Localité Eringeti ; Le calme revient timidement après un combat qui a eu lieu entre l'armée et les ADF en térritoire de Beni situé dans l'est dela Rdc

 

🔴🇨🇩En térritoire de Beni-Rdc ; Une attaque des rebelles ADF repoussée par l’armée près d’Eringeti, à la limite de la province de l’Ituri et le Nord Kivu, au moins 3 kilomètres quittant d’Eringeti-centre, groupement Bambuba-Kisiki, térritoire de Beni au Nord Kivu.

C’est alors que de violents affrontements ont opposés les militaires de la FARDC (Forces armées de la RDC) et les rebelles durant plusieurs heures.

Les informations en notre possession révèle que, les Forces armés dela République démocratique du Congo (FARDC) ont repoussé une attaque des rebelles de l’Alliance des Forces Démocratiques (ADF) le matin de ce dimanche 6 décembre 2020 à Mapera près de Eringeti, en territoire de Beni, au Nord-Kivu.

Durant cette nouvelle incursion, ces rébelles ougandais voulaient s’en prendre à une position de l’armée basée dans cette partie du territoire de Beni, avant d’être repoussés par les militaires, rapporte Sabiti Nziamoja, fonctionnaire délégué du gouverneur basé à Eringeti, d'Eringeti, déjà frappée par plusieurs massacres similaires.

« C’était aux environs de 5 heures du matin que les rebelles ADF ont tenté une attaque contre une position des FARDC à Mapera. Ils ont été repoussés par l’armée et jusqu’à présent, les éléments FARDC sont à leurs poursuites car on entend toujours des detonnations d’armes. 

Nous avons enregistré un blessé par balle, c’est un enfant qui est déjà aux soins », explique Sabiti Nziamoja à Actu30.cd.

Une panique générale a été observée à Eringeti ce matin. Certains habitants de cette contrée ont pris la direction du village Luna situé dans la province de l’Ituri, afin de se mettre à l’abri, ajoute la même source, craignant pour leur sécurité voyant les attaquées en répétitions sur place.

Une situation qui inquiète la société civile locale, indique le président des forces vives.

Le coût en vies civiles de l’opération rend, en tout cas, sa poursuite difficilement soutenable à long terme. Si les massacres se poursuivent, l’opinion publique congolaise pourrait cesser de soutenir la principale offensive annoncée par Félix Tshisekedi dans l’Est du pays. 

«Donc l’ennemi mène des combats retardataires : ils engagent peu de combattants à chaque fois et cherchent seulement à ralentir notre progression afin permettre au noyau dur de fuir », reconnaît un officier de l’armée congolaise.

Selon cette source, les attaques menées par les ADF contre les civils auraient pour but de faire reculer les FARDC vers les zones urbanisées et de les détourner ainsi de leurs objectifs. 

« Mais nous avons compris cette stratégie, poursuit-elle. C’est pourquoi nous continuons notre progression vers l’intérieur. » Dans le viseur des FARDC donc, le principal camp des ADF : le « complexe de Madina ».

« L’ennemi mène des combats retardataires : ils engagent peu de combattants à chaque fois et cherchent seulement à ralentir notre progression afin permettre au noyau dur de fuir », reconnaît un officier de l’armée congolaise.

Selon cette source, les attaques menées par les ADF contre les civils auraient pour but de faire reculer les FARDC vers les zones urbanisées et de les détourner ainsi de leurs objectifs. « Mais nous avons compris cette stratégie, poursuit-elle.

C’est pourquoi nous continuons notre progression vers l’intérieur. » Dans le viseur des FARDC donc, le principal camp des ADF : le « complexe de Madina ».

Les attaques des rebelles ougandais ADF ont pris de l'ampleur dans la région.

« Certaines sources à Eringeti affirment que, ce sont des ADF qui sont venus pour attaquer l’armée et nous voulons dire ceci : depuis la conquête de Medina par les FARDC nous avons constaté un relâchement des opérations, c’est ainsi que nous sommes en train d’appeler encore une fois nos forces armées de réactiver les opérations pour ne pas laisser le temps à l’ennemi de se réorganiser et venir nuire à notre quiétude ».

La rédaction

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