Présidentielle américaine, vers le mois de novembre - Donald Trump donné vainqueur républicain sans surprise de l'Etat de New York (Belga) Donald Trump est donné vainqueur de l'élection primaire républicaine organisée mardi dans l'Etat de New-York, ont annoncé mercredi à 03h00 (HB) les médias américaines sur base de projections. Le magnat de l'immobilier remporte une victoire confortable et attendue dans son Etat d'origine avec 69% des votes républicains, contre 18% pour John Kasich et 14% pour Tec Cruz, son principal rival, après le dépouillement de près de 10% des votes. Ces deux derniers n'avaient pas mobilisé beaucoup d'énergie pour inverser la tendance. Il y a 95 délégués en jeu pour les électeurs républicains dans cet Etat (2,7 millions d'inscrits), où sont aussi organisées les élections primaires démocrates (5,8 millions d'inscrit). Bernie Sanders et Hillary Clinton devront se départager 247 délégués, dont 44 super délégués. Mme Clinton mène pour le moment le jeu avec plus de 60% des votes à 9% de dépouillement des urnes.

À New-York 60% des voix pour républicaines pour le milliardaire. 57% des voix démocrates pour l'ex-secrétaire d'État. La primaire de New York a confirmé le statut des deux favoris pour la course à la Maison-Blanche.
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New York
Donald Trumpespérait un triomphe, et c'est exactement ce qu'il a obtenu. En remportant la primaire si importante de New York, mardi, avec près de 60% des voix, il fait taire ses détracteurs, stratèges républicains et dirigeants du Grand Old party, qui espéraient ouvertement imposer une convention «arrangée» en juillet à Cleveland.
«Ce n'est plus vraiment une course»
La potion est amère pour ses deux derniers rivaux encore en lice, Ted Cruz et John Kasich, qui, comme prévu, se partagent les miettes du festin new-yorkais: le premier n'a jamais pu remonter son insigne maladresse sur «les valeurs de New York» évoquées ironiquement lors d'un débat en janvier, et se contente d'un score insignifiant (14%). Le second, qui n'a réussi qu'à remporter Manhattan, se voyait comme un recours en cas de convention arrangée. Avec seulement 25% de vote.
Hillary Clintonet Donald Trumpont remporté haut la main mardi les élections primaires cruciales de l'État de New York, augmentant leur avance pour devenir les candidats de leur parti à l'élection présidentielle américaine de novembre.
Donald Trump l'a emporté avec 62,4 % des suffrages, contre 23,6 % au gouverneur de l'Ohio John Kasichet 14 % au sénateur ultra-conservateur du Texas Ted Cruz, selon des résultats partiels portant sur la moitié des votants. Hillary Clinton l'a quant à elle emporté par 59,4 %, contre 40,6 % au sénateur du Vermont Bernie Sanders, selon des résultats également partiels. La victoire de Hillary Clinton, sénatrice de l'État de 2001 à 2009, et qui a adopté l'État comme le sien, la rend quasi irrattrapable dans la course à l'investiture démocrate pour la présidentielle. Celle de Donald Trump permet au milliardaire républicain de reprendre l'ascendant sur son principal adversaire, Ted Cruz, après une défaite humiliante le 5 avril dans le Wisconsin.
Victoire « incroyable »
« Je dois dire aux gens qui me connaissent le mieux, les gens de New York, quand ils nous donnent ce genre de vote, c'est tout simplement incroyable », a déclaré le candidat milliardaire, après l'annonce des résultats, depuis sa tour Trump Tower in Manhattan. « Nous allons redevenir si forts, si grands, je ne peux pas attendre », a-t-il ajouté. M. Trump, qui avait ces dernières semaines réorganisé et étoffé son équipe de campagne, avait particulièrement à coeur de remporter cette primaire dans son État et sa ville, face à M. Cruz qui le menace dans la course à l'investiture républicaine. Il a été écrasé à New York, après une sortie ironique sur « les valeurs new-yorkaises » de M. Trump, qui est très mal passée avec les électeurs.
Hillary Clinton, 68 ans, devait aussi absolument gagner pour faire oublier une série de sept victoires dans huit Etats par son adversaire démocrate-socialiste depuis le 22 mars. La campagne entre les deux a été tendue à New York.
Né à Brooklyn, Bernie Sanders, 74 ans, y avait fait campagne sans relâche, attirant dans ses meetings des milliers de supporteurs enthousiastes venus l'écouter parler de révolution politique. Mais les indépendants, qui souvent votent pour lui, ne pouvaient pas voter aux primaires de New York, réservées aux seuls électeurs inscrits comme démocrates ou républicains.
À l'heure du vote, en dépit de l'enthousiasme, une majorité de démocrates ont préféré Hillary Clinton, ancienne première dame, ancienne sénatrice et ancienne secrétaire d'État du président Obama, qui a des liens anciens avec l'Etat de New York, est populaire auprès des minorités et avait insisté tout au long de sa campagne sur son expérience.
Rendez-vous le 26 avril
Donald Trump, 69 ans, avait concentré sa campagne en dehors de New York dans des régions plus rurales ou des villes ayant souffert de la crise économique, où son message populiste promettant de rendre à l'Amérique sa grandeur trouve un réel écho. L'État de New York était d'autant plus important qu'il est le deuxième, derrière la Californie, en nombre de délégués : 247 démocrates et 95 républicains. Ils seront attribués à la proportionnelle chez les démocrates. Chez les républicains, Donald Trump pourrait en rafler 81, s'il a obtenu 50 % des voix dans chaque circonscription.
Sans attendre les résultats, Bernie Sanders est parti mardi faire campagne en Pennsylvanie, tout comme John Kasich et Ted Cruz. La Pennsylvanie organise ses primaires le 26 avril, ainsi que les États du Connecticut, Delaware, Maryland et Rhode Island. Avant ces primaires, Mme Clinton avait déjà accumulé plus de 1 700 délégués (dont 469 super-délégués) contre environ 1 100 pour Bernie Sanders (dont 31 super-délégués). Il en faut 2 383 pour devenir le candidat démocrate à l'élection présidentielle. Donald Trump comptait environ 750 délégués, 200 de plus que Ted Cruz. Il en faut 1 237 pour être investi par le parti.

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