La chasse de sauterelles est devenue une obligation dans l'est dela Rdc dit-on

Novembre et décembre sont de véritables mois de sauterelles dans la partie Est dela République démocratique du Congo ou les sauterelles sont les délices saisonniers de plusieurs familles.


Selon notre l'enquête de notre équipe de rédaction, les sauterelles ont envahi le quartier bakaiku, située dans la commune d'Oicha Nord-Kivu (RD Congo), dépuis le 15 novembre 2024.


Ravis, les habitants, parmi lesquels de nombreux enfants, se sont précipités pour les attraper, afin de les manger ou les vendre, comme chaque année à la même période.


La chasse aux sauterelles se fait très souvent à la nuit car ces insectes comestibles sont attirés par la lumière des lampes.


Attirées par les ultraviolets et assommées par la fumée, les sauterelles se ruent par essaims entiers dans ces barils. Elles constituent un encas prisé des locaux, mais la hausse de la demande et la disparition de leur habitat entraînent le recul de leur population.


Plusieurs pièges pour sauterelles ont refait surface dans de nombreux quartiers de Beni ville et térritoire au Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, en prévision du mois de novembre où ces insectes migrateurs sont récoltés et commercialisés dans la région, a constaté jeudi notre équipe de rédaction.


« Ça fait au moins trois ans que je me plonge dans ce commerce des sauterelles dans la commune d'Oicha, chef lieu du térritoire de Beni.


Il y a des années où je gagne assez d’argent, et d’autres où je gagne moins. Il suffit d’avoir les matériels notamment un générateur, des tôles et les ampoules à éclairage vif. 


La nuit nous démarrons le générateur pour avoir la lumière, et les sauterelles cherchent à venir là où il y a de la lumière », a  expliqué Paluku Germain habitant d'Oicha du quartier bakaiku, propriétaire d’un de ces pièges.


Pour lui « chaque année, je scolarise mes enfants à partir des revenus issus de la chasse aux sauterelles, tout en réalisant mes projets.


Le 05 novembrende chaque année, on doit commençer à allumer nos générateurs et démarrer avec le boulot qui se fait la nuit »,  a-t-il poursuivi.


Dans d’autres quartiers de la commune d'Oicha, les pièges sont visibles notamment sur la colline de Kazimoto, masosi, pakanza où l’érection des pièges ont été installés par-ci par-là.


Dans l'est dela République démocratique du Congo, de nombreux chasseurs de sauterelles travaillent nuit et jour pour attraper un maximum de sauterelles.


Elles sont revendues sur le marché avant d'être grillées et dégustées.


Les sauterelles sont les délices saisonniers de plusieurs familles dans l’est de la RDC.


Dans les villes de Beni, Butembo, et les cités voisines,


Sur l’axe Beni-Butembo, notamment dans les agglomérations de Kabasha, Kalunguta et Maboya, à une vingtaine de kilomètres de Beni-ville, des femmes ambulantes s’y rendent depuis maintenant deux jours, pour acheter ces insectes très prisés dans la région du Grand Nord et pour venir les revendre dans la ville de Beni.


Actuellement, la mesurette coûte entre 1000, 2000 et 5000 francs congolais.


« J’aime manger les sauterelles. Ça vient une fois l’an. Mais je patiente encore vers le 25 novembre quand les marchés seront inondés de sauterelles.


Et là, nous allons acheter moins cher », a confié madame masika Jeanine, une habitante de Beni.


Les sauterelles sont plus commercialisées et consommées dans le Grand Nord-Kivu. Elles sont revêtues des particularités honorifiques dans de nombreuses tribus de la région.


Pour les cuisiner, on enlève leurs six pattes, et éventuellement leurs ailes.


On les nettoie avec de l’eau, pour des questions d’hygiène. Puis, on les met dans une casserole avec de l’huile, sur le feu.


Quand les sauterelles commencent à griller, elles ont une couleur jaune.


Enfin, on peut les assaisonner avec du sel. C’est très rapide à cuisiner, ça prend dix minutes au maximum.


Les vendeurs mettent ça dans des petits sachets.


La « manne » tombe du ciel : je parle des sauterelles. Des insectes migratoires fuyant l’hiver, dit-on, et qui passent par la région.


Ils sont tellement succulents que dans le temps, les hommes, machos par nature, se les étaient appropriés.


En effet, pour la petite histoire, il y a quelques décennies  chez le peuple Nande, la tribu majoritaire du grand nord de la province du Nord-Kivu, seuls les hommes avaient le droit de manger les sauterelles.


Avec le modernisme, tout le monde a le droit de manger les sauterelles. Elles sont simplement grillées à l’huile. On y ajoute un peu de sel et c’est prêt !


Certains en ont fait tout un business saisonnier.


Dans les villes de Beni, Butembo, et les communes voisines,  novembre et décembre sont de véritables mois de joies constatés surtout dans la communauté.


La « manne » tombe du ciel : je parle des sauterelles. Des insectes migratoires fuyant l’hiver, dit-on, et qui passent par la région.


Ils sont tellement succulents que dans le temps, les hommes, machos par nature, se les étaient appropriés.


En effet, pour la petite histoire, il y a quelques décennies  chez le peuple Nande, la tribu majoritaire du grand nord de la province du Nord-Kivu, seuls les hommes avaient le droit de manger les sauterelles.


Avec le modernisme, tout le monde a le droit de manger les sauterelles. Elles sont simplement grillées à l’huile. On y ajoute un peu de sel et c’est prêt !


La chasse aux sauterelles est devenue une grosse machine à sous. Certains en ont fait tout un business saisonnier.


Durée de conservation des sauterelles


Souvent, les sauterelles sont capturées la nuit pour être vendues le lendemain.


Et le lendemain, au delà de 16 heures si elles ne sont pas frites, elles se décomposent et sentent mauvais.


Là où elles sont vendues dans cet état, les rues près des marchés puent comme des fosses septiques à ciel ouvert.



À RELIRE :


À Beni, on conserve bien la bière mais pas la viande.


La saison des sauterelles reste un cauchemar pour les bouchers et les poissonniers.


Car ces insectes remplacent ces deux mets sur plusieurs tables au diner.


Mais aussi l’arrivée des sauterelles ne fait pas que des heureux dans la communauté.


Certains agriculteurs sont mécontents car elles détruisent les cultures.


Par ailleurs, des champs ont été piétinés et abîmés par les ramasseurs de sauterelles.


Et cette année, certains habitants de la ville ont également eu peur de contracter Ebola à travers ces insectes, car ce sont des insectes migrateurs.


« Dans cette période où il y a la présence des sauterelles, les enfants courent le risque d’être victimes des enlèvements, des violences sexuelles, des maladies de la peau, d’échecs scolaires, explosion des bombes et beaucoup d’autres.


Nous rappelons aux parents que leur mission n’est pas seulement de donner la vie mais essentiellement de nous mettre à l’abri de tout danger pour entretenir cette vie qui nous est précieuse ».


À notre source d'ajouter que, il est du devoir de chaque adulte de réfléchir aux effets des leurs décisions sur la vie des enfants.


Il demande aux parents de ne pas permettre aux enfants de quitter la maison dans la nuit pour ramasser les sauterelles étant donné le contexte sécuritaire volatile dans la zone.


L’année dernière, le parlement d’enfants avait enregistré une dizaine des cas d’enfants, perdus, blessés et d’autres violées aux différents sites des pièges de sauterelles dans la ville de Beni et térritoire.

Commentaires