Localité-Ndalya situé au sud de l'Ituri en Rdc ; La situation reste tendu au lendemain d'une attaque sanglante qui a fait des morts

🔴🇨🇩 Les informations recueillies par notre rédaction à partir de Ndalya révèlent que, les rébéllese des forces démocratiques alliées (ADF), ont mèenés une attaque meurtrière au village Ndalya, situé dans la chefferie Walese-Vonkutu, dans le territoire d’irumu, en province de l’Ituri, la journée du Dimanche 14 Février 2021.

Dans les combats qui ont suivi, "trois éléments des forces armées sont tombés" tandis que l'armée a "neutralisé quatre éléments ADF", a déclaré à l'AFP le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l'armée dans la province de l'Ituri.

"L'ennemi s'est retiré dans la brousse, nous continuons à le poursuivre pour que nous puissions mettre notre population hors du danger", a-t-il ajouté.

De son côté ; Christophe Munyanderu activiste de l’organisation de la défense des droits de l’homme convention pour le respect des droits humains (CRDH), dans la région qui livre l’information les rebelles ont aussi incendié un bâtiment de l’église catholique de la place.

«Les rebelles ont fait incursion au village Ndalya, dans la journée du dimanche. Ils ont tué plusieurs civils estimés à au-moins 13 personnes bilan qui été encore provisoire. 

Ces rebelles ont contourné une position des militaires FARDC, avant de s’infiltrer dans le centre de Ndalya, où ils ont tué des civils et incendié un bâtiments de l’église Catholique de la place » Dit-il, à notre rédaction.

L’activiste des droits de l’homme parle également d’un déplacement massif des habitants de la place pour des zones supposées sécurisées craignant pour leur sécurité.

Par ailleurs Christophe Munyanderu, pense que l’effectif moins nombreux des éléments FARDC, incapable de contenir des rebelles, serait la causes principale des différentes attaques répétitives des rebelles dans cette contrée.

Pour ce faire, celui-ci plaide pour le renforcement des effectifs des éléments FARDC dans le territoire d’irumu, pour prévenir d’autres éventuelles attaques rebelles.

«Nous sommes entrain d’appelé le gouvernement à voir comment renforcer les effectifs militaires ici chez nous à Ndalya. 

Nous avons toujours demandé à l’armée de lancer les opérations contre ces rebelles ici dans la zone, car ils se déversent dans le territoire d’irumu, après avoir subit la frappe des FARDC, dans la brousse à Beni »Ajoute l’activiste des droits de l’homme.

Pour chuter la même source appelle la population à ne pas céder à la panique plutôt rester vigilante pour dénoncer tout les cas suspects aux services de sécurité.

Selon Monsieur John Mabele, chef d’antenne de l’organisation Non Gouvernementale Conversation pour le Respect des Droits Humains [CRDH] à Ndalya, le bilan provisoire est de dix huit personnes sauvagement tuées hormis le pillage systématiquement de biens de la paisible population

Information confirmée par le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des opérations des FARDC dans cette partie de la province de l’Ituri.

La même source ajoute que, les habitants ont trouvé refuge dans la commune de Eringeti dans la province voisine du Nord-Kivu, un milieu jugé par eux sécurisé.

Après quelques semaines de relative accalmie, des attaques attribuées aux ADF ont repris dans les territoires de Beni et d'Irumu.

Du 14 au 15  février 2021, on observe des déplacements de populations des deux côtés de la région frontalière entre les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

Ces mouvements concernent les villages de BWANASULA, TINGBE, KAMANYOLA, MAITATU, ONDOTO situés dans le territoire de BENI, province du NORD KIVU, et des villages situés dans le voisinage de la localité de NDALYA en territoire de IRUMU, province d’ITURI. 

Ces déplacés auraient fui l’insécurité provoquée par de multiples incursions et tueries attribuées aux présumés rebelles du mouvement ADF NALU. 

La majorité des déplacés ont trouvé refuge dans les villages de NDIMO, MAMBELENGA, MAHALA, MAYALIBO, SOKOTANO, BWANASULA et une autre partie des déplacés s’est installé dans les sites ANGLICAN, CATHOLIQUE, CPS et ADVANTISTE du village de NDALYA en partie déserté par sa population à la suite d’une attaque attribuée aux présumés rebelles ADF.

– attaque de Ndalya : “L’ennemi n’est pas éloigné du village”, alerte un rescapé.

Le bilan de l’attaque de Ndalya en territoire d’Irumu en Ituri dimanche 14 février dernier fait 17 morts dont 14 personnes tuées au centre de Ndalya et 3 autres personnes qui figuraient parmi les blessés ont succombé au centre de santé d’Eringeti, territoire de Beni. 

Parmi les morts, figure un pasteur d’une église Kimbanguiste de la place.

L’ONG Convention pour le Respect de Droit de l’Homme qui confirme l’information à notre rédaction le lundi 15 février, 2021, révèle que plusieurs autres personnes seraient portées disparues lors de cette attaque.

Cependant, l’un des rescapés reçu par la CRDH ce lundi témoigne que l’ennemi “n’est pas éloigné du village”. Ils se sont seulement retranchés de Ndalya, témoigne le rescapé.

Cette organisation redoute des représailles de l’ennemi, puisse que selon elle, aucune intervention militaire n’est déjà faite sur terrain.

Mais le porte-parole militaire des opérations en Ituri révèle qu’une action militaire de poursuite de l’ennemi a été menée.

La rédaction

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