OICHA RDC : Nouveau massacre provoque de tristesse et la colère dela population

Des tueries récentes ont été signalées dans le térritoire de Beni localisée vers l'est dela République démocratique du Congo.


De nouvelles attaques des rebelles ADF provoquent chagrin et colère des familles des victimes en République démocratique du Congo. 


Entre dimanche 21 et mardi 23 juillet, au moins dix-neuf personnes ont été tuées dans des villages situés près d'Oicha, dans la province du Nord Kivu.


OICHA ; Jeudi 25/07/2024 l’atmosphère était très lourde dans les cimetières d'oicha où certains membres des familles, inconsolables, ont inhumé leurs proches, victimes de l'attaque revendiquée par les rébélles du groupe ADF aux villages beu-manyama, mangombo moya, kotaokola, et nziaka situés environ 35.80 km vers la partie ouest d'Oicha chef lieu du térritoire de Beni.


Ce jeudi, l'émotion était grande à la morgue de l'hôpital général d'Oicha. 


Des familles sous le choc sont passées une après l'autre pour identifier et récupérer les corps de leurs proches. 


Des cortèges funèbres empreints 


Selon notre source, plus de 30 civils ont été exécutées par les rébélles ADF à la date du 22 et le 23/07/2024 aux villages cités ci-haut dans la notabilité de Babila Bakaiku en térritoire de Beni-Rdc


Dans cette situation maccapare, un membre dela communauté ìndrǔ le nommée Mapendo originaire du groupement Bamako reste introuvable après une attaque sanglante attribués par les cultivateurs aux rébélles ADF.


Certains d'entre eux racontent contacté par notre équipe de rédaction que : « Quand les rébélles ADF sont venus au village beu-manyama, nous avons cru que ce sont des patriotes Wazalendo qu’on attendait la veille ».

Affolée par crépitements de balles tirés par les rébélles ADF, la foule des villageois s’est dispersée dans la brousse. « Ce qui a permis à plusieurs habitants de se sauver ».


Mais beaucoup d’autres personnes n’ont pas eu cette chance d’échapper aux balles des assaillants qui les ont massacrés indique notre source.


La même source ajoute que, la première équipe des rebelles était arrivée et a commencé à rassembler la population, se faisant passer pour des Wazalendo des patriotes qui allaient les aider à sécuriser le village. 


Donc les attaques sont souvent attribuées aux ADF en raison de leur mode opératoire, qui consiste à tuer des civils par décapitation. 


Des corps enveloppés dans des sacs en plastique reposent à la morgue d'Oicha.


Chaque famille est passée pour prendre des nouvelles de ses proches et récupérer les corps pour l'enterrement. 

L

a colère, l'émotion et la désolation se sont emparées des esprits à la vue des corps. 


"Nous avons entendu des balles siffler là où nous étions et dans les villages environnants. 


L'ennemi était déjà entré, les traces de son passage étaient visibles, notamment la destruction des maisons, l'occupation de la route qui montait jusqu'à notre champ où nous construisions notre église et où nous passions la nuit. 


Nos proches ont été décapités après avoir été attachés avec des cordes de moustiquaire" témoigne un rescapé.


Laxisme


La société civile dénonce le laxisme des services de sécurité qui ont ignoré les alertes de la population et organisé des opérations contre les assaillants. 


Comme vous pouvez le voir, des civils ont été amputés de la tête, des bras et des jambes.


 Ces tueries interviennent après de nombreux avertissements et informations de la part des services de sécurité".


Après nouveau massacre de la population


Les forces vives de Oicha appellent à 3 journées sans activités dès le lundi prochain pour protester contre la mort de plus de 30 civils tués pas des ADF au Nord Ouest de Oicha.


Elles exigent également la relève des unités FARDC qui ont passé plusieurs années dans contrée.


Les forces vives dénoncent également l'attitude des agents des services de sécurité affectés dans barrières le long de la route Oicha Mamove qui par cupidité exagérée ont exigé de l'argent aux conducteurs des motos partis récupérés les corps des victimes pour la morgue Oicha.


Qui conque ouvre ses activités pendant ces 3 jours sera tenu pour responsable des conséquences de son acte.


(déclaration de force vive dela société civile).





 *Trésor Kapepela Ben, Beni nipashe*

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