Tronçon Beni Eringeti Route N¤ : l'insécurité des Adf-Nalu crée un climat de «psychose généralisée» à Beni térritoire. dans la province du Nord-Kivu la population victimes des massacres, pillages. viols,etc.. Dès aujourd' hui encore les Fardc continuent avec la poursuite de ces hommes armée qui massacrent la population innocente. Bilan plusieurs morts conté rébélles selon le porte d'OP-Sukula1. La présence des éléments ADF encore actifs dans le territoire de Beni constitue un vrai casse tête sécuritaire et un danger pour les populations riveraines. Malgré l’opération militaire en cours ,lancée contre ces éléments armés par les FARDC,ils continuent de multiplier des attaques et exactions contre des populations civiles. Face à cet état des choses, les populations locales appellent à cor et à cri le renforcement des unités des forces de l’ordre et de sécurité dans le territoire de Beni. Pour la Société civile du Nord Kivu,la situation qui a régné sur l’axe Oicha-Erengeti était un vrai désastre et une confusion.

A qui profite les tueries de Beni ? Voilà la réponse à cette question est, indubitablement, à tous ceux qui trouvent leurs comptes dans l’entretien du guêpier du grand Kivu. Une des catégories citées, deux, trois d’entre elles ou elles toutes. Certes, au grand dam du pouvoir dont la bonne appréciation passe par l’extinction du boucher du grand Kivu et qui est même déjà inculpé de ne pas prendre à cœur la pacification de Kivu. Les trahisons au sein de l’armée, parmi les cadres congolais ainsi que même la collaboration du peuple. Cette population sont victimes des massacres, pillages, viols, dela part des rébéles Ougandais. Ce groupe islamiste n'a pas toutefois pas de liens apparents disent les experts avec des organisations terroristes étrangères comme les shebabs ou al-Qaïda. En revanche, les experts onusiens montrent documents à l'appui que les ADF ont un réseau de soutien en RDC, en Ouganda et au Rwanda qui semble se déplacer librement. Ils ont également un réseau en Grande-Bretagne qui envoie de l'argent et des armes dont certaines proviennent des stocks de l'armée congolaise. Il s’agit d’armes chinoises que Pékin destinait à Kinshasa, mais qui oubliait malgré l'embargo de le mentionner au groupe d'experts. Certaines recrues ont joint volontairement la rébellion, parfois même avec leur famille ; pour d'autres, on leur a fait miroiter des opportunités économiques ; d'autres encore ont été enlevées et obligées de suivre une formation militaire. Ceux qui refusaient étaient détenus et menacés jusqu'à céder. On découvre aussi les Bazana les civils kidnappés qui devenaient les esclaves personnels du chef des ADF et qui étaient forcés de se convertir à l'islam. Dans les différents camps qu'ils occupaient jusqu'aux opérations Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), ils s'entraînaient, cultivaient, priaient. C’est toute une organisation que l'on découvre au fil des pages de ce nouveau rapport. Ils ont ainsi été capables de recruter jusqu'en 2014 en Ouganda et en RDC. Le groupe d'experts des Nations Unies sur la République démocratique du Congo (RDC) devrait publier son rapport final, pour l'année 2014, dans les prochains jours. En exclusivité, RFI s'en est procuré une copie. L'un des groupes armés sur lesquels les experts se sont concentrés,ce sont les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF). Ces derniers ont été accusés ces derniers mois de mener des massacres dans le territoire de Beni, dans l’est de la RDC faisant plus de deux cents morts. Cependant, le groupe d'experts doute que tous ces actes de violence aient été menés par les ADF et uniquement les ADF. Le groupe d’experts a d'abord enquêté sur les langues parlées par les responsables de ces atrocités. Sur certains sites, le luganda une langue ougandaise et le swahili peuvent en effet correspondre aux ADF,mais sur d'autres, selon des témoignages, les assaillants parlaient lingala ou même kinyarwanda. Or selon d’anciens ADF,ces langues ne sont pas utilisées par les rebelles ougandais. Le groupe d'experts a interrogé séparément plusieurs survivants de ces massacres et aucun d’eux n'était en mesure d'identifier les assaillants. Cependant, ce qui semble faire douter le groupe d'experts,c'est lemodus operandide certaines de ces attaques. Autre point de doute de l'implication de cette rébellion dans certaines atrocités concerne les assassinats d'enfants. Le groupe d'experts estime que cela ne fait pas partie des pratiques de ces rebelles qui enlèvent les enfants, mais ne les tuent pas. Où sont les ADF aujourd'hui ? Etaient-ils en mesure de mener ces attaques? Avant la prise de leur principal camp, en avril 2014, leur chef Jamil Muluku et sa famille se seraient éclipsés, mais seraient selon les experts onusiens toujours au Nord-Kivu. Ce que soulignent surtout les experts onusiens, c'est le manque d'analyse critique et indépendante sur les ADF ainsi que sur l'origine des violences dans le territoire de Beni. Un deuxième groupe - constitué de plus d'un millier d'hommes et dirigé par le commandant en second Seka Baluku aurait trouvé refuge dans la forêt. Par ailleurs, poursuivis et attaqués par l'armée congolaise, deux cents d'entre eux seraient morts de faim, entre fin juin et août 2014, selon le groupe d'experts. Ce rapport du groupe d'experts des Nations Unies permet, pour la première fois - à travers les témoignages d'une quarantaine d'ADF et la saisie de documents et d'armes dans leurs camps de mieux comprendre le groupe armé le plus mystérieux de l'est de la RDC. Violences à Beni en RDC l’ONU doute de l’implication seule des ADF. Depuis plusieurs semaines, la population dela commune rurale d' Oïcha est la cible de pillages et d'attaques répétées, commises selon la population par des hommes armés en uniforme. Ce n'est pas la première fois que la ville connaît de telles poussées d'insécurité. Devant ces hommes déterminés et bien organisés, la population a peur, explique Lewis Saliboko, un représentant de la société civile.

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