RDCONGO : Beni térritoire, les ADF-Nalu sèment la terreur. Aujourd'hui 10 décembre 2015, vers 8 heures les Adf ont attaqué la localité de Linzo sur axe routier Beni Eringeti. Bilan un mort et quelques bléssées, d'une attaque d’une extrême brutalité, a rapporté la population de Linzosisene. Selon la société civile, cette attaque porte la signature des ADF-Nalu, l’un des groupes rebelles les plus secrets et le plus redoutés en RDC. Depuis des années, les ADF-Nalu terrorisent des dizaines de milliers de civils dans la région de Beni, dans le Nord-Kivu. Insécurité à Beni : Adf-Nalu sur les traces de Boko Haram ? Grâce à leur dirigeant, Jamil Mukulu, un chrétien converti à l’islam, les ADF-Nalu ont cessé d’être un problème congolo-ougandais pour prendre une dimension régionale en tant qu’élément de la nébuleuse islamiste radicale en Afrique de l’Est. Toutefois, d’une part, il subsiste de nombreuses zones d’ombre sur les liens entre les ADF-Nalu et les organisations islamistes radicales de la région et, d’autre part, l’islamisme de ce groupe armé parait superficiel. Et dans la genèse faite du mouvement, le rapport relève qu’ en septembre 1995, à Beni dans la province congolaise du Nord Kivu, Yusuf Kabanda, un des dirigeants de l’opposition musulmane ougandaise armée, scelle avec le commandant Ali Ngaimoko de l’Armée nationale pour la libération de l’Ouganda (Nalu) une alliance dénommée les Forces démocratiques alliées-Armée nationale pour la libération de l’Ouganda (ADF-Nalu). Conclue hors de l’Ouganda avec l’aide des services secrets soudanais et congolais, cette alliance regroupe deux mouvements défaits par l’armée régulière dénommée Force populaire de défense de l’Ouganda (UPDF). Sans liens idéologiques ni opérationnels préalables, ces deux mouvements ont en commun d’être opposés au régime ougandais, de se trouver au même moment sur le sol congolais et d’être proches, chacun de leur côté, d’ennemis de Kampala. Est de la RDC : l’ONU prévient que le combat contre les rebelles ougandais sera long ». L’avertissement, signale-t-elle, émane des Nations Unies. Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu et chef de la Monusco, Martin Kobler estime effectivement qu’ »On ne peut pas gagner ce combat rapidement (…) Ce sont des terroristes, ce sont des criminels, c’est un combat asymétrique, qui est très, très difficile à gérer ». Il le déclare au cours de la conférence de presse hebdomadaire de son Organisation, le mercredi 10 décembre 2014. Toutefois, avec les ingrédients de l’histoire tumultueuse de la RDC depuis 1960, l’enjeu que représente Beni mérite d’être perçu différemment… Kidnapper des femmes, des jeunes, parfois des familles entières pour peu qu’elles se soient trouvées dans les champs au mauvais moment, c’est en effet la marque de fabrique des ADF-Nalu, une rébellion ougandaise à l’origine qui demeure peu connue. La pratique est devenue frénétique. « Les cas d’enlèvement sont passés de 24 à 382 de 2010 à 2013 », indique Teddy Kataliko, président de la société civile à Beni. 660 kidnappings en trois ans Au total, en trois ans, la rébellion a enlevé 660 personnes. Des recrutements forcés pour former des combattants ou travailler dans les champs. Selon John (pseudonyme), enlevé à l’âge de 19 ans et qui a passé six ans avec les ADF-Nalu, le mouvement se radicalise parce qu’il se sent menacé. « Avant, l’armée et les ADF cohabitaient très bien. Depuis que le gouvernement a lancé des opérations contre les ADF en 2010, ils sont devenus agressifs. Ils sont au courant qu’il y a une coopération entre l’armée ougandaise et congolaise pour lancer une offensive. C’est pour ça qu’ils sont plus méchants avec la population, affirme-t-il. Les ADF-Nalu interdisent aux civils d’aller dans les champs, car il peut y avoir des militaires qui se déguisent en civils pour essayer de les attraper. Du coup, quand ils voient quelqu’un dans les champs, ils le kidnappent plutôt que de prendre le risque que ce soit un militaire ou quelqu’un qui puisse révéler leurs positions, explique-t-il encore. Depuis un mois, et après la victoire sur le M23, l’armée congolaise annonce une offensive imminente contre les ADF-Nalu. Mais à Oïcha, en plein cœur du territoire de la rébellion, l’offensive se fait trop attendre. Depuis un an, malgré la présence de l’armée et de casques bleus, la sécurité n’a fait que se dégrader. Il faut que l’État en finisse une bonne fois pour toutes avec ces rebelles, pour qu’on puisse retourner dans nos champs. Car c’est ça notre activité ! Sinon, comment on va pouvoir manger ?, lance un habitant. le territoire de Beni est en train de subir une épreuve que jamais les autres territoires de l’Est n’ont jusque-là connue, et cela dans un laps de temps si court. On se croirait dans un serial killer, à la somalienne, à la kenyane avec les Shebab et surtout à la nigériane avec Boko Haram pour l’Afrique. Les ingrédients politico-religieux sont les mêmes avec l’ islamisation des tueries en masses pour imposer la Charia.

