Face àla pandemie de coronavirus, qui ravage le monde ; Facebook a décidé d'annuler tous les événements physiques avec 50 personnes ou plus jusqu'en juin 2021

Facebook annule la plupart de ses événements physiques jusqu'en juin 2021
Business : Les événements physiques regroupant plus de 50 personnes sont annulées jusqu'en juin 2021, et les employés continueront à travailler à distance jusqu'à la fin du mois de mai au moins.

Afin d'atténuer la propagation continue de la pandémie de Covid-19, Facebook a décidé d'annuler tous les événements physiques avec 50 personnes ou plus jusqu'en juin 2021.

C'est ce qu'a annoncé jeudi le PDG, Mark Zuckerberg, avant d'ajouter que la grande majorité des employés continueront à travailler à domicile au moins jusqu'à la fin du mois de mai.

« La plupart des employés de Facebook ont la chance de pouvoir travailler de manière productive depuis leur domicile, nous nous sentons donc responsables de permettre aux personnes qui n'ont pas cette flexibilité d'accéder d'abord aux ressources publiques partagées », peut-on lire sur un post Facebook.

Facebook avait déjà annulé la conférence des développeurs F8 de cette année, auparavant prévue pour le mois de mai.

Il est possible que la conférence F8 de l'année prochaine soit également annulée. Oculus Connect, la conférence annuelle sur la réalité virtuelle de la société, se virtualise.

Facebook ne fait pas exception

Depuis le début de l'épidémie, de nombreuses conférences technologiques dans le monde entier ont été annulées.

Comme Facebook, Microsoft a pris la décision d'annuler tous les grands événements physiques jusqu'en juin 2021.

La situation pourrait même changer de façon plus permanente la nature des événements technologiques dans leur ensemble.

Si la plupart des employés de Facebook peuvent travailler à distance, un petit pourcentage d'entre eux devra retourner au bureau plus tôt, a noté Mark Zuckerberg. Il a cité en particulier les réviseurs de contenu travaillant sur la lutte contre le terrorisme ou la prévention du suicide et de l'automutilation, ainsi que les ingénieurs travaillant sur du matériel complexe.

En attendant, les employés qui ne se sentent pas à l'aise de retourner au bureau en juin pourront travailler de chez eux au moins pendant l'été, a-t-il ajouté.

Coronavirus : Facebook a trouvé la parade aux fake news.

Facebook alerte les utilisateurs lorsqu'ils cliquent, commentent ou partagent des infox sur le Covid-19 dans leur fil d'actu. Ce serait efficace à 95%.

Facebook va désormais avertir directement ses usagers qui consultent des fausses informations en lien avec le nouveau coronavirus, a annoncé jeudi son PDG Mark Zuckerberg.

Au cours du mois de mars, Facebook a supprimé « des centaines de milliers » de contenus liés au Covid-19 qui « pourraient représenter un danger imminent pour la santé », comme par exemple des affirmations selon lesquelles l'eau de Javel permettrait de guérir du virus.

Les utilisateurs qui cliquent sur ce type d'infox, les commentent ou les partagent, recevront désormais un message dans leur fil d'actualité, les incitant à consulter des sources sûres comme le site de l'Organisation mondiale de la Santé, a indiqué Mark Zuckerberg sur un blog de Facebook.

Le PDG de Facebook y met en avant les efforts du réseau social pour « limiter la diffusion de la désinformation sur le Covid-19 ».

Alors que les rumeurs pullulent, le réseau social indique avoir déjà redirigé « près de 2 milliards d'utilisateurs », soit la quasi-totalité de ses membres, vers des informations émanant des autorités de santé publique, à travers son « centre d'information Covid-19 », disponible sur chaque fil d'actualité. Résultat : « plus de 350 millions d'utilisateurs ont cliqué sur nos messages pédagogiques » pour en savoir plus, sur Facebook et Instagram, souligne Mark Zuckerberg.

Une étiquette de mise en garde  sur 40 millions de publications Facebook.

Les contributions des 60 organisations de fact-checking partenaires de Facebook à travers le monde, comme l'AFP, vont aussi être mises en avant sur le centre d'information.

Si une information se révèle fausse ou imprécise, mais qu'elle ne représente pas un « danger imminent », le réseau social lui accole une « étiquette de mise en garde ».

40 millions de publications Facebook ont reçu cette étiquette au cours du mois de mars, poussant les utilisateurs à ne pas consulter ces contenus dans 95% des cas, selon Facebook.

De nombreux observateurs dont l'ONG Avaaz ont dénoncé l'incapacité de Facebook à freiner la diffusion d'infox, avec de graves conséquences.

« Facebook est à l'épicentre de cette crise de la désinformation », a commenté Fadi Quran, un responsable d'Avaaz, dans un communiqué de presse.

« Mais l'entreprise passe un cap aujourd'hui pour nettoyer cet écosystème toxique, en devenant le premier réseau social qui alerte ses utilisateurs exposés à des infox sur le coronavirus et les redirige vers des informations qui peuvent sauver des vies ».

Des mesures pour limiter la désinformation via WhatsApp.

Une des messageries de Facebook, WhatsApp, avait déjà mis en place début avril de nouvelles mesures pour lutter contre la désinformation.

Les utilisateurs de WhatsApp ne peuvent plus transférer des messages viraux qu'à un seul contact à la fois, pour limiter la circulation des infox.

L'Agence France-Presse participe dans plus de 30 pays et 12 langues au « Third party fact-checking », un programme de vérification par des médias développé par Facebook.

Avec ce programme, qui a démarré en décembre 2016, Facebook rémunère une soixantaine de médias pour l'utilisation de leurs « fact-checks » sur sa plateforme et sur Instagram.

Si une information est diagnostiquée comme fausse ou trompeuse par un média, les utilisateurs sont moins susceptibles de la voir apparaître dans leur fil d'actualité.

Et si ceux-ci la voient ou tentent de la partager, la plateforme leur suggère la lecture de l'article de vérification.

Les médias participants sont totalement libres dans le choix et le traitement de leurs sujets.

Commentaires