LA SOCIABILITÉ DELA JEUNESSE DE BENI VILLE


1. Présentation de la ville de Beni


A. Création


Ce statut de ville vient d'être octroyé à Beni par le décret présidentiel N° 041/2003 du 23 mars 2003 du président de la République portant création et délimitation de la ville et des communes.


B. Considérations géographiques


Avec une superficie estimée à 184,24 km2, la ville de Beni est située à une altitude d'environ 800 mètres par rapport au niveau de la mer et elle est subdivisée en 4 Communes qui sont :


Ø Commune de Beu : 59,31 Km2


Ø Commune de Bungulu : 37,81 Km2


Ø Commune de Mulekera : 53,71 Km2


Ø Commune de Rwenzorie : 33,41Km2


1. Délimitation


Elle est limitée :


. Au Nord : Dans le sens Sud- Est , le point de confluence de la rivière MAVIVI et la rivière Djuma jusqu'à la rivière Tuha.


. Au Sud : Du point de confluence de la rivière Tabie jusqu'au point Km9, route Butembo ; de ce point jusqu'à la source de la rivière MUKUTU ; de ce point jusqu'au point du sommet du mont Nyaleke en passant par la source de la rivière Lubahimba.


. A l'Est : Dans le sens Sud-Nord , limite ouest du Parc National de Virunga jusqu'au point de confluence de la rivière Djuma avec la rivière Mavivi.


. A l'Ouest : De la rivière Tuha jusqu'au point de confluence avec la rivière Burutsu ; de ce point jusqu'au Thalweg de la Valée Kasitu ; de ce point jusqu'au point km12, route Mangina.


La ville de Beni est située à plus ou moins 300km au Nord du Chef - lieu de la province du Nord- Kivu et à 80 km de Kasindi , poste frontalier entre l'Ouganda et la RDC.


La latitude et la longitude déterminant la position géographique de la ville de Beni par rapport à l'Equateur et au méridien Greenwich ne sont pas précisées étant donné qu'une expertise topographique fiable n'a jamais été effectuée depuis sa créations. .


Bref aperçu historique de Beni ville 


Le nom Beni que porte actuellement la ville prend ses origines du nom du chef MBENE, un chef coutumier très influent du milieu ayant collaboré avec les autorités coloniales pour anéantir le phénomène homme-léopard qui semaient terreur chez les populations autochtones vers les années 1934.10


Ainsi en mémoire du chef MBENE qui avait facilité l'autorité Belge la pacification de la contrée, ce nom est retenue mais transformé en Beni.


En 1999, pendant la guerre dite de réunification, le rassemblement congolaise pour la démocratie kisangani mouvement de libération (RCD/K-ML) avait créé la province du Nord-Kivu bis à partir de Kanyabayonga jusqu'à Eringeti avec son chef-lieu à Beni.


 Les autorités de la province nouvellement créée ont élevé la cite de Beni au rang de ville par l'arrête N°01/001/BIS/CAB/GP6NK/99 du 25 Novembre 1999 de son excellence monsieur le gouverneur de la province du Nord-Kivu bis à Beni.


La cite de Beni fut alors administrée tour à tour par les chefs de cite ci-après :


1. KAMAKANZI RUSENGO


2. CHARLES OKOTO LOLA KOMBE


3. MBUSA KUHUKO


4. SHANGALIRO NYAMUGUSA


5. MBILIKA THASSI EMMANUEL


6. SIKAKULYA MUSAVULI WA KATSIMBA Raphael


7. BWANAKAWA MASUMBUKO NYONYI


8. KASEREKA JULES MUNGWANA


Plus tard, âpres les pourparlers du Sun-city en Afrique du Sud de la réunification du pays, le président de la RDC, son excellence Joseph KABILA KABANGE a signé le décret N°041/2003 du 28 Mars 2003 portant création et délimitation de la ville de Beni acte qui confère la cite de Beni en ville à l'instar des autres villes de la RDC.


Rappelons qu'avant d'être reconnu à ce statut de ville à l'instar des autres villes de la RDC, l'agglomération de Beni était d'abord érigée en cite portant le même conformément a l'ordonnance loi N° 087-234 du 20 Juin 1987 portant création et délimitation des cites dans la province du Nord-Kivu.


Voici la succession des autorités de la ville de Beni depuis sa création à nos jours :


i. Juillet 1999 à mai 2001


v Maire titulaire : MASUMBUKO BWANAKAWA NYONYI


v Maire adjoint :


1. ACHILE KAPANGA (administratif)


2. KAVIRA KAMBERE MARIE-ROSE (finance)


ii. Mai 2001 à Septembre 2002


v Maire titulaire : SINDANI MULONDE


v Maire adjoint :


1. KASEREKA JULES MUNGWANA (administratif)


2. KAVIRA KAMBERE MARIE-ROSE (finance)


iii. Septembre 2002 à Octobre 2003


v Maire titulaire : KAVIRA KAMBERE MARIE-ROSE


v Maire adjoint :


