Deux personnes tous des hommes suspect, ont été arrêtées dans la journée du samedi 08 octobre 2016 à Kamango chef lieu de la chefferie de Watalinga en Territoire de Beni vers l'Est deal République Démocratique du Congo, dont Mr KAMBALE FATAKI 26 ans, et KAMBALE SAMUEL 23 ans sont collaborateurs des rébélles du groupe de l'ADF, tous originaires d'Eringeti, en Sécteur de Beni Mabu Chargé d'espionner, et identifier et verifier les pistes qui existe entre Mbau - Kamango, et avaient comme mission d'etablir les effectif FARDC de oicha à eringeti. Après leurs audition, ils disent être au service des Lt Col ABOUBAKAR (UPDF) basé dans le district de Bundibudjo et Lt Col MAWA (UPDF) ancien Gouverneur de Kasese Ouganda. ( reçu inbox. Nous avons toujours dis que nous sommes victimes de l'agression Ouganɗo-Rwandaise ici à Beni. selon une source d' une ONG de défence des droits del'homme noyau d'Oicha, chef lieu du térritoire de Beni qui est en proie des massacres, vols, et incendies en cours dans cette partie du pay. !

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RD Congo : Protéger les civils à Beni contre les attaques
Près de 700 morts depuis le début des massacres il y a 2 ans
(Kinshasa, le 7 octobre 2016) – Des combattants non identifiés ont tué près de 700 civils dans une série de massacres qui ont débuté il y a deux ans dans le territoire de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch.
Dans l’attaque du 13 août 2016, l’une des plus vastes récemment perpétrées, des combattants ont tué au moins 40 personnes et incendié plusieurs habitations dans le quartier Rwangoma de la ville de Beni malgré la présence importante de soldats de l’armée congolaise et de casques bleus des Nations Unies.
« Il faudrait au gouvernement congolais et aux casques bleus de l’ONU une nouvelle stratégie pour protéger les civils à Beni et faire répondre de leurs actes les responsables de ces attaques » a déclaré Ida Sawyer, chercheuse senior sur l’Afrique à Human Rights Watch. « Après deux ans de massacres sauvages, de nombreux habitants de Beni vivent dans la crainte de la prochaine attaque et ont presque perdu tout espoir que quiconque puisse mettre fin au carnage. »
Les recherches effectuées par Human Rights Watch et des rapports crédibles d’activistes congolais et de l’ONU indiquent que des combattants armés ont tué au moins 680 civils au cours d’au moins 120 attaques menées dans le territoire de Beni depuis octobre 2014. Des victimes et des témoins ont décrit des attaques brutales dans lesquelles les assaillants assassinaient des personnes méthodiquement à la hache ou à la machette ou les abattaient par balle. Le nombre réel de victimes pourrait être beaucoup plus élevé.
Il n’est pas clairement établi qui perpétue ces attaques. Le gouvernement congolais accuse un groupe armé actif dans la région tandis que d’autres sources ont aussi mis en cause d’autres groupes et des officiers de l’armée dans certaines de ces attaques.
Les conclusions de Human Rights Watch reposent sur cinq missions de recherche effectuées dans le territoire de Beni depuis novembre 2014 et des interviews de plus de 160 victimes et témoins d’attaques ainsi que de responsables de l’armée et du gouvernement congolais, d’officiels de l’ONU, et d’autres.
Un garçon de 10 ans a déclaré avoir été pris en otage pendant l’attaque de Rwangoma et témoin de plusieurs meurtres : « Des hommes en uniforme militaire sont venus et m’ont emmené ainsi que mon grand frère et ma grand-mère. …Ils nous ont attachés et fait marcher avec eux. En chemin, ils ont commencé à tuer plusieurs d’entre nous, dont mon frère de 16 ans. Ils l’ont tué, comme quelques autres, avec des haches et des machettes. »
Les soldats de l’armée congolaise et les casques bleus de l’ONU ne se sont déployés dans la zone qu’une fois l’attaque terminée et les assaillants enfuis depuis longtemps.
Human Rights Watch a établi d’autres cas d’incidents dans lesquels l’armée alertée par des membres de la communauté n’est pas intervenue.
Dans l’un des cas, le 4 juillet 2016, quatre agriculteurs de la région ont averti l’armée de la présence suspecte d’hommes armés près de la ville d’Oïcha, à 30 kilomètres au nord de Beni. Les agriculteurs ont rapporté plus tard à Human Rights Watch ce que leur a répondu l’un des officiers : « Nous avons pris toutes les mesures nécessaires pour parer à toute éventualité. Rentrez chez vous mais n’en parlez à personne. N’effrayez pas les gens pour rien. » Le lendemain matin, des combattants non identifiés ont tiré des coups de feu à Oïcha. Plus tard, les corps de neuf victimes de coups de feu ont été trouvés près de deux positions de l’armée dans la ville.
Un officier de l’armée basé à Oïcha a expliqué à Human Rights Watch que certains soldats ont manifesté de la colère lorsque leur supérieur leur a ordonné de quitter une position proche et de ne pas combattre les assaillants pendant le déroulement de l’attaque.
De hauts responsables de l’ONU et de l’armée congolaise ont affirmé à maintes reprises que les attaques dans le territoire de Beni étaient menées par les Allied Democratic Forces (ADF, Alliance des Forces démocratiques),groupe rebelle islamiste dirigé par des ougandais et présent dans la région depuis 1996. La recherche de Human Rights Watch et les constatations du groupe d’experts de l’ONU sur la RD Congo, du Groupe d’Étude sur le Congo, basé à New York, et d’organisationsde défense des droits humains congolaises indiquent cependant l’implication d’autres groupes armés et de certains officiers de l’armée congolaise dans la planification et l’exécution de quelques-unes de ces attaques.
Un grand nombre d’enlèvements au cours de ces dernières années sont imputables aux combattants ougandais et congolais des ADF, essentiellementà des fins de recrutement et de transport de marchandises a expliqué Human Rights Watch. Des civils détenus un temps dans des camps ADF ont relaté à Human Rights Watch qu’ils avaient vu des morts par crucifixion dans la brousse de Beni.

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