Localité Samboko en térritoire de Beni ; La plus part des habitants ont suivi leurs maisons d'habitation après une attaque des rébélles ADF qui a fait plusieurs morts au sein dela population vers l'est dela Rdc
L’information est livrée à notre rédaction par Donat Kasereka Kibwana, Administrateur du territoire de Beni qui précise que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) sont à la trousse de ces assaillants.
Cette situation a été à la base du déplacement des habitants vers des zones supposées sécurisées craignant pour leur securité.
Il faut le dire, la situation sécuritaire demeure volatile dans les territoires de Beni au Nord-Kivu et Irumu dans la province de l’Ituri, caracterisée par des tueries de civils par les rebelles ADF.
De nouveau, les rebelles ADF ont fait incursion dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, la nuit du lundi à ce mardi 23 mars 2021.
Plusieurs villages ont été attaqués entre autres Kapoka, Mangimu, Bunyondo et Mabanga.
Au moins 12 civils ont péri, rapporte l'administrateur du territoire de Beni joint au téléphone par notre permanent en térritoire de Beni.
Selon le chef de cette entité coutumière, certaines victimes ont été surprises par leurs bourreaux dans leurs champs.
C'est triste ! Le territoire vient d'être endeuillé ce jour. Il y a plusieurs portés disparus », regrette l'administrateur Donat Kibwana.
Il indique également que la plupart des victimes ont été exécutées pendants qu'elles étaient dans une source d'eau potable.
D'après les sources locales, des assaillants ont fait incursion dans la localité de Samboko-Tchanitchani (ou Tsanitsani), où ils ont pillé et incendié le centre de santé et dévalisé les maisons.
La société civile locale dénonce l'absence des éléments de sécurité et de l'ordre dans plusieurs villages de cette partie du territoire.
Selon la société civile, le fait s’est déroulé lors d’une attaque au cours de laquelle les rebelles ont pillé de fond en comble boutiques, pharmacies et maisons dans la localité de Samboko.
Kinos Katuo son président, appelle au renforcement des effectifs militaires dans la région afin de barrer la route à l'ennemi qui fait des navettes sur place.
L’organisation de défense des droits humains Convention pour le respect des droits de l’homme (CRDH), qui suit de près cette série des massacres ces derniers jours dans le territoire de Mambasa, craint que cette situation ne s’aggrave, plus que celle enregistrée dans le térritoire de Beni au Nord-Kivu, si rien n’est fait.
Elle plaide pour une intervention rapide des unités spéciales pour mettre un terme à ce « carnage ».
La rédaction
Commentaires