Localité Beu-Manyama : Une vingtaine des civils sont tués et 50 disparus dans une nouvelle attaque sanglante des rébélles ADF en térritoire de Beni, vers l'est dela Rdc

🔴🇨🇩D’après Madame l’administrateur adjoint du territoire de Beni, le bilan provisoire fait état d’une vingtaine de civils tués. Rosette Kavula appelle la population à la vigilance face à l’activisme de l’ennemi dans la zone.

Des combattants d’Allied Democratic Forces (ADF) ou Forces Démocratiques Alliées ont fait incursion, la nuit de mardi à mercredi 31 mars 2021, dans le territoire de Beni, province du Nord-Kivu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

L’attaque sanglante a eu lieu à Manyama-Beu, contrée située dans le groupement Batangi-Mbau, secteur de Beni-Mbau. 

Kinos Katuo, cadre de la société civile locale, parle d’au moins 25 personnes tuées, 50 autres portées disparues et plusieurs maisons d’habitation incendiées. Cet activiste des droits humains salue l’armée pour avoir neutralisé 4 assaillants. 

Cependant, il dénonce la « passivité » des autorités face aux massacres odieux répétitifs des personnes, dans la région de Beni.

Après les attaques reccurent des hors la loi en térritoire de Beni et au sud del'ituri ; On observe un déplacement massif des habitants qui ont peur d'être victimes des massacres attribués aux ADF.

Il y a des villages qui sont vidés de leurs populations en totalité  notamment Samboko, Mutuheyi, Tsanitsani,.....craignant pour leur sécurité.

Leurs situations humanitaires deviennent compliquées maintenant quasiment sur tous les plans. 

Il y'a risque de craindre la contamination de covid-19 surtout que l'Ituri et le Nord-Kivu figurent parmi les provinces atteintes par cette pandémie. 

C'est pourquoi nous appelons le gouvernement congolais à renforcer la présence militaire sur terrain et de déployer l’assistance humanitaire en faveur de ces déplacés”, lance un acteur dela CRDH en térritoire de Beni.

Les déplacés disent qu'ils sont plusieurs fois victimes des barbaries des groupes armés en Ituri", a expliqué au micro de notre repporter.

Ces déplacés s’ajoutent à d’autres qui sont arrivés dans la région depuis une semaine en provenance du Nord-Kivu fuyant les attaques des combattants ADF. 

Donc la dégradation de la situation humanitaire est à craindre, alerte le responsable de la société civile.

C’est ce que rapporte la convention pour le respect des droits de l’homme (CRDH/Oicha) à notre rédaction, le 31 avril 2021.

 Cette structure citoyenne soutient que ce déplacement est consécutif à l’attaque des présumés rebelles ADF signalé ce derniers temps, ayant coûté la vie à nombreux civils et plusieurs blessés, à partir de Ndalya, Mambelenga, Ndimo, et Mahala.

” Les conséquences de l’attaque des présumés rebelles ADF sont fâcheuses. L’attaque vient d’impacter sur l’économie de la population. 

Pour le moment, certains déplacés s’orientent à Oicha, Beni, Mangina, Komanda, Biakato, ou encore dans la province voisine del'Ituri”, rapporte une source de la CRDH/Irumu.

Par ailleurs, la société civile locale invite les autorités compétentes à prendre au sérieux la menace des présumés rebelles ADF dans le territoire d’Irumu au même titre que celle du territoire de Beni au Nord-Kivu.

Il sied de noter que les territoires de Beni (Nord-Kivu) et Irumu (Ituri) sont devenus un « théâtre » des massacres attribués aux ADF, sous le silence de Kinshasa.

Mais dans son message publié sur twitter ce mercredi, la cellule de communication du Gouvernorat du Nord-Kivu, a précisé qu’au stade actuel, le bilan encore provisoire fait état de 23 personnes tuées, mais la fouille continue.

« Mobilisons-nous ensemble derrière nos forces de défense et nous allons vaincre les ADF », a-t-elle écrit.

La rédaction

Commentaires