« RD Congo : Joséph Kabila parmis le président africain le plus sollicité par les grandes puissance du monde que peut faire Etienne Tshisekedi wa Mulumba et d'autres opposants congolais ? »

" Certains,très positifs affirment pince sans rire que le scénario qui se prépare en République démocratique du Congo s’écrira à l’ivoirienne. Quant aux pessimistes, ils disent que c’est mort. Mais, en réalité, que peut réellement faire l’opposant historique à Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Za Banga, né Joseph-Désiré Mobutu et plus connu sous le nom de Mobutu l’ancien autocrate du Zaïre actuel RDC? Ceux qui pensent donc que le vieux leader pourra succéder à l’actuel président Kabila se trompent royalement. Tout d’abord, Etienne Tshisekedi n’a pas la reconnaissance de la « communauté internationale ». Pire, son appel aux forces de l’ordre pour que ces derniers suivent ses instructions n’a pas été suivi d’effet. Ses détracteurs l’ont d’ailleurs accusé d ‘acte folklorique. Se considérant comme président élu, la marge de manœuvre de Tshisekedi est pourtant étroite. Il ne peut, comme Alassane Dramane Ouatarra, mettre la main sur les finances du Congo.D’entendre ou lire ici et là que l’opposant et/ou président élu va écrire à la banque mondiale, au FMI et à différentes banques installées dans le monde pour suspendre tout décaissement ordonné par le pouvoir Kabila est un rêve chimérique. Or, Ouatarra, lui, avait ce pouvoir-là et il l’a mis à profit pour asphyxier son adversaire, l’ex président Laurent Koudou Gbagbo.Mais, faut-il pour autant rester pessimistes ? Oui et non. Tout d’abord, tous les pairs de Kabila l’ont déjà reconnu. Robert Mugabé avait d’ailleurs fait le déplacement lors de son investiture. Les autres, notamment le président angolais José Eduardo dos Santos a envoyé un émissaire sur place, à Kinshasa, pour le féliciter. Les autres chefs d’Etat africains ont suivi.Quant aux occidentaux, c’est le même écho. Pour la Belgique, ancienne métropole et voix la plus autorisée, les ministres belges sortants des Affaires étrangères et de la Coopération au développement, Steven Vanackere et Olivier Chastel ont estimé que « Ces élections constituent, après les élections historiques de 2006, une nouvelle étape importante dans la consolidation de la démocratie en RDC », et ont aussi appelé tous les candidats à « accepter le verdict des électeurs congolais » et à « contribuer à un climat apaisé dans le pays ».Tout semble donc plié. En réalité donc, en Afrique, la démocratie se conjugue avec le bon vouloir des Européens. Peu importe les exactions de ceux qu’ils ont choisi. Quant aux ONG, qui accusent par ailleurs le pouvoir de répressions sauvages accompagnées de tueries (24 à 28 tués à ce jour), personne ne les écoute et, in fine, ce ne sont que des agents de la propagande occidentale.« Joseph KABILA » : Je n’ai pas un dauphin pour me succéder » Lors d'une reunion Joseph Kabila lâchera : « Je n’ai pas un dauphin pour me succéder, au lieu de vous entredéchirer dans la Majorité, il faut chercher comment nous pouvons encore gagner les élections en 2016. Est-ce que Mutingia est ici, renchérit-il, ce qu’il écrit dans son journal « Le Potentiel » est-ce que c’est normal ? Avez-vous déjà vu un journal en France pour un parti politique et s’attaquer à ce même parti, silence total sous sa tente « Made in Kadhafi ».En 2014, lors d’une réunion à la ferme de Kingakati en présence de 11 Gouverneurs des provinces, de tous les Sénateurs, des Députés, des chefs des partis politiques, et des hautes personnalités de la Majorité présidentielle, contrairement à ses habitudes, le Président Joseph Kabila est venu rejoindre ses invités après deux heures de retard, vêtu d’une jacket en cuir malgré qu’il faisait chaud.Aubin Minaku, Secrétaire Général de la Majorité présidentielle, va prendre la parole pour brosser d’une manière brève la situation qui prévaut au sein de la Majorité. Et après, il passe la parole tour à tour aux présidents des groupes parlementaires du sénat et de l’Assemblée nationale, aux porte-paroles des Gouverneurs des provinces.Après avoir reçu des flatteries et des éloges, Joseph Kabila lâchera : « Je n’ai pas un dauphin pour me succéder, au lieu de vous entredéchirer dans la Majorité, il faut chercher comment nous pouvons encore gagner les élections en 2016. Est-ce que Mutingia est ici, renchérit-il, ce qu’il écrit dans son journal « Le Potentiel » est-ce que c’est normal ? « Les USA ont un agenda caché en République démocratique du Congo » L'ambassadeur des Etats-Unis à Kinshasa, James Entwistle, a reconnu mercredi la victoire du président Joseph Kabila lors de l'élection contestée du 28 novembre dernier en République démocratique du Congo (RDC)."La position des Etats-Unis est claire: nous reconnaissons Joseph Kabila comme président de la République démocratique du Congo pour les cinq années à venir. Nous espérons que les irrégularités constatées le 28 novembre 2011 seront évitées aux prochaines élections provinciales,locales et autres", a déclaré le diplomate américain, qui répondait aux questions des journalistes au cours d'une conférence de presse au centre culturel américain à Kinshasa."

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