Dialogue pour sortir la rdcongo dela crise politique. Sur la Rtnc le President Joséph Kabila a annoncé hier samedi 28 novembre la tenue d'un dialogue politique nationale entre les congolais à Kinshasa : Ordre du jour : 1-Fichier électoral, fiabilité et inclusivité Il faut la "levée consensuelle de certaines options à ce sujet... car les conséquences d'élections organisées avec un pareil fichier seraient incalculables", souligne le President. 2- Calendrier électoral rendu inopérant 3- Sécurisation du processus électoral nécessaire après les violences des élections de 2006 et 2011, (cour suprême incendiée en 2006, guerres et violences en 2011). "Le problème est celui du rôle de la classe politique dans l'installation d'un climat apaisé". Dans quel état d'esprit aller au scrutin, (gagner à tout prix au risque d'enflammer le pays). 4- "le financement du processus électoral nous impose une réflexion profonde", 1,2 milliards de dollars sont nécessaires pour financer le processus électoral alors que le gouvernement a octroyé un budget (2016) de 500 millions de dollars.

Monsieur Etienne Tshisekedi et ses alliés pour le camp du changement. Monsieur Kabila et les siens pour le camp du statut quo. La modération sera assurée par l’Envoyé spécial du SG des Nations unies en RDC et chef de la Monusco, conformément à la Résolution 2147 du Conseil de sécurité de l’Onu qui dispose : « Autorise la Monusco à appuyer, en coordination avec l’équipe de pays des Nations unies et d’autres acteurs, y compris par l’intermédiaire des bons offices du Représentant spécial du Secrétaire général, les efforts des autorités de la République Démocratique du Congo pour mettre en œuvre les réformes prévues par l’Accord-cadre et pour stabiliser l’Est du pays et, à cet effet, à : promouvoir la consolidation de la paix et un dialogue politique transparent et sans exclusive entre toutes les parties prenantes congolaises en vue de favoriser la réconciliation et la démocratie et encourager l’organisation d’élections crédibles et transparentes, conformément au cycle électoral et à la Constitution. B. Lieu de la tenue du dialogue : Kinshasa, capitale de la RDC C. Taille et composition : 40 participants répartis équitablement entre les deux tendances politiques en présence et leurs alliés respectifs, soit 20 membres par délégation. D. Ordre du jour : Premier volet : Règlement du contentieux électoral de novembre 2011 et son corollaire qui est la crise de légitimité. Pour cela, il faudra alors : Identifier les responsables de la fraude électorale des élections organisées en 2011; Que les responsables à l’origine de la fraude soient écartés de la gestion du pays à tous les niveaux et du déroulement du processus électoral en cours. Deuxième volet : définir un processus électoral consensuel 1. Calendrier électoral. Définir un nouveau cycle électoral de manière consensuelle, sachant qu’on a eu deux cycles électoraux incomplets et entachés d’irrégularités. Organiser premièrement la présidentielle qui pourra être couplée aux législatives dans le délai constitutionnel, conformément à l’article 73 de la Constitution, au plus tard le 19 septembre 2016. Dialogue « façon Tshisekedi » La Prospéritédévoile l’agenda du dialogue que réclame Etienne Tshisekedi depuis Bruxelles. Un dialogue politique inclusif de 10 jours. Une nouvelle CENI constituée essentiellement des acteurs de la Société civile désignés par consensus. La Monusco pour certifier les résultats des élections. La présidentielle couplée aux législatives au plus tard, le 19 septembre 2016….ce sont là, les propositions d’Etienne Tshisekedi pour éviter la crise politique en RDC. Quant à la compilation des résultats, le parti propose une solution consensuelle en vue d’éviter les contestations et la fraude. Enfin, le plan de sortie de crise de l’Udps propose également le renforcement du mandat de la Monusco et la création d’un observatoire des élections chargé de la certification des résultats, précise de son côtéLe Phare. «Intitulé « Feuille de route de l’UDPS pour la sortie de crise », le document porte la signature du président national du parti, Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Il contient trois parties essentielles, à savoir : contexte général, causes de la persistance de la crise en RDC, et règlement rapide et satisfaisant de la crise par l’organisation du dialogue politique. Au point 1, l’Udps rappelle le parcours politique du pays, avec quelques éléments historiques ayant marqué l’histoire pour arriver à la crise actuelle. Du début des conflits armés en 1996 à nos jours, en passant par le Dialogue intercongolais, qui avait débouché sur la mise en place du régime de 1+4, les élections de 2006 et 2011…rien n’est resté dans l’oubli. Au deuxième point, l’Udps fait un constat amer : le conflit électoral de 2006 s’est réglé par la voie des armes, tout comme les manifestations du 26 novembre 2011 marquant la clôture de la campagne électorale de la présidentielle ont été réprimées dans la violence ayant entraîné mort d’hommes. Les événements du 19 au 23 janvier 2015 ont bouclé cette page noire des violences politiques ayant causé la mort d’hommes, conclut le document. Voici le plan proprement dit de sortie de crise de l’Udps. A. Configuration politique Les élections de 2011 ont eu le mérite de reconfigurer politiquement la classe politique congolaise et de recadrer la ligne de démarcation claire entre ceux qui soutiennent le système en place et leurs alliés, d’un côté, et ceux qui réclament la vérité des urnes. Ainsi, le contentieux électoral de 2011 se trouve être la cause essentielle de la crise politique actuelle en République Démocratique du Congo. Il va sans dire qu’un dialogue pourra mettre autour d’une table. Monsieur Etienne Tshisekedi et ses alliés pour le camp du changement. Monsieur Kabila et les siens pour le camp du statut. Dans son message, Joseph Kabila a évoqué des points qui devraient être débattus au cours de ce dialogue. Il s’agit de sujets sur lesquels des divergences profondes d’opinions apparaissent sur la scène nationale et la stabilité dela Rdc.

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