Un dialogue national toujours sous haute tensions entre les acteurs politique dela majorité, et ceux de l'opposition en République Démocratique du Congo, où on assiste à un climat politique très tendu, ce dernier temp : V. Kamerhe et l’Opposition suspendent leur participation au Dialogue. Coup de tonnerre, Vital Kamerhe et l’opposition viennent de suspendre le lundi 12 septembre leur participation au Dialogue. Raison évoquée: la séquence électorale telle que voulue par la majorité présidentielle. Commencer par les locales pour finir par la présidentielle, tel est le souhait du pouvoir. Pour l’opposition, cela équivaut à donner un mandat de facto au président Kabila. Selon un proche de Vital Kamerhe, l’Opposition ne rentrera dans la salle que lorsqu’elle aura la garantie que la séquence électorale sera inversée: priorité doit être accordée à la présidentielle car c’est elle qui cristallise la crise politique actuelle estime le député UNC Sam Bokolombe. !

L’opposant Vital Kamerhe accuse Kabila d’ouvrir la voie à une « nouvelle République ». Vital Kamerhe, l’un des opposants les plus en vue en République démocratique du Congo, a accusé dimanche le président Joseph Kabila de vouloir fonder une « nouvelle République » en changeant de système électoral à un peu plus d’une année de la fin de son mandat.
M. Kabila « veut faire un coup d’État constitutionnel. En appelant à un nouveau système électoral il veut faire passer le pays dans une nouvelle République », a déclaré Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), troisième parti de l’opposition par le nombre d’élus à l’Assemblée nationale. Cette « nouvelle République » permettrait ainsi au président de briguer un nouveau mandat, ce que la Constitution actuelle lui interdit, selon M. Kamerhe. M. Kabila « doit choisir entre son égo et le peuple congolais », a ajouté l’ancien président de l’Assemblée nationale et ex-meilleur allié du président. Samedi, M. Kabila a annoncé la « convocation » d’un dialogue national pour « donner une chance au processus électoral », alors que la tenue de la présidentielle devant avoir lieu en novembre 2016 est devenue incertaine. Estimant que « la capacité actuelle de mobilisation des recettes ne permettent pas » l’organisation de scrutin telle que prévue dans le budget de la commission électorale, M. Kabila s’est interrogé sur la possibilité d' »engager dès à présent une réflexion sur un système électoral avec des modalités de votes peu coûteuses comme c’est le cas dans d’autres pays ». M. Kamerhe a été le directeur de campagne de M. Kabila pour la présidentielle de 2006. Entré en dissidence en 2010, il est arrivé troisième (avec moins de 8% des voix) à la présidentielle de 2011, marquée par des irrégularités massives et remportée par M. Kabila, au pouvoir depuis 2001. Selon M. Kamerhe, le G7 et la dynamique de l’opposition, deux grandes coalitions d’opposition vont se prononcer lundi à Kinshasa sur la proposition du président Kabila, à qui la Constitution interdit de briguer un nouveau mandat en 2016. Depuis septembre, l’incertitude règne sur la tenue de la présidentielle après l’invalidation du calendrier électoral par la Cour constitutionnelle. La RDC traverse une crise politique profonde depuis 2011 et l’opposition soupçonne M. Kabila de chercher à s’accrocher au pouvoir au-delà du terme de son mandat. (Belga)
Avec cette suspension au Dialogue, Vital Kamerhe prouve qu’il a du cran et qu’il n’est pas allé cautionner un 3 ème mandat au profit de Kabila. Avant lui c’est Albert Moleka qui avait claqué la porte du Dialogue pour non respect des engagements contenus dans la feuille de route: libération des prisonniers politiques et réouverture des médias notamment.
L’opposition a suspendu, lundi 12 septembre, sa participation au dialogue en vue de se concerter au sujet de l’élection que la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
À moins d’un an de la fin officielle de son mandat, le président de la RDC «veut faire un coup d’État constitutionnel», a affirmé dimanche 29 novembre l’opposant Vital Kamerhe, un ancien allié de Jospeh Kabila.
«En appelant à un nouveau système électoral, il veut faire passer le pays dans une nouvelle République», a déclaré à l’AFP le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), le troisième parti de l’opposition à l’Assemblée nationale.
Selon M. Kamerhe, cette «nouvelle République» pourrait permettre au président Kabila de briguer un nouveau mandat, ce que la Constitution actuelle interdit.
Samedi, le chef de l’État a annoncé la tenue d’un «dialogue national» pour «donner une chance au processus électoral», sans préciser de date ni de lieu.
Estimant que « la capacité actuelle de mobilisation des recettes ne permettent pas » l’organisation de scrutin telle que prévue dans le budget de la commission électorale, M. Kabila s’est interrogé sur la possibilité « d’engager dès à présent une réflexion sur un système électoral avec des modalités de votes peu coûteuses comme c’est le cas dans d’autres pays ».
Jospeh Kabila « doit choisir entre son égo et le peuple congolais », a ajouté Vital Kamerhe, qui a été son directeur de campagne pour la présidentielle de 2006.
Invité par Radio Okapi à commenter le discours du chef de l’État, le porte-parole de la Majorité présidentielle, Alain Atundu a déclaré que le dialogue n’avait pas pour objectif principal la prolongation du mandat présidentiel.
«Le président est dans son rôle. Il interpelle notre conscience en se disant, oui nous allons au dialogue mais l’objectif principal ce n’est pas la prolongation du mandat, ce n’est pas la distribution des postes. La préoccupation essentielle, c’est l’amélioration de notre démocratie en résolvant les problèmes qui se posent », a-t-il confié.
Deux grandes coalitions d’opposition, le G7 et la dynamique de l’opposition, devraient se prononcer ce lundi à Kinshasa sur la proposition de «dialogue national» du président Kabila.
(Avec l’AFP).

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