Deux morts au conté des habitants civile dans une nouvelle attaque à caractère ethnique dans l'est l'Est dela République Démocratique du Congo, dans la province du Nord-Kivu, en proie d'insécurité, en cours ce dernier temp. !

"Des Maï-Maï (des milices locales d'autodéfense, nldr) ont attaqué le village de Chuto, habité en grande partie par des Hutu dans la nuit du 28 au 29 août, faisant deux personnes tuées, une femme et un enfant, sept blessés et 57 cases brulées", a déclaré lundi à l'AFP l'administrateur du territoire de Lubero dans le Nord-Kivu (est).
Le village de Chuto est situé à près de 260 km au nord de Goma, à la frontière de Butembo, ville où mercredi deux personnes soupçonnées de vouloir rejoindre les auteurs d'une série de massacres dans la région de Beni, ont été "lynchées puis brûlées" par la population.
Dans cette région, plusieurs dizaines de personnes ont été tuées dans cette zone lors d'affrontements opposant Nande et Hutu depuis le début de l'année. Les derniers affrontements entre membres de ces deux communautés remontent au 8 août et avaient causé la mort de sept personnes.
Les Nande accusent les Hutu congolais d'être complices des rebelles hutu rwandais de Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) pour les chasser de leur territoire. Les Hutu congolais, qui ne nient pas être à la recherche de nouvelles terres agricoles, accusent les Nande de violer leur droit constitutionnel à s'installer où ils le veulent.
Opposés au pouvoir de Kigali, les FDLR, disséminés essentiellement au Nord et au Sud-Kivu, n'ont pas mené d'action militaire d'envergure au Rwanda depuis 2001, mais sont régulièrement accusés de commettre des atrocités contre les civils dans les zones sous leur contrôle.
L'est de la RDC est déchiré depuis plus de 20 ans par des conflits armés alimentés par des différends ethniques et fonciers, la concurrence pour le contrôle des ressources minières et des rivalités entre puissances régionales. Deux personnes ont été tuées dans la nuit de dimanche à lundi dans une attaque à caractère ethnique attribuée à un groupe d'autodéfense contre un village majoritairement habité par des Hutu congolais dans l'est de la République démocratique du Congo, a indiqué un responsable local.
Dans la région de Beni : l'armée reprend plusieurs villages de l'est occupés jadis par les rebelles ougandais. Plusieurs villages du territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu, occupés jadis par les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), ont été récupérés par les commandos des Forces armées de la RDC (FARDC).
Dimanche, une unité de commandos a patrouillé dans les villages de Kambi ya Miba, Totolito et Mbau situés à plus de 40 km au nord-est de la ville de Beni, a constaté sur place un correspondant du journale Chine nouvel Xinhua.
Plusieurs positions des FARDC sont bien rangées tout au long de la route nationale numéro 2 pour assurer la protection de la population.
"Comme vous pouvez remarquer avec moi ici, il y'a maintenant la sécurité et la population est libre de circuler comme elle veut. Nous avons chassé les islamistes ougandais des ADF par une offensive musclée", a déclaré à Xinhua le colonel Yanyi Kasongo, commandant du 3414ème régiment.
Dans le village de Kambi ya Miba, les activités ont repris leur rythme normal, les boutiques et les marchés sont ouverts et la circulation des véhicules et des motos est normale.
"Pour récupérer ce village, nous avions perdu près de 70 commandos en une journée. [Reportage] RDC: dans le camp Garlic, une des places fortes des présumés rébélles du groupe des ADF, dans le triangle de la mort, en RDC, où sévissent, les rebelles ADF. © RFI/Sonia Rolley fille journaliste.
Le camp « Garlic », l'une des places fortes des présumés ADF, en plein cœur du triangle de la mort, est l’une des prises les plus importantes de l’armée congolaise depuis Madina.
Au début du mois, les FARDC, avec l'appui de la Monusco, ont mené l'offensive à une trentaine de kilomètres au nord-est de Beni, ils ont pris le contrôle de ce camp le jour même où en banlieue de la ville, des assaillants massacraient plus d'une cinquantaine de personnes. Une attaque qualifiée de « terroriste » par le gouvernement et attribuée aux rebelles ougandais des ADF. Pour la première fois, la presse internationale a été invitée à se rendre sur place avec une délégation de généraux onusiens.
C'est un campement sommaire dans une forêt dense.
Des effets sont éparpillés par terre. Rien de détectable vu du ciel. « Vous avez des habits qui ont été abandonnés ici suite à la pression militaire », explique un FARDC.
Mais ces présumés ADF avaient surtout creusé des installations qui leur permettaient d'échapper aux regards et aux tirs d'artillerie. « Là c’est un trou où ils se cachaient. Il y a au moins la place pour au moins dix ou quinze personnes. »
Plusieurs galeries identiques à celle-là sont creusées dans le sol : entrée étroite, camouflage maximum. Ce n'est pas la première fois que les FARDC découvrent de telles installations, mais jamais aussi importantes. « Là c’est un autre bunker où ils se cachaient pendant qu’il y avait l’aviation ». Des comportements quasi militaires. « Ils sont experts », commente un soldat.

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