À Kasindi-Beni ; Environ 485 déplacés ayant fuit les récentes attaques rebelles ADF en térritoire de Beni vivent dans des conditions difficiles dans le groupement Basongora au Nord-Kivu, vers l'est dela Rdc.

🔴Au moin 485 déplacés venant de Beni vivent sans assistance à Basongora.

Des habitants se déplacent en masse dans la région de Beni au Nord-Kivu.

Cette alerte est du président du comité local des ces déplacés à Basongora dans le secteur de Rwenzori, Paluku Muvuya Arnold.

Il décrit des les conditions déplorables et sans aucune assistance depuis leur arrivée dans cette partie du pays.

Il renseigne que depuis que ces déplacés sont arrivés sur place, ils sont pris en charge par les habitants du milieu et regrette que depuis lors aucune autorité moins encore une ONG n’est venu rendre visite à ces déplacés.

“Depuis que nous accueillons ces déplacés, ils vivent dans des conditions difficiles. Dernièrement c’étaient des habitants qui donnaient des contributions en vivre et non vivres. Mais cela a servi plus au moins 71 ménages. Aussi nous attendons d’autres assistances parce qu’on a essayé de lancer des cris d’alarme à différentes églises.

Nous donnons des rapports aux autorités locales et aux ONG notamment OCHA qui coordonne presque toutes ces ONG mais depuis lors nous n’avons jamais eu un visiteur qui nous arrive,” regrette-t-il.

Le président du comité local des déplacés ajoute que des centaines d’enfants de ces déplacés du poste frontalier de Kasindi ont du mal à reprendre le chemin de l’école. D’où son plaidoyer au près du chef de la sous division de Bulongo de s’y impliquer pour que ces derniers aient accès aux écoles de la place.

“Dans le cadre de la protection des enfants, nous souhaiterions que ces enfants rentrent à l’école, surtout que notre gouvernement a prôné la gratuité. Mais quand vous demandez à un responsable d’une école, il vous dit que toutes les classes sont remplies.

 Nous recommandons que la sous division de Bulongo fasse le mieux en faisant la prospection scolaire, s’il y a des classes qui peuvent héberger ces enfants ou soit créer d’autres classes pour ces derniers, plaide Arnold Paluku

Héritier Ndunda bin Mulemberi, depuis Kasindi

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