En Afrique subsaharienne la situation des femmes constitue un défi fondamental pour le développement durable
« Le rôle des femmes en Afrique varie d’un pays à l’autre ou d’une région à l’autre, en fonction des coutumes, des traditions, de l’histoire ou de la culture de ce pays ou de cette région ».
Selon la spécialiste, la situation des femmes en Afrique constitue un défi fondamental pour le développement durable du continent, en raison du déclin de la plupart des indicateurs liés au niveau des services d’éducation et de santé fournis aux femmes en Afrique.
Selon la Banque mondiale, au niveau mondial, les hommes gagnent en moyenne 15 à 30 % plus que les femmes.
« La stabilité politique et économique fragile de certains pays africains influence considérablement la condition des femmes.
La faiblesse de l’Etat, les conflits armés internes et les changements climatiques constituent un frein majeur à l’autonomisation des femmes africaines.
L’Afrique est le continent où les femmes sont les plus exposées à la violence, qu’il s’agisse de meurtres ou de viols », souligne-t-elle.
« Investir dans les femmes, accélérer le progrès » est le slogan choisi pour l’année 2024 par la plupart des institutions internationales appelant à soutenir et encourager la participation des femmes à la croissance économique mondiale.
Ce slogan résonne profondément en Afrique, qui célèbre ce mercredi 31 juillet la Journée Internationale de la Femme Africaine (JIFA).
Quant aux discriminations dans le monde du travail, les données disponibles indiquent qu’en Afrique comme ailleurs dans le monde, les femmes gagnent moins que les hommes même lorsqu’elles effectuent un travail identique.
En Afrique subsaharienne, le revenu mensuel médian des hommes est plus de deux fois supérieur à celui des femmes selon le Bureau international du travail et d’après une étude récente sur le potentiel de l’entrepreneuriat féminin en Afrique, les revenus des femmes entrepreneuses ne sont en moyenne que deux tiers par rapport à ceux des hommes entrepreneurs.
Autre défi : bien que les femmes représentent aujourd’hui une proportion plus importante de la main-d’oeuvre agricole, les types de travaux agricoles auxquels elles peuvent accéder sont devenus moins stables.
Elles sont davantage concentrées dans des emplois temporaires, saisonniers et non rémunérés. « La propriété foncière est également un élément déterminant de l’autonomisation sociale.
Dans les pays africains touchés par des conflits, le taux de propriété foncière agricole des femmes ne dépasse pas 11,5 % », souligne El-Taweel.
Et de conclure : « En somme, la mise en oeuvre des protocoles de l’UA nécessite des efforts considérables de la part des Etats africains à ce stade, ainsi qu’une intervention par le biais de mécanismes multiples et d’approches parallèles, notamment économiques, sociaux et culturels ».
« Investir dans les femmes, accélérer le progrès » est le slogan choisi pour l’année 2024 par la plupart des institutions internationales appelant à soutenir et encourager la participation des femmes à la croissance économique mondiale.
Ce slogan résonne profondément en Afrique, qui célèbre ce mercredi 31 juillet la Journée Internationale de la Femme Africaine (JIFA).
En effet, les femmes africaines constituent un pilier essentiel de l’économie du continent, puisqu’elles représentent environ 50 % de la main-d’oeuvre agricole et dirigent plus de 50 % des petites et moyennes entreprises.
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