Beni ville ; Un cas de justice populaire a été signalé à l'est dela Rdc

🟥🇨🇩↪️Nos sources à partir de Beni ville indiquent qu'un bandit a été brûlé vif à Kalinda la nuit du dimanche à ce lundi 30 octobre 2023, au quartier Kalinda, commune Mulekera, province du Nord-Kivu, En République démocratique du Congo.

Aussitôt informées, les autorités locales et policières se sont rendues sur le lieu pour faire le constat afin d’amorcer les enquêtes.

Le corps de la victime a été levé du lieu du drame pour la morgue en attendant son inhumation, renseignent les mêmes sources.

Les sources locales contactées ce lundi matin révèlent que, la victime dont les identités ne sont pas connues, a été prise en flagrant delit lors d’une intrusion dans une maison d’un particulier avant d’être brûlé vive sur le lieu par des inconnus.

Le collectif des associations des droits de l’homme en ville de Beni confirme et condamne ce cas de Justice populaire.

Pour le secrétaire exécutif de cette structure de défense des droits de l’homme, la répétition des cas de Justices populaires en ville de Beni est consécutive à l’insécurité grandissante dans la région mais aussi l’incompétence des acteurs de la justice. 

 » Je conseille à la population d’orienter toute personne suspecte ou accusée d’un grief auprès des juridictions compétentes pour instruction du dossier, car la population ne doit pas s’approprier la justice » a suggéré Maître Paulin Muliro.

A moins de deux semaines, plus de 3 personnes ont été tuées en ville de Beni par voie de justice populaire. La plupart d’entre elles ont été appréhendées dans de cas de vol.

Dépuis plusieurs années, la population de Beni ville dénonce la recrudescence du banditisme dans la ville.



Selon certaines sources, des groupes de bandits opèrent avec les armes blanches dans certains quartiers de Beni-ville (Nord-Kivu).

 Ces derniers sont accusés d’être à la base de l’insécurité qui a pris de l’ampleur en ville de Beni, caractérisée par le cambriolage dans des maisons et vols à main armée.

Des sources locales rapportent que, les cas d’extorsion de l’argent, des téléphones portables et des vols dans les maisons sont observés presque chaque nuit.

De son côté, le maire de ville, accuse les anciens détenus, bénéficiaires de la grâce présidentielle d’être à la base de cette insécurité qui a pris de l’ampleur dans son entité.