimaire Modeste Bakwanamaha.

Il pense que par le temps qui court, il n’est pas sage de payer des amendes pour une question qui est claire comme le respect des mesures édictées par le Chef de l’Etat.

« Même avant 21 heures, on doit imposer le respect des mesures barrières aux clients qui viennent fréquenter les lieux publics. Donc, quand vous quittez la maison, et que vous allez sur un terrain public, vous devez vous-même vous munir de votre cache-nez, et partout où il y a des lavages de mains, vous vous laver les mains avec le respect de la distanciation. 

C’est de cette façon-là que nous allons vite gagner la bataille contre COVID-19 », a conseillé le maire.

Si on vous trouve en train de prester au-delà de ces heures, on va vous arrêter, comme c’est la police, naturellement vous payez des amendes », a indiqué le maire intérimaire Modeste Bakwanamaha.

La rédaction

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