EN SCIENCES : un site permet à chacun de scruter des images captées par le télescope « Wise » et de déterminer l’emplacement d’une nouvelle planète dans notre système solaire… Les internautes peuvent aider la Nasa à trouver la 9e planète du système solaire : Depuis le « déclassement » de Pluton pour le statut de « planète naine », notre système solaire compte désormais huit planètes officielles avec Neptune. Pour autant, l’éventualité d’une « planète X » ou « 9e planète » attise la curiosité des astronomes du monde entier. La Nasa,agence gouvernementale américaine en charge du programme spatial civil, a décidé de recourir aux talents d’observateurs des internautes pour venir à bout de cette quête, selon le site Francetvinfo :

Si la Nasa et le télescope WISE ont permis d’affiner la localisation de son orbite difficile en revanche de connaître sa position actuelle. Or, elle cette « 9e planète » mettrait entre 10.000 et 20.000 ans à faire le tour du Soleil. L’ellipse à balayer est donc gigantesque. Au plus près du Soleil, elle serait suffisamment brillante pour être observée par des télescopes amateurs. Mais l’astronome pense qu’il est plus probable qu’elle soit loin, et seuls des télescopes géants pourraient alors la détecter. Si elle existe…
Le projet, intitulé « Backyard Worlds : Planet 9 », s’articule autour d’un site participatif sur lequel chaque chercheur en herbe peut visionner des images captées par la mission d’exploration WISE. Le principe est simple, si un internaute détecte des objets en mouvement sur les animations réalisées sur plusieurs années, ils peuvent le signaler aux scientifiques de la Nasa.
Selon les calculs réalisés par Mike Brown et Konstantin Batygin, astronomes à l’université californienne Caltech, « Planet Nine » serait dix fois plus massive que la Terre, avec un diamètre environ trois fois supérieur. « Nous n’avons pas de certitude mais nous pensons qu’il s’agit d’une planète gazeuse », avait expliqué Mike Brown lors d’un entretien accordé en janvier 2016 à 20 Minutes. Ce type de planète, à mi-chemin entre une « super-Terre » et une géante gazeuse, semble être le plus commun dans l’univers. Sa découverte ne serait donc, statistiquement, pas surprenante.
Comment a-t-on pu passer à côté ?
« Ce n’est pas très surprenant car cela se passe très, très loin », explique Mike Brown. Son orbite serait elliptique, oscillant entre 30 milliards de kilomètres au plus près du Soleil et jusqu’à 160 milliards au plus loin. C’est environ 35 fois plus loin que Neptune. « Cela confirmerait la théorie selon laquelle des planètes de la région de Jupiter et Saturne ont pu être éjectées lors de la formation du système solaire. »
Si elle existe, va-t-on la détecter rapidement ?
Selon le chercheur, « la chasse a commencé », notamment grâce aux télescopes WISE et STARRS. Il a une idée sur la localisation de son orbite mais pas sur sa position actuelle. Ce qui est gênant, alors qu’elle mettrait entre 10.000 et 20.000 ans à faire le tour du Soleil. L’ellipse à balayer est donc gigantesque.
Un phénomène inconnu, autre qu’une planète, peut-il expliquer ces orbites ?
« C’est peu probable », répond Mike Brown, s’appuyant sur notre compréhension des mouvements planétaires et des interactions gravitationnelles. Le Monsieur planètes de la Nasa, Jim Green, juge la possibilité « excitante »mais souligne qu’il ne s’agit que d’une théorie. Ce n’est pas la première fois que l’existence d’une planète lointaine est avancée, mais jusqu’à présent, rien n’a jamais été confirmé. Cela fait plus de 150 ans que la dernière planète du système solaire, Neptune, a été découverte.
A quoi ressemblerait cette 9e planète ?
Selon leurs calculs, « Planet Nine » serait dix fois plus massive que la Terre, avec un diamètre environ trois fois supérieur. « Nous n’avons pas de certitude mais nous pensons qu’il s’agit d’une planète gazeuse », spécule Mike Brown. Ce type de planète, à mi-chemin entre une « super-Terre » et une géante gazeuse, semble être le plus commun dans l’univers. Sa découverte ne serait donc, statistiquement, pas surprenante.
Non, une 9e planète n’a pas été détectée ni observée aux confins du système solaire. Dans leur étude, publiée mardi, Mike Brown et Konstantin Batygin, astronomes à l'université californienne Caltech, ont rassemblé des éléments indirects en étudiant les mouvements de plusieurs cailloux glacés. Selon eux, l’existence d’une planètelointaine, dix fois plus massive que la Terre, est la seule théorie qui peut expliquer ces trajectoires synchronisées. Si certains scientifiques se montrent prudents, la chasse pour dénicher notre sœur égarée a commencé.
Quelle est la théorie proposée ?
Mike Brown n’a jamais été du genre à ajouter des planètes au système solaire. C’est même à cause de lui que Pluton a été déclassée à un statut peu envié de « planète naine » et que le décompte officiel s’arrête désormais à huit avec Neptune. « Nous avons essayé de penser à toutes les possibilités avant de considérer l’éventualité d’une nouvelle planète », confie le chercheur à20 Minutes. Avec son compère, il tentait d’expliquer pourquoi le caillou Sedna et cinq autres objets transneptuniens de la ceinture de Kuiper, située au-delà de Pluton, ont des trajectoires présentant des caractéristiques identiques. L’influence du Soleil, seule, ne suffit pas. Et la probabilité que cela soit dû au hasard est de 0,007 %. Brown est donc « presque sûr » qu’il existe une planète dont l’influence gravitationnelle fait marcher tout le monde au pas.
EN ASTRONOMIE de ces jours plusieurs objets céleste sont connu, de plus, pour être à l'origine du déclassement de Pluton en planète naine, l'astronome Mike Brown fait le point sur sa théorie sur le système solaire...

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