« Le mariage et le foyer : 1 Comment Dieu les voit. Ils sont « ensemble héritiers de la grâce de la vie » (1 Pierre 3:7). Quel appel élevé ! 2 Être une seule chair Dieu avait établi les relations intimes des époux dans l’état d’innocence de l’homme. « Fructifiez et remplissez la terre » (Genèse 1:28). L’Écriture ne tient pas pour péché l’acte lui-même ou le fait d’en parler. Le Saint Esprit se sert de diverses expressions pour en parler. Mais c’est un sujet que la Bible, et en particulier le Nouveau Testament, évoque avec une dignité et un grand sérieux, tout à l’opposé de la légèreté actuelle. « Que le mariage soit tenu en honneur à tous égard » (Hébreux 13:4). En 1 Corinthiens 6:15-19, l’apôtre écrit que notre corps, membre du corps de Christ, est le temple du Saint Esprit ; et par la suite, au chapitre 7, il s’étend plus en détail sur cette question. Une sainte réserve en même temps qu’un grand sérieux doivent nous caractériser. Les relations intimes n’ont pas uniquement pour but d’engendrer des enfants »

"Le mariage est une vie en commun pleine de responsabilités
Il n’est pas seulement donné pour assurer la descendance à l’homme (Genèse 1:28), mais constitue une communion intime de l’esprit,de l’âme et du corps. Le mariage requiert des deux conjoints : amour désintéressé,fidélité, confiance mutuelle, sens des responsabilités ; ce n’est pas tout. Mais il procure beaucoup de joie et de satisfaction. Les époux qui réalisent cet amour qui s’oublie et se livre,qui selon 1 Corinthiens 13:5 ne cherche pas son propre intérêt,feront l’expérience heureuse que l’estime et l’inclination réciproque ne font que s’approfondir,s’enrichir et s’embellir. Car « il est plus heureux de donner que de recevoir » (Actes 20:35). Mais dans cette vie en commun,la première place appartient au Seigneur. Le mariage est une unité
« Il les créa mâle et femelle, et les bénit ; et il appela leur nom Adam (homme) » (Genèse 5:1-2), et non pas hommes (au pluriel). Le mari et la femme constituent ensemble l’homme. Ils seront une seule chair. Nous reviendrons sur cette déclaration. Le mariage implique la séparation d’avec les parents (Genèse 2:24) . Il arrive que des pères ou des mères trop étroitement liés à leurs enfants éprouvent de la peine à accepter cette ordonnance divine. Un jeune homme ou une jeune fille peut avoir aussi avec ses parents des liens si forts qu’ils dépassent une saine relation filiale. Dans les deux cas, une telle dépendance pèse sur le jeune couple. Nous avons déjà attiré l’attention sur la nécessité de l’autonomie et de l’indépendance vis-à-vis des parents. Les parents doivent s’assurer que leurs conseils ou leurs exhortations bien intentionnés ne constituent pas une ingérence dans le domaine qui appartient à la propre responsabilité des jeunes époux. En ce cas,ils ne peuvent pas revendiquer pour eux-mêmes le commandement déjà cité : « Honore ton père et ta mère » (Exode 20:12 ; Éphésiens 6:1-3). Qu’ils aient plutôt la sagesse de s’abstenir de manifester aucune volonté. « Le chef de la femme, c’est l’homme », non pas les parents ou les beaux-parents, et de même : « Le chef de tout homme. Dieu a institué le mariage monogamique
« C’est pourquoi l’homme s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair ». Ce verset de Genèse 2:24 est cité à quatre reprises dans le Nouveau Testament,avec une variante qui toutefois ne permet aucune autre interprétation : « Les deux seront une seule chair » (Matthieu 19:5 ; Marc 10:8 ; 1 Corinthiens 6:16 ; Éphésiens 5:31). Le mariage, une sollicitude particulière de la part de Dieu. Ce n’est pas Adam, mais Dieu qui estima que la solitude, à la longue,ne serait pas bonne pour Adam. Combien cet intérêt de Dieu pour Adam solitaire a dû être bienfaisant . Dieu lui-même était soucieux du bien de l’homme. Il était Celui qui agissait,et lorsque l’heure choisie par Lui fut venue, il lui amena une compagne. Celui qui met sa confiance en Lui, en fera encore aujourd’hui l’expérience. Ce que Dieu a uni (Matthieu 19:6) . Dieu voudrait unir les deux époux,parce que Lui seul est capable de sonder chaque homme,et sait lesquels sont fait l’un pour l’autre. Après la chute, Adam fit à Dieu un reproche voilé : « La femme que tu m’as donnée » (Genèse 3:12). Quoi qu’il en soit, il reconnaissait que c’était Dieu qui la lui avait expressément donnée. Une femme sage vient de l’Éternel (Proverbes 19:14). Dieu veut encore aujourd’hui la donner. Cependant, Il ne doit pas être rendu responsable des mariages malheureux : ils sont toujours le résultat de la volonté propre.
Si Dieu unit deux êtres, il donne la grâce pour résoudre tous les problèmes qui peuvent se présenter. Le serviteur d’Abraham pria l’Éternel de lui faire connaître l’épouse qu’il avaitdestinéeà Isaac. Le père et le frère de Rebecca reconnurent effectivement que cette chose procédait de Dieu (Genèse 24:14 et 50). Dans nos pays, il est conclu et confirmé par l’état civil, et non par un simple consentement (Romains 13:1-2).
Remarquons l’exemple biblique de Rebecca en Genèse 24 : elle donna son consentement en disant : « j’irai » (v 58). C’est seulement neuf versets plus loin qu’il nous est dit : « elle fut sa femme » (v 67). Le premier verset présente le mariage comme un accord entre les époux, le dernier démontre plutôt l’acte public en rapport avec la société. En outre, des passages comme ceux de 2 Corinthiens 8:21 et Romains 12:17 nous exhortent à veiller à « ce qui est honnête non seulement devant le Seigneur, mais aussi devant les hommes ». En dehors des intéressés, il n’y a que Dieu qui entende le consentement réciproque, mais le mariage devant l’état civil est ratifié « devant les hommes ».
Dieu a aussi appliqué l’image du mariage à Israël. Il s’est plaint de ce que les pères aient rompu son alliance quoiqu’il les eût épousés (Jérémie 31:32). Le mariage est un engagement qui ne doit pas être dissous tant que les deux conjoints sont en vie (Romains 7:2 ; 1 Corinthiens 7:39) . Le lien du mariage est une union pour la vie, ferme et indissoluble."

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