Mitego RDC ; Le calme relatif est observés au chef lieu dela chefferie de Bahema Mitego

Les informations en notre possession révèlent que, dépuis environ trois ans, le chef lieu de Bahema Mitego situé en Ituri térritoire d'Irumu connaît un calme relatif à l'est dela République démocratique du Congo.

Même les champs éloignés, où les opérations militaires conjointes des forces congolaises et ougandaises continuent, sont cultivés à nouveau. 

Ces opérations militaires visent les djihadistes des rébélles ADF, responsables de massacres côté civils pendant plusieurs années dans la région.

Mais un nombre d'habitants sont encore déplacés vers Boga, Burasi et Bunia.

Cette accalmie est attribuée à une vigilance accrue et à la confiance de la population dans les opérations militaires conjointement menées par les armées congolaise et ougandaise. 

Selon notre source qui nous a livré cette information à partir de Boga le 29 juillet 2024, cette accalmie se justifie par la confiance que la population a accordée aux opérations conjointes entre l’armée congolaise et l’armée ougandaise. 

Elle est également le résultat de nombreuses séances de sensibilisation menées par les leaders d’opinion pour rapprocher les populations civiles de ces forces armées à travers les relations civilo-militaires.

Cependant, il reste beaucoup à faire.

 L’ennemi est malin, et cette accalmie ne doit pas nous faire oublier tout ce que nous avons traversé. 

La vigilance est donc de mise malgré cette période de calme. Il nous faut redoubler d’efforts pour consolider cette accalmie. ajoute la même source.

Les leaders communautaires continuent d’appeler la population à rester vigilante face aux défis sécuritaires persistants.

Ils soulignent l'importance de maintenir et de renforcer les efforts pour garantir une paix durable dans la région.

Quand on regarde l’histoire récente de Mitego, elle semble bien répétitive : 

On peut énumérer les points suivants 

 Guerres civile, déplacements, violences et exactions dela population. 

Une crise humanitaire souvent ignorée

L'insécurité dans l'est de la RDC a continué d'alimenter une crise humanitaire de longue date souvent ignorée par la communauté internationale. 

Notre équipe de rédaction note aussi que, la souffrance de la population de la chefferie de Mitego, est sérieuse parce qu’on n’a pas fait de grands progrès pour éliminer cette menace des rébélles l’ADF qui a des liens avec des groupes islamistes, bien-sûr avec d’autres groupes armés.

Mais premièrement, c’est la responsabilité de l’État, des FARDC d’améliorer la situation sécuritaire. 

Alors que la population est là comme des partenaires pour voir comment mettre fin à cette difficile situation.

Donc les groupes armés connus sous le nom de ADF se livrent à cœur joie de brûler souvent des maisons, tuer des civils, mutilent à mort des femmes et des enfants, mais cette tragédie ne semble déclencher aucune réaction d’indignation à l’échelle internationale, où personne ne semble s’en soucier.

Des familles sont détruites. 

Des enfants se réveillent orphelins, s’ils ont eu la chance de survivre aux terribles attaques qui ont tué leurs parents.

Cette situation sécuritaire très volatile a causé d’importants déplacements de la population de mitego bikima, tondoli, tchabi, boga et de kainama.

De son côté, le porte-parole des opérations militaire en Ituri, Jules Ngongo avait expliqué à notre équipe de rédaction que, pourquoi les ADF ciblent ces derniers jours les civils dans une zone avec une forte présence militaire, notamment les FARDC et l’UPDF :

Les tueries se justifient par le vouloir de l’ennemi de se confirmer. 

À part ça, l’ennemi qui est en brousse a besoin de survivre. 

Donc l’ennemi a besoin de quoi manger, l’ennemi a besoin des médicaments pour soigner ses blessés.

C’est pourquoi à chaque fois que l’ennemi fait l’incursion, l’ennemi ne tire pas à balle réelle mais ils opèrent d’abord, ils pillent, ils tuent avec des machettes et quand l’ennemi tire en l’air c’est-à-dire il est en train de partir déjà.

Et c’est en ce moment-là que nos forces sont alertées et quand on arrive parfois il faut suivre l’ennemi et c’est ce que nous avons fait.

Pour lui, les opérations de traque des ADF se poursuivent, indique Jules Ngongo. 

Et Il invite également la population à collaborer davantage avec les FARDC, afin de mettre fin aux attaques contre les civils.

Aspects socio-économiques

On y cultive plusieurs produits vivriers faisant de ces villages des « greniers » de la chefferie de Bahema Mitego.

Selon notre observation, entité coutumière de mitego a connu de multiples problèmes socio-économiques liés aux différents conflits politico-militaires survenus dans le pays depuis 1997. 

Mais aussi la chute du régime de Mobutu, a entrainé un ralentissement important des activités économiques par la fuite des capitaux.