1. KASEREKA JULES MUNGWANA (administratif)


2. NYANZA SIKIVAHWA JONATHAN (finance)


iv. Octobre 2003 à Aout 2005


v Maire titulaire : SIKAKULYA MUSAVULI WA KATSIMBA Raphael


v Maire adjoint :


1. KASEREKA JULES MUNGWANA (administratif)


2. NYANZA SIKIVAHWA JONATHAN (finance)


v. Aout 2005 à Octobre 2006


v Maire titulaire : KASEREKA JULES MUNGWANA


v Maire adjoint : NYANZA SIKIVAHWA JONATHAN


vi. Octobre 2006 à Décembre 2010


v Maire titulaire : BAYENGO MUFUNZA GHISLAIN


v Maire adjoint : ANGEL NYIRABITERO BIRUSHA


vii. Décembre 2010 à Octobre 2011


v Maire titulaire : PALUKU KISAKA JEAN DE DIEU


v Maire adjoint : ANGEL NYIRABITERO BIRUSHA


viii. Octobre 2011 à nos jours


v Maire titulaire : BAYENGO MUFUNZA GHISLAIN


v Maire adjoint : ANGEL NYIRABITERO BIRUSHA


* 10 Rapport annuel 2014, Pp4


* 11 Idem


TEXTE INTÉGRA CONCERNANT NOTRE SUJET 


Tout naturellement, en l’absence de connaissances véritables sur le style de vie en ville de Beni, on a recouru à des idées diverses selon notre équipe de rédaction.


En parlant de sociabilité, on suppose qu’il est possible de mettre en évidence ce qui rapproche les modèles de formation et de socialisation des individus, les liens de voisinage, les fonctionnements d’associations, la vie religieuse, les spécificités d’une culture locale, les relations sociales au lieu de travail, un style de vie politique, les relations avec la parenté. 


Il devient possible d’intégrer des disciplines qu’une conception artificielle de la sociologie sépare (sociologie des associations, de la religion, du travail…). 


Il importe donc de ne pas trop forcer l’opposition classique entre sociabilité formelle et sociabilité informelle : la sociabilité formelle n’est pas différente d’essence des autres formes de sociabilité.


Adirodu Roger blogueur note que : Quel plaisir de vivre sous un si beau ciel et dans un séjour si délicieux ! – Je descends dans la ville où je n’ai pas couché deux nuits, que je ressemble à ceux qui l’habitent : j’en veux sortir. »


Toute forme de contact entre des individus (rencontres, réseaux d’amis ou de parents, réunions, associations) est généralement considérée comme une manifestation de sociabilité. 


Mais les avis divergent sur la manière dont il faut interpréter ces comportements. 


Pour le sens commun, la sociabilité désigne strictement le trait psychologique qui sépare les individus sociables, agréables à vivre, de ceux qui ne le sont pas : on est renvoyé en ce cas à l’individualité incontournable de chacun. 


Le terme est rarement utilisé avec cette acception dans les travaux ethnologiques et sociologiques.


1Mais il existe une idée philosophique traditionnelle qui a ses prolongements en sociologie : elle fait de la sociabilité une des qualités distinctives de l’homme par rapport à l’animal. 


L’homme sociable (c’est-à-dire dans cette tradition l’homme par excellence, que certains sociologues baptisent « homo sociologicus » se définit avant toute chose par sa capacité, son besoin de frayer avec ses semblables. 


À cette tradition, se rattachent toutes les descriptions et analyses qui font des phénomènes de sociabilité, implicitement ou explicitement, la résultante d’une interaction entre individus également intéressés et doués pour la fréquentation mutuelle. 


On aboutit alors à une représentation totalement abstraite de l’univers social et des comportements humains, très éloignée de la moindre observation empirique.


Contre cette démarche encore très psychologisante, 


il faut affirmer avec le sociologue Mumbere Jean Claude que, « les conduites de sociabilité les plus anodines engagent toute la position sociale et tout le rapport aux autres groupes sociaux »5. 


Reconnaître aux conduites de sociabilité un véritable statut de phénomènes sociaux, c’est comprendre que les pratiques sociables d’un individu, et d’un groupe social forment système, et qu’elles sont profondément inscrites dans les styles quotidiens de vie du groupe, au même titre que les autres systèmes de dispositions intériorisées (pratiques alimentaires, culture politique, mode de consommation, etc.). 


Elles, s’interprètent en référence et en opposition aux pratiques sociables (aux styles) des autres groupes sociaux. 


La moindre interaction de sociabilité met ainsi en jeu tout un ensemble de lois sociales, démographiques, historiques ; la sociabilité n’est pas un jeu de société, mais un chapitre des rapports sociaux.


Encore plus qu’une réalité délimitant un champ distinct (comme le style d’habillement, ou la façon de parler), le terme de sociabilité désigne un point de vue totalisant sur le monde social. 


On pressent en quoi les phénomènes de sociabilité représentent un point de vue stratégique pour l’étude d’une petite ville comme Beni. 


C’est bien en effet le contact quotidien, la coexistence et la cohabitation de groupes et d’individus très différents socialement, la confrontation de styles d’être en-société opposés qui définissent sociologiquement la situation des groupes sociaux dans une petite ville.

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