A qui profite les tueries de Beni ? La réponse à cette question est, indubitablement, à tous ceux qui trouvent leurs comptes dans l’entretien du guêpier du grand Kivu. Une des catégories citées, deux, trois d’entre elles ou elles toutes. Article 30 de constitution Toute personne qui se trouve sur le territoire national a le droit d’y circuler librement, d’y fixer sa résidence, de le quitter et d’y revenir, dans les conditions fixées par la loi. Certes, au grand dam du pouvoir dont la bonne appréciation passe par l’extinction du boucher du grand Kivu et qui est même déjà inculpé de ne pas prendre à cœur la pacification de Kivu. Les trahisons au sein de l’armée, parmi les cadres congolais ainsi que même la collaboration du peuple avec les pilleurs et meurtriers compliquent la tâche du gouvernement qui veut éradiquer l’insécurité dans le grand Kivu ayant lancé l’opération Sukola 1 en dotant les FARDC de moyens conséquents.Le constat fait est tel que des tueries attribuées aux forces négatives étrangères persistent à sévir au Nord-Kivu. Un nouveau massacre de civils a été perpétré dans la nuit du mardi à mercredi 12 mai 2015 par des hommes armés à Mapiki et Sabu, deux villages du secteur de Beni–Mbau situés à près de 30 Kilomètres au nord-ouest de la ville de Beni (Nord-Kivu).A en croire la société civile locale, une vingtaine de personnes y ont été tuées à la machette. La République Démocratique du Congo se trouve parmi les Etats les plus affectés par l'insécurité qui a causé et qui continue à subir les conséquences tant humains que matériels. Qu'est ce qui est à la base des turbulences dans la région des grands lacs ; en générale et à la République Démocratique du Congo en particulier ? Quelles sont les causes de l'insécurité à répétitions dans cette partie de la région ? Que pensent ces pays au delà de l'insécurité et de la sécurité ; aux regards de leurs défis ? En dépit de l'ultime but d'un Etat et de son peuple. Quels sont les motivations qui animent ces dirigeants de ces pays d'orchestre l'insécurité dans leurs espaces respectif ? 2.HYPOTHESE Les pays membres de la région des grands lacs font partis des régions les plus majestueuses de l'Afrique dans son ensemble. Cette région stratégique ne constitue pas seulement la richesse en matières premières, ou en minerais mais aussi sur le plan socio culturel et géostratégique entre le états membres de cette sous région. A la mi-mai 2015, il est fait état de plus 400 personnes, parmi lesquels plusieurs enfants, massacrées par des hommes armés depuis début octobre 2014 dans les localités du territoire de Beni situé dans le Nord-Kivu. A propos d’effets consécutifs à ces massacres, le tableau n’est guère brillant. Il est fait état, en effet, des milliers de déplacés. En Ituri dans la Province Orientale, se sont réfugiés plus de 3 500 déplacés venant Nord Kivu depuis octobre 2014, constitués en grande partie des femmes et des enfants. Insécurité depuis long temp jusqu'aujourd'hui dans la région des grands lacs Le problème de l'insécurité aux frontières du Rwanda et de La République Démocratique du Congo que pose les dirigeants Rwandais pour justifie l'attaque du territoire congolais par l'armée rwandaise plonge d'avantage cette sale guerre» dite des grands lacs dans un degré de complexité et de confusion fortement accentué. Parmi ces causes exogènes, nous retiendrons ; les implications des intérêts économiques et géographiques vitaux des belligérants,l'histoire récente a montre que le commerce international des ventes d'arme ainsi que les importations abusives d'armes par les Etats africains jouent également un rôle détonateur,tout comme l'intervention des Etats voisins. Cette section abordera la présentation des Etats des grands lacs et surtout la République Démocratique du Congo. Sur le plan scientifique : notre étude est d'actualité pour nous chercheurs du fait que la paix et la sécurité internationales sont chaque jour menacées par des conflits armés , le terrorisme, le trafic illicite des drogues et stupéfiants, de crise économique, les armes à destruction massive , les violation des droits de l'homme , les actes de la pirateries et qu'aucun pays qu'il soit puissant ou non ne peut résoudre à lui seul , la protection des personnes et des biens en période des conflits armés , intéresse au plus haut point les Etats par l'entremise de l'Organisation des nations Unies, institutions internationales et des Organisations régionales. Aujourd'hui, cette partie de l'Afrique est en proie aux des conflits armés internes, inter étatiques incessants compromettant ainsi ; la paix, la sécurité et la stabilité politique dans la région des grands lacs. En ce qui concerne particulièrement la région des grands lacs, les coups d'Etat et les rebellions sont devenus monnaie courante, Cette partie d'Afrique n'a pas connue, pendant une période relativement longue, les affrontements armés interétatique entre les pays membres la communauté Economique des pays des Grands Lacs (CEPGL).

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