La fête de Noël 2020 en Beni est tisé d'une crise économique qui plombe l'ambiance en Beni-ville et térritoire situé dans l'est dela Rdc

 🇨🇩🇨🇩🇨🇩À quelques jours de la fête de Noël pendant laquelle les chrétiens célèbrent la nativité du Jésus-Christ, l’ambiance n’est pas des plus festives.

De longues files d'attente de quelques jours avant Noël ont caractérisé la course folle des citadins qui font tout ce qu'ils peuvent pour aller fêter Noël avec leurs proches dans les zones rurales. 

Répondre à ce que les économistes disent que plus l'offre est élevée, plus l'offre est faible. En parcourant tous les centres commerciaux urbains de Mbale aujourd'hui, les prix des articles ont pratiquement augmenté. 

Dans un contexte général tissé d’incertitudes, voire d’inquiétudes, Noël pourrait néanmoins susciter de nouvelles attentes. « Il me semble que c’est l’occasion de retrouver vraiment l’envie de le fêter, pas de façon automatique, convenue ou même contrainte, estime madame Kavugho-Maliro Eveline.

Dans les marchés de la ville, de Beni, Oicha, Mangina, Kasindi, Lume, Eringeti des commerçants interrogés à ce sujet se plaignent de ne pas faire de bonnes affaires.

Les marchés ne connaissent pas l’affluence habituelle constatée pendant cette période de fin d’année, font remarquer les vendeurs. 

La plupart de commerçants confient que les ventes ne décollent pas alors que c’est habituellement à cette période de l’année qu’ils font les meilleures affaires.

Donc les choses ne marchent pas parce que les gens n’achètent pas comme auparavant », confie une vendeuse interrogé au marché de Kilokwa à Beni.

Conséquence : l’argent ne circule pas au moment où les denrées alimentaires abondent sur les marchés de Beni-ville et térritoire où des commerçants se plaignent de ne pas faire de bonnes affaires.

Mais cette année, c’est effroyable, je peux rentrer sans avoir vendu même dix articles dans la journée a affirmé une maman vendeuse rencontré le 23 décembre 2020 dans un Super Marché en Beni ! ».

Pour elle, de nombreux ceommerçants la ressentent dans leurs étales en cette veille de noël.

Pendant ce temp là, elle a dit n'avoir que 4 clients par jour.

« Il etait 11 heures locale, selon ses propos, personne ne m’a même interrogé ne serait-ce que sur le prix.

Mais cette année, c’est effroyable, je peux rentrer sans avoir vendu même dix articles dans la journée ! ».

Dans un magasin où se vendent les habits, une vendeuse y rencontré précise que le mouvement est timide. Avec peu d’espoir, elle s’attend à ce que la situation change la veille de Noël. 

Une mère rencontrée sur place fait savoir qu’elle a 3 enfants, mais qu’elle ne peut pas leur acheter de nouveaux habits en même temps d’où elle a opté d’acheter un a un.

Actuellement, il est rare pour lui d’arriver à 100 kg. « La pauvreté gagne de plus en plus certaines familles de façon qu’avec la montée des prix, plusieurs d'entre elles fonctionnent par priorités ». 

Même constat chez les commerçants des denrées alimentaires. Thomas, boucher, signale que les années précédentes, il pouvait écouler plus de 300 kg de viande par jour durant les fêtes de fin d’années.

Vendeur musulman, Abdoul compare la fête de Noël à la fête de l’Aid qui met fin au mois de ramadan. « Nous devrions faire autant si ce n’est bien plus de bénéfices », dans ce pays à majorité chrétienne.

Abdoul est vendeurs de vêtements : « Normalement, durant ces fêtes de fin d’années, nous enregistrons nos plus gros chiffres d’affaire, surtout après un mois de novembre creux, qui suis la rentrée scolaire. 

Même s’ils s’accordent à dire qu’organiser les festivités en cette fin d’année n’est pas facile, la plupart de clients et commerçants indiquent que c’est moins difficile que l’année passée quand la province sortait à peine de plusieurs mois de violence.

La saison de Noël est arrivée et de nombreuses choses passionnantes devraient se produire. 

