Conflit israélo-palestinien, il faut revenir à la seconde moitié du XIXe siècle, pour comprendre les origines

🇮🇱🟥🇯🇴Conflit en Israël et dans le Territoire palestinien occupé


Le conflit israélo-palestinien, marqué par une attaque terroriste sans précédent du Hamas en Israël, a pris naissance à la fin du XIXe siècle avec le début de l'immigration en Palestine de Juifs. 


Ces derniers fuyaient l'antisémitisme en Russie et en Europe centrale.


"Foyer juif"


Le 2 novembre 1917, le ministre britannique des Affaires étrangères Arthur Balfour soutient "l'établissement d'un foyer national juif en Palestine". 


En 1918, l'armée britannique occupe cette province de l'Empire ottoman, placée sous administration militaire.


En 1922, la Palestine passe officiellement sous mandat de la Grande-Bretagne, qui se heurte à une grande révolte arabe (1936-1939).


Plan de partage


Après la Seconde Guerre mondiale et l'extermination des Juifs par les Nazis, l'ONU vote le 29 novembre 1947 le partage de la Palestine en deux États, un juif et un arabe, avec Jérusalem sous contrôle international.


Accepté par les dirigeants sionistes, ce plan est rejeté par les leaders arabes et provoque une éruption de violence entre Arabes et Juifs.


"Nakba"


Le 14 mai 1948, David Ben Gourion proclame la création de l'Etat d'Israël à la fin du mandat britannique sur la Palestine. 


Le premier conflit israélo-arabe éclate le lendemain.


Jusqu'au cessez-le-feu en janvier 1949, plus de 760.000 Palestiniens sont poussés à l'exode par l'avancée des forces juives ou chassés de chez eux. Cet exil forcé est baptisé "Nakba" ("catastrophe" en arabe) par les Palestiniens. Près de 400 villages sont rasés.


La Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, revient à la Jordanie, et la bande de Gaza à l’Égypte.


Kippour


Le 5 juin 1967, Israël déclenche la guerre contre l’Égypte, la Syrie et la Jordanie, s'emparant en six jours de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie, de la bande de Gaza, du plateau syrien du Golan et de la péninsule égyptienne du Sinaï.


La défaite des armées arabes se traduit par le déplacement de centaines de milliers de Palestiniens.


La colonisation commence dans les territoires occupés. Elle n'a jamais cessé depuis.


Égypte et Syrie lancent à leur tour le 6 octobre 1973, jour de la fête de Yom Kippour, une attaque surprise contre Israël. 


Les deux parties subissent de lourdes pertes humaines. L’État hébreu parvient finalement à repousser l'offensive.


Cette "guerre du Kippour" conduit en 1979 à l'accord de paix israélo-égyptien scellé à Washington après les accords de Camp David.


Sabra et Chatila 


Le 6 juin 1982, les troupes israéliennes envahissent le Liban et assiègent Beyrouth. L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) de Yasser Arafat doit quitter le pays.


En septembre, des massacres sont perpétrés dans les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila à Beyrouth par des miliciens chrétiens libanais pro-israéliens.


Depuis le 7 octobre 2023, l’escalade de la crise en Israël et dans le Territoire palestinien occupés a causé un grand nombre de morts et de blessés parmi les populations civiles.


Dans la bande de Gaza, les frappes aériennes et le manque de fournitures médicales, de nourriture, d’eau et de carburant ont pratiquement épuisé un système de santé qui manquait déjà de ressources. 


Les hôpitaux fonctionnent bien au-delà de leurs capacités en raison du nombre croissant de patients et de populations civiles déplacées qui cherchent un abri. 


La fourniture de services de santé essentiels, notamment les soins maternels et néonatals ainsi que le traitement des maladies chroniques, a été gravement compromise.


En Israël, des dizaines de civils, dont des enfants et des personnes âgées, ont été pris en otage.


Des attaques contre des services de santé ont été signalées en Israël et dans le Territoire palestinien occupé. 


Des agents de santé et des patients ont été tués ou blessés, et des établissements de santé et des ambulances ont été endommagés.


L’OMS œuvre de concert avec ses partenaires pour répondre aux besoins sanitaires les plus urgents, notamment par l’acheminement de fournitures médicales vitales.


L’OMS invite instamment toutes les parties à protéger la santé et à garantir à leur population un accès sûr aux services de santé.

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