Rentrée scolaire 2016-2017 est aussi effective, dans la partie Nord-Est du térritoire de Beni selon un membre del'EPS du sous division établie à OICHA, chef lieu du térritoire de Beni : Quoi que timide encore à May Moya, Kokola et Eringeti : Toutes les classes ont des enfants, bien rempli en classe. Les enseignants y sont en plein service en train d'enseigner quoi que la majorité d'écoliers hésitent encore. Notre réjouissance était de voir des camps militaires derrière les écoles de l'est de ces villages où la sécurité est fragile. Nous avons profiter de ce temps pour encourager les élèves, enseignants et parents d'élèves. Nous les avons transmis les salutations et encouragement de toute la hiérarchie de l'EPS - INC. Face à cette situation d'insécurité grandissante en cours dans ce coin de Beni la société civile plaide toujours, pour l'éradication définitif, dela phénomène ADF, dans ce térritoire en proie des actes de térrorisme contre, les habitants civils victimes d'éxactions, et crimes grave contre l'humanité !

La situation sécuritaire toujours, préoccupante dans la région ! Les attaques contre les civils se suivent et se ressemblent à Beni, villle, et territoire de la province du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC. Par armes à feu ou à la machette, les populations sont massacrées dans les quartiers périphériques de la ville éponyme et dans les villages environnants.
À en croire le bilan de la société civile locale, du "2 octobre 2014 au 2 août 2016", les tueries ont fait, environ plus de 1200 morts et entraîné le "déplacement massif d’au moins 10 000 ménages".
Fin juillet, Joseph Kabila lui-même s’était rendu dans la région pour essayer de rassurer la population, promettant de "vaincre" les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), soupçonnés d’être responsables de cette série des massacres.
Mais le passage du chef de l’État congolais n’a rien changé sur le terrain. Dès le lendemain de son départ, plus de 40 personnes ont été tuées, à Beni, provoquant une violente émeute dans la ville. –Plus de 1116 personnes tuées sauvagement entre Octobre 2014 et Mai 2016, soit une moyenne de 60 personnes tuées par mois, ou encore une moyenne de 2 personnes tuées par jour ;
–Plus de 1470 personnes enlevées et portées disparues ;
– Plus de 1750 maisons incendiées avec, parfois, des personnes et biens calcinés ;
– Au moins 13 Centres de Santé incendiés parfois avec des malades et du personnel soignant à l’intérieur ;
– Plus de 27 Ecoles détruites, d’autres abandonnées, d’autres encore occupées soit par des déplacés, soit par des dépendants des militaires, soit par des groupes armés ;
– Plusieurs villages entièrement occupés par les groupes armés : c’est le cas des villages de Kyuto, Katundula, Ivimbo, Mwekwe, Mukeberwa, Fungulamacho, etc en Territoire de LUBERO. Plus grave encore, à Kyuto, les FDLR ont procédé à l’installation de leur chef coutumier et se sont même arrogé le pouvoir de créer et de percevoir des taxes et redevances coutumières. En Territoire de BENI, les villages de Kamungu, Maisafi, Pkwele, Kakuka, Eringeti, Tigwe, Kokola, Linzosisene, Opira, Totolito, Mamundioma, Kinziki, Vemba, Tipiomba, Masulukwede, Kadou, Kididiwe et Munzambayi sont sous menace permanente d’occupation.
– Plusieurs femmes et enfants violés ;
– Plus de 34.297 ménages en déplacement forcé et dispersés ;
– Plusieurs cas d’enfants en état d’abandon scolaire ;
– De nouvelles incursions des forces et groupes armés venant de l’étranger sur le sol congolais entrant par la Chefferie des Bashu et les Secteurs de Rwenzori, de Beni-Mbau en Territoire de BENI ainsi que par la Chefferie des Batangi en Territoire de LUBERO ;
– Des pillages systématiques des ressources naturelles et destructions méchantes des biens de la population ;
– Des déplacements collectifs et suspects des populations mono-ethniques et monolingues d’origine indéterminée avec une intension à peine voilée d’occupation des terres et de balkanisation; Face à ces multiples faits et violations des droits humains de nombreuses questions nous hantent :
– Pourquoi le Gouvernement congolais et la Communauté internationale hésitent-ils de qualifier les massacres ciblés de Beni et de Lubero de crime de Génocide ?
– Pourquoi le Gouvernement central ne fait-il pas de la restauration de la sécurité en Territoires de BENI et de LUBERO et en Villes de BENI et de BUTEMBO une priorité comme ce fut le cas des BUNDU DIA KONGO, des ENYELES et du M23 ?
– Le Gouvernement congolais constate-t-il, comme la population, l’inefficacité de la MONUSCO avec sa Brigade d’intervention sur terrain ?
Avec cette fréquence accrue des tueries, nous craignons que la population de BENI et de LUBERO ne soit vouée à la disparition et que cette partie ne soit occupée par cette population aux origines inconnues, ouvrant ainsi la porte à la balkanisation effective. Pour éviter de se trouver devant un fait accomplit et d’être assimilé aux autres complices de cette situation, les forces vives des Territoires de BENI et de LUBERO et des Villes de BUTEMBO et de BENI recommandent vivement ce qui suit :
Au Président de la République
1. En tant que garant de l’intégrité territoriale, de l’indépendance nationale, de la sécurité des personnes et des biens, du fonctionnement régulier des Institutions et en tant que Commandant Suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, de déplacer l’Etat Major Général de Kinshasa au Nord-Kivu, en vue de suivre de près la situation ci-haut décrite ;
2. D’interdire aux militaires le commerce et l’exploitation des ressources naturelles au détriment de leur mission première ;
3.D’instruire toute la chaine administrative de cesser de culpabiliser les populations locales
– cela nous tue doublement
– et d’assumer leur responsabilité en identifiant et en poursuivant les coupables ; "Personne ne s’attendait à ce retour de bâton", admet une source de la Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco). Ragaillardie par sa victoire sur le Mouvement du 23-Mars (M23)

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