Rencontré par Anadolu, en chemin de retour du marché de Kilokwa, Charles Sondirya le père de quatre enfants, semble très embarrassé.

« C’est regrettable mais je me trouve dans l’incapacité d’acheter des habits neufs à mes trois filles et mon garçon alors que la fête de Noël est principalement pour les enfants », se désole le jeune père, un fonctionnaire, qui « ne voit pas comment expliquer à sa benjamine, Yvette âgé de trois ans, qu’il n’a p etas pu trouver un cadeau de Noël pour elle. »

Dans l'agglomération de Kasindi c’est la même chose. 

Dans un magasin où se vendent les habits, une vendeuse y rencontré précise que le mouvement est timide. Avec peu d’espoir, elle s’attend à ce que la situation change la veille de Noël. 

Une mère rencontrée à Eringeti le long dela route N⁰4 a fait savoir qu’elle a 3 enfants, mais qu’elle ne peut pas leur acheter de nouveaux habits en même temps d’où elle a opté d’acheter un a un.

À Vuhanga Supermarket situé à Oicha chef lieu du térritoire de Beni, une petite différence s’observe. Il était 17h (heure locale). Les gens rentrent du travail et y passent. Là, les articles de Noël sont en surnombre. 

Pourtant les clients achètent à compte-gouttes. 

Durant les 8 minutes que notre rédaction y a passé là bas, une personne seulement a acheté un sapin de Noel à 10.000mille FC. 

D’autres entrent et repartent sans rien acheter. Un des travailleurs de ce supermarché affirme ne pas comprendre ce qui se passe. Il déclare : « Quand on leur communique le prix, les acheteurs rebroussent chemin. Pourtant les prix n’ont pas augmenté».

Alors que les années précédentes on se bousculait pour acheter son sapin, cette année, les passants semblent avoir la tête ailleurs. « Avant, les jours de Noël étaient pour nous une occasion de faire des bénéfices, mais là c’est tout le contraire, nous perdons de l’argent », confie à Anadolu, un jeune vendeur.

"Les choses sont difficiles et la plupart des gens n'ont pas d'argent" a déclaré un commerçant interrogé par notre rédaction dans une localité située non loin de Beni.

De nombreuses familles ne pourront pas profiter des fêtes en raison des pénuries.

Donc Beni-ville et térritoire traversent la pire crise économique de la décennie.

Par contre, d'autres personnes pensent que, les préparatifs se déroulent selon les bourses de chaque famille.

Pour certains, l'un d'entre eux impliquera de visiter pour la première fois la belle-famille. 

Àla question de savoir comment les familles comptent passer les fêtes de fin d’année. 

Face à cette situation, plusieurs personnes ont affirmé à notre rédaction qu’il était difficile de fêter en ce moment où cette région fait les frais d’une insécurité récurrence, aggravée par des massacres, kidnappings, vols nocturne, phénomène mbetenge, qui préoccupe la population et les autorités politico-administrative.

La date du 25 décembre de chaque année retenue pour la célébration de Noël, est pleine de symbolisme et de signification dans le monde des certains chrétiens. 

Donc les chants de Noël et les cloches d'églises peuvent être entendus partout au pays. 

D'après mr Kasereka Léonard qui en est fidèle catholique interrogé à ce sujet au centre ville de Beni affirme que, les églises doivent être éclairées avec des lumières de Noël et toutes sortes de décorations. 

Les zones rurales où il n'y a pas d'électricité font de leur mieux pour rendre l'événement coloré à leur manière.

Mais c'est quand même l'occasion de faire un bon repas ,en réunissant la famille. 

«C'est le tout premier Noël sous le coronavirus où la menace d'infections à Covid-19, la nécessité de suivre les directives du gouvernement en matière de santé et les éventuelles contraintes financières auront un gros inconvénient pour l'aspect social de la célébration. 

Nous avons de nombreux problèmes en République démocratique du Congo et en Afrique parce que nous n'avons pas permis à Jésus de prendre le contrôle de nos vies et de nous transformer. C'est pourquoi nous constatons des irrégularités dans tous les aspects de notre vie - social, économique, politique et spirituel." 


La rédaction

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