Image de Beni-Ville après un nouveau carnage de 11 civiles dans la partie Nord-Est

Beni-Ville : Au lendemain des tueries, au conté la nord-est de cette situé àl'est dela République Démocratique du Congo, province du Nord-Kivu, la ville s'est réveillé dans le calme.

Au cours d'une attaque meurtrière attribués au groupe des rébélles ougandais des ADF, dans la nuit du lundi au mardi 27 mars 2018, 0nze mors ont enregistré au conté des civils et un présumé rebelle ougandais musulman ont été tués à Beni, ville de l'est de la République démocratique du Congo, lors de combats entre rebelles et militaires, suscitant la colère des habitants, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Les rebelles des Allied Democratic Forces (ADF) ont attaqué nos positions aux alentours de la ville de Beni hier soir, "jusque là, on déplore la mort de dix civils", a déclaré à l'AFP le capitaine Mak Hazukay, porte-parole de l'armée dans la région.

"Un ADF a également été tué, les combats se poursuivent", a-t-il ajouté.

Les corps des civils sont gardés à la morgue de l'hôpital général de Beni et "portent des traces d'armes à feu ou de coups de machettes", a indiqué à l'AFP Michel Kakule, médecin directeur de cette structure médicale de la province du Nord-Kivu.

"La population en colère a barricadé les principales artères, protestant contre la tuerie de dix civils", a indiqué de son côté Gilbert Kambale, un responsable de la société civile locale.

Depuis janvier, l'armée a lancé une nouvelle opération militaire contre les ADF mais les tueries se poursuivent dans Beni et ses environs.

Les ADF "mènent maintenant une guerre asymétrique: lorsqu'on les attaque d'un côté, ils contournent et contrattaquent de l'autre", a expliqué le capitaine Hazukay.

Opposés au président ougandais Yoweri Museveni, les ADF sont présentes au Nord-Kivu depuis 1995, et sont accusées d'avoir massacré plusieurs centaines de civils depuis octobre 2014 dans la région de Beni. Les rebelles sont aussi accusés d'avoir tué une quinzaine de Casques bleus tanzaniens en décembre 2017.

L'est de la RDC est déchiré par des violences depuis plus de vingt ans.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a renforcé mardi le rôle de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco), plus grand contingent de Casques bleus du monde avec plus de 16.000 militaires.

La résolution prolonge le mandat de la Monusco (présente en RDC depuis 1999) jusqu'en mars 2019 et souligne la nécessité de protéger les civils d'ici les élections prévues le 23 décembre pour organiser.

L'ambassadeur congolais auprès de l'ONU, Ignace Gata Mavita, a critiqué cette résolution, estimant que la mission des Casques bleus devrait être avant tout "de lutter contre les groupes armés pour protéger les civils et restaurer la paix et la sécurité dans la partie Est" de la RDC.

La ville de Beni s’est réveillée vendredi dans le calme au lendemain des tueries d’au moins onze personnes par de  présumés rebelles des Forces démocratiques et alliées (ADF).

Mercredi, des manifestations spontanées de la population ont eu lieu dans les rues de Beni à la suite de ces atrocités. Selon le président de la société civile de Beni, Gilbert Kambale, une psychose s’observe au sein de la population après l’incursion de ces assaillants.

Mais l’armée a indexé certains otages de l’ADF qui ont servi de guides à l’ennemi afin de commettre les tueries.

“Nous avons fait le travail qui est le nôtre mais nous sommes surpris que l’ennemi qui a perpétré les massacres dans la ville soit conduit par les compatriotes qu’il aurait enlevés il ya de cela quelque temps”, a affirmé le Capitaine Mak Hazukay, porte-parole de l’opération Sokola 1.

L’armée a, depuis l’intensification de la traque des islamistes ADF, interdit à la population d’accéder “aux zones profondes” du parc des Virunga où des cas d’enlèvements des civils sont fréquemment signalés